Publié : mar. 04 juil. 2006 12:12 pm
Bonjour tout le monde,
Petit récit d'un week-end mouvementé.
Après m’avoir fait plaisir la semaine précédente, en passant le contrôle technique avec 1 seule faute (échappement fendillé), ma Kappa m’a joué un tour moins agréable ce samedi.
J’avais emmené ma famille en Auvergne, où nous avons goûté à la fraîcheur bienfaisante des sous-bois. Hélas, au moment de repartir, le démarreur tournait dans le vide, et l’absence du moindre hoquet du moteur ne me disait rien de bon.
Après plusieurs essais espacés, il fallut bien me rendre à l’évidence : c’était la panne, au fond d’un bois seulement desservi par un chemin forestier, à 6 km du plus proche bourg. Et malgré les efforts conjugués de mes passagères (ma compagne, ses 2 fillettes et ma Maman, 67 ans et une vertèbre fracturée), le démarrage en prise ne donna rien. Percevant une odeur d'essence plus forte que celle d'un moteur simplement noyé, je me suis glissé sous la voiture et j'ai alors découvert une énorme fuite dont la source était inaccessible, entre le réservoir et le châssis. Impossible de m'en sortir seul. A 19 heures un samedi, soir de match en plus, aucun des 3 garagistes appelés au téléphone (merci quand même le portable) ne répondit.
Je savais que mon contrat d’assistance inter-mutuelles prévoyait une franchise kilométrique, mais j’ai décidé de les appeler pour leur demander de me communiquer les coordonnées d’un dépanneur qui interviendrait à mes frais ; pas le choix, malgré l’appréhension de la note salée.
Et là, une éclaircie dans mon malheur : l’opératrice m’indique que, bien qu’étant situé sur une commune en-deçà de la franchise kilométrique, à 3 km près, elle accepte de prendre en charge le dépannage, et même le rapatriement des 5 personnes ! Dans de telles circonstances, ça fait chaud au cœur et au porte-monnaie.
5 mn plus tard, un garagiste situé à 45 km me rappelait pour m’annoncer qu’il arriverait d’ici une heure. Il fallut alors crapahuter à travers la forêt pour rejoindre la grande route la plus proche et tâcher de le guider par téléphone, car je ne connaissais pas notre localisation précise.
Il fut exact au rendez-vous, et particulièrement sympathique. Hélas, il ne put me dépanner sur place, car il pensait qu'il faudrait déposer le réservoir. Il nous a alors transportés jusqu'au village, puis est reparti en emportant la voiture.
A nouveau contactée, l'assistance m'annonça l'envoi d'un taxi qui arriva une heure plus tard, et un peu avant minuit nous étions rendus chez nous.
Je dois une fière chandelle au service d'assistance, et je ne vais pas manquer de les remercier.
Il me reste à présent à connaître l'étendue des dégâts sur l'auto (j'attends l'appel du garagiste en priant pour que ce soit seulement un tuyau débranché !), et à la récupérer une fois réparée. Le garage est à 100 km de chez moi, ça me fera une promenade en Auvergne.
Je vous tiendrai au courant si ça vous intéresse.
Bonne journée.
Petit récit d'un week-end mouvementé.
Après m’avoir fait plaisir la semaine précédente, en passant le contrôle technique avec 1 seule faute (échappement fendillé), ma Kappa m’a joué un tour moins agréable ce samedi.
J’avais emmené ma famille en Auvergne, où nous avons goûté à la fraîcheur bienfaisante des sous-bois. Hélas, au moment de repartir, le démarreur tournait dans le vide, et l’absence du moindre hoquet du moteur ne me disait rien de bon.
Après plusieurs essais espacés, il fallut bien me rendre à l’évidence : c’était la panne, au fond d’un bois seulement desservi par un chemin forestier, à 6 km du plus proche bourg. Et malgré les efforts conjugués de mes passagères (ma compagne, ses 2 fillettes et ma Maman, 67 ans et une vertèbre fracturée), le démarrage en prise ne donna rien. Percevant une odeur d'essence plus forte que celle d'un moteur simplement noyé, je me suis glissé sous la voiture et j'ai alors découvert une énorme fuite dont la source était inaccessible, entre le réservoir et le châssis. Impossible de m'en sortir seul. A 19 heures un samedi, soir de match en plus, aucun des 3 garagistes appelés au téléphone (merci quand même le portable) ne répondit.
Je savais que mon contrat d’assistance inter-mutuelles prévoyait une franchise kilométrique, mais j’ai décidé de les appeler pour leur demander de me communiquer les coordonnées d’un dépanneur qui interviendrait à mes frais ; pas le choix, malgré l’appréhension de la note salée.
Et là, une éclaircie dans mon malheur : l’opératrice m’indique que, bien qu’étant situé sur une commune en-deçà de la franchise kilométrique, à 3 km près, elle accepte de prendre en charge le dépannage, et même le rapatriement des 5 personnes ! Dans de telles circonstances, ça fait chaud au cœur et au porte-monnaie.
5 mn plus tard, un garagiste situé à 45 km me rappelait pour m’annoncer qu’il arriverait d’ici une heure. Il fallut alors crapahuter à travers la forêt pour rejoindre la grande route la plus proche et tâcher de le guider par téléphone, car je ne connaissais pas notre localisation précise.
Il fut exact au rendez-vous, et particulièrement sympathique. Hélas, il ne put me dépanner sur place, car il pensait qu'il faudrait déposer le réservoir. Il nous a alors transportés jusqu'au village, puis est reparti en emportant la voiture.
A nouveau contactée, l'assistance m'annonça l'envoi d'un taxi qui arriva une heure plus tard, et un peu avant minuit nous étions rendus chez nous.
Je dois une fière chandelle au service d'assistance, et je ne vais pas manquer de les remercier.
Il me reste à présent à connaître l'étendue des dégâts sur l'auto (j'attends l'appel du garagiste en priant pour que ce soit seulement un tuyau débranché !), et à la récupérer une fois réparée. Le garage est à 100 km de chez moi, ça me fera une promenade en Auvergne.
Je vous tiendrai au courant si ça vous intéresse.
Bonne journée.