Au milieu des années 90, le remplacement du couple Fiat Tipo / Tempra revêt d’une importance capitale pour Fiat car la catégorie des compactes est la reine en Europe. La Tipo a glané le prix de voiture de l’année en 1988, établit de nouveaux standards de production chez Fiat, relancé les ventes et remonté l’image de marque auprès du public. Sa succession est donc un chapitre d’envergure qui ne peut être bâclé.
Le projet se doit de remplacer la Tipo en 3 et 5 portes ainsi que la Tempra, berline à malle arrière classique dérivé de la Tipo existant aussi en break nommé Week End. Il s’agit là d’une gamme complète de carrosserie à laquelle il ne manque à la rigueur qu’un cabriolet mais qui s’avère propre à séduire tous les types d’acheteurs.
Tipo + :
Le châssis de la Tipo a été utilisé sur de nombreux modèles dans le Groupe Fiat depuis sa sortie en 1988. Outre les Fiat Tipo et Tempra, les Alfa 146, 146, 155, GTV et Spider 916 ainsi que les Lancia Delta 2 ou Dedra ont bénéficiés de mises à jour régulières de cette même base technique.
C’est encore elle qui sert aux projets 182 et 185 qui vont donner naissance respectivement aux Fiat Bravo (3 portes), Brava (5 portes) et Marea (4 portes et Break).
A noter que le nom de Brava a déjà été utilisé par Fiat pour vendre ses Ritmo sur le continent nord-américain ou comme nom de série spéciale sur la Fiat 127.
En ce qui concerne le style, c’est le controversé Chris Bangle qui officie avant son départ pour BMW. Le coupé Fiat dont il est l’auteur pouvait faire débat sur son design mais restait dans une catégorie où l’originalité peut payer. Cette fois ci, on s’attend à moins de débordement dans le dessin de ces modèles mais la surprise n’est pas si loin.
Ces modèles arrivent après que le centre de style Fiat ait produit les Fiat Barchetta et Coupé où les crayons ont été libérés. Ceci peut expliquer une certaine envie de liberté dans les lignes d’une compacte et une certaine forme d’audace.
Au niveau des berlines compactes en Europe, l’originalité est peu habituelle et pas toujours payante. La version 3 portes prévue n’est pas qu’une simple 5 portes raccourcie, les 2 modèles ne se ressemblant pas du tout. La version à 4 portes et le break sont étudiés en même temps mais seront lancés plus tard avec un style à peine moins original.
Si le coach à 3 portes à quelques faux airs de VW Golf 3, ce n’est peut-être pas complètement un hasard. Elle mesure 4,025m pour une largeur de 1,741m sur une hauteur de 1,412m. L’empattement est de 2,540m. Elle pèse selon les versions de 1100 à 1130 kg. Elle offre 280 litres de coffre.
De son coté, la berline à 5 portes ne ressemble à rien d‘autre de connu dans le paysage automobile contemporain. Si l’avant est identique à la 3 portes et qu’elle partage avec elle le même empattement, l’arrière n’a plus rien à voir et surtout propose des feux en 3 parties très originaux.
Elle pèse de 1040 à 1195 kg. Elle mesure 4,190m de long et le coffre passe à 380 litres. Le réglage de son châssis est axé plus sur le confort que celui de la Bravo.
Au niveau de l’intérieur, les Bravo et Brava partagent les mêmes éléments. Il s’avère lumineux car il mêle le gris et le noir. La qualité progresse surtout comparé à la Tipo avec des matériaux plus valorisants, mieux ajustés et mieux assemblés.
Au niveau des motorisations, une gamme assez large est proposée dès le lancement et qui ne va cesser de s’enrichir pour devenir même pléthorique.
En entrée de gamme, on trouve un 4 cylindres en ligne 1,4l de 1370 cc pour 80 ch avec une originale et rare culasse à 12 soupapes. Ce modèle offre des performances honorables avec une vitesse de pointe de 170 km/h, un 0 à 100 couvert en 13,9s et un couple de 112 Nm.
Ensuite, Fiat propose le 1,6l (1581 cc) de 103 ch pour 144 Nm de couple équipé d’une culasse à 16 soupapes. Il s’agit d’un double arbre à came en tête. Le 0 à 100 est effectué en 11s avec une vitesse de pointe de 184 km/h.
Provenant de la Tipo, le 1,8l (1747 cc) 16v de 113 ch propose des performances qui font un gros bon en avant avec 10s pour le 1000m et une vitesse de pointe de 193 km/h. Le couple s’établit à 154 Nm.
Enfin coté essence, un 2,0l 20 soupapes de 1998 cc pour 147 ch à 5 cylindres propose des performances de sportive. Le 0 à 100 est une formalité de 8,5s avec une vitesse de pointe de 210 km/h. Le couple de ce modèle s’établit à 186 Nm. Ce moteur fait les beaux jours des Lancia Kappa.
Au lancement la gamme diesel se résume à une seule offre, en l’occurrence le moteur de 1,9l (1929 cc) pour 65 ch sans turbo provenant de la Tipo. Avec 120 Nm de couple et une vitesse de pointe de 155 km/h et un 0 à 100 en 17,3s, ses performances sont modestes, voire même d’un autre âge.
Toutes les boites sont manuelles à 5 rapports. Le freinage fait appel à des disques pleins à l’avant et tambours à l’arrière sauf sur le 1,8l qui a des disques ventilés à l’avant et le 2,0l qui propose des freins arrière à disques (ventilé à l’avant avec ABS).
C’est l’usine de Cassino en Italie qui va fournir l’Europe avec l’aide des usines de Tychy en Pologne et Mirafiori en Italie.
La série 1 : 1995 – 1998
Le lancement du duo Bravo/Brava intervient en Septembre 1995. Les 5 moteurs disponibles au lancement sont associés à 5 finitions constituant une gamme complète.
Le bal est ouvert par la finition S disponible avec le 1,4l 12v, le 1,6l 16v et le 1,9l 65 D. L’équipement de série comprend la direction assistée, un autoradio cassette à 2 HP, des rétroviseurs réglables de l’intérieur, une banquette rabattable et l’airbag conducteur.
Ensuite, la version SX permet d’obtenir la centralisation, un compte tours, des rétroviseurs électriques dégivrants, des pare chocs ton caisse, des appuis têtes aux places arrière avec une banquette 2/3 1/3 et les vitres électriques avant associées au même moteur que la finition S.
On trouve ensuite une finition haut de gamme ELX uniquement associé au 1,6l 16v et qui est réservée à la Brava. Elle offre en plus de la SX des sièges en velours, une climatisation, des rétroviseurs ton caisse, un autoradio RDS, des antibrouillards avant et des sièges avant avec réglages lombaire.
Les jantes alliage restent en option tout comme le toit ouvrant électrique, l’airbag passager, une alarme, l’ABS, la sellerie cuir ou la peinture métallisée.
Deux autres finitions réservées à la Bravo et ses 3 portes existent aussi avec une connotation sportive. Ainsi la GT reprend l’équipement de la ELX mais associée uniquement au 1,8l 16v et un intérieur plus orienté vers le sport (sièges, moquette et volant).
Enfin la gamme se clôt sur la version HGT et son 2,0l 20s qui offre en plus les jantes alliage, un autoradio RDS à 6 HP, un volant en cuir, une instrumentation à fond blanc très en vogue à l’époque, et l’ABS. Esthétiquement, les parechocs sont plus agressifs.
A noter qu’au Japon, la Fiat Bravo est vendue sous le nom de Fiat Bravissimo.
Le couple Bravo / Brava décroche, au début de l’année 1996, le très envié titre de voiture de l’année tout comme la Tipo l’avait fait. Le début de carrière est très bon avec 220 000 unités produites en seulement 2 mois dont 90 000 rien que pour le marché intérieur italien et cela malgré le style clivant.
A partir de Mai 1996, la finition SX associée au 1,6l 16v est proposé sur la Bravo.
En Septembre 1996, la Fiat Marea arrive en concession. Il s’agit de la version à 4 portes et malle arrière classique de la Brava dont elle partage l’empattement et l’intérieur. L’étude a été menée en parallèle des autres modèles bien qu’elle arrive plus tard en concession. Elle vient remplacer la Fiat Tempra dans la catégorie des familiales de taille moyenne. Pas de grosse originalité dans son style surtout comparé à la 5 portes qu’est la Brava. Elle est plutôt passe partout avec une certaine élégance discrète.
Elle ne peut pas recevoir les moteurs d’entrée de gamme à savoir le 1,4l 12v (sauf pour les véhicules de flottes en Italie et pour les particuliers au Portugal et en Grèce) et le 1,9l D 65 mais bénéficie des autres avec toutes les nouveautés qui arrivent durant le lancement de ce modèle. Elle dispose aussi des mêmes finitions que la Brava (S / SX / ELX) mais aussi de la finition HLX avec son 2,0l 20s.
Elle pèse de 1185 à 1245 kg selon les versions. Elle mesure 4,378m de long. La capacité du coffre passe à 430 litres.
La gamme s’enrichit en Octobre 1996 de nouvelles offres. Ainsi les 1,6l et 1,8l peuvent recevoir une boite automatique à 4 rapports uniquement associé à la finition ELX pour la Brava et SX pour la Bravo. Dans certains pays, le 2,0l 20s peut aussi recevoir une boite automatique.
De même, la finition ELX est aussi disponible en boite mécanique avec le 1,8l, moteur qui n’est donc plus réservé à la finition GT et dont la Brava et la Marea peuvent bénéficier.
Coté diesel, c’est un festival de nouveautés. En plus du 1,9l D 65 qui reste au catalogue, il existe 2 versions de ce bloc avec turbo. Une version basse pression de 75 ch en finition S et SX est mise sur le marché sur les Bravo, Brava et Marea. La vitesse maxi est de 165 km/h avec un 0 à 100 en 15,1s.
Ensuite, une version 1,9l TD 100 ch est aussi ajoutée. Ce moteur peut être associé aux finitions S, SX, ELX ou même GT selon les carrosseries. Cette fois ci le 0 à 100 ne prend que 10,8s avec une vitesse maxi de 180 km/h. Le couple passe à 200 Nm.
Réservé à la Marea, un 2,4l 5 cylindres turbo diesel de 124 ch arrive aussi. Avec ses 2387 cc, il offre un couple de 265 Nm pour une vitesse de pointe de 193 km/h. Le 0 à 100 est expédié en 10,5s et ne s’offre qu’avec les finitions hautes ELX et HLX.
Puis en Décembre 1996 c’est au tour du break nommé Marea Week end d’être lancé sur les mêmes bases que la berline à 4 portes. Les feux arrière rappellent ceux de la Fiat Punto avec leur forme verticale. La longueur passe à 4,484m de long et le coffre atteint désormais 500 litres.
Afin de facilité le chargement du coffre, le pare choc fait office de ridelle et peut s’abaisser.
Avec l’arrivée massive de moteurs diesel, le seul modèle de ce type sans turbo, le 1,9l 65ch, est supprimé du catalogue à la toute fin de 1996.
A partir de 1997 et les lancements de la Golf 4 et de l’Opel Astra 2, les ventes en Europe s’effritent. Le style de la Brava en particulier, est jugé trop clivant à l’extérieur et pas assez pimpant à l’intérieur. Le niveau d’équipement général est aussi jugé insuffisant par rapport à la concurrence. L’absence de GPS, même en option, d’un volant réglable en hauteur ou d’un ordinateur de bord s’avèrent pénalisant face à la concurrence.
Une éphémère version GPL, carburant très apprécié en Italie, apparait en France. Le 1,6l 16v se converti à ce carburant à partir de Mai 1998 mais dès Février 1999, cette option disparait de notre marché national.
De même, le 1,8l de la GT peut recevoir une option GPL mais uniquement de Juillet 1997 à Novembre 1998.
La série 2 : 1998 – 2001
En Novembre 1998, une série de modifications relance la carrière des Bravo / Brava / Marea. Si le dessin évolue uniquement dans le détail, ce ne sont pas moins de 1700 composants qui ont été modifiés (freinage, suspensions, …). La Brava passe le test Euro’N’Cap avec 2 étoiles à la clé.
Si jusque-là les différents modèles étaient reconnus par la cylindrée des moteurs, à présent c’est la puissance qui les différencie sur les catalogues. Par exemple, le 1,6l 16v devient le 100.
Le 1,4l 12v est remplacé un 1,2l 16v (1242 cc) produisant lui aussi 80 ch en provenance de la Fiat Punto. Le couple est pratiquement inchangé à 113 Nm (+1 Nm) mais les consommations sont en baisse et les performances, en légères améliorations. Le 0 à 100 prend 12,5s alors que la vitesse maxi reste à 170 km/h. Ce moteur essence d’entrée de gamme n’est toujours pas disponible sur la Marea.
Le 5 cylindres 2,0l de 147 ch passe à 155 en gagnant une admission variable (comme chez Lancia). Globalement, les performances sont identiques avec un gain de 0,5s sur le 0 à 100 (8s) et une vitesse maxi de 213 km/h (+ 3 km/h). Le couple cependant est identique (186 Nm) mais obtenu dès 3750 t/m contre 4500 pour la version à 147 ch même s’il est obtenu 400 t/m plus haut (6500 t/m).
Coté diesel, le 1,9l TD 100 évolue et devient JTD. Il gagne une rampe commune pour produire 105 ch à présent. A cette époque, les rampes communes sur les turbo diesel commencent seulement à arriver, Fiat étant l’un des pionnier avec les JTD. Les consommations profitent à plein de ce changement avec en moyenne 1,0l de moins au 100 km. Les performances sont globalement les mêmes avec un couple qui reste à 200 N/m mais obtenu dès 1500 t/m au lieu de 2250. La vitesse maxi gagne 7 km/h avec 187 km/h en pointe.
Dans un premier temps, ce moteur se contente de la finition ELX sur les berlines 4 et 5 portes (Brava et Marea) et GT sur la Bravo à 3 portes. La version TD 100 ch reste au catalogue associé à la finition SX.
Toutes les finitions (à part la S jugée trop juste) sont reconduites en France mais avec un rehaussement général de la dotation en série.
La gamme débute donc désormais avec la SX qui offre les rétroviseurs ton caisse, un airbag passager, l’ABS, des vitres avant électrique avec mode impulsion côté conducteur et une radio RDS à 4 HP.
On trouve en suite la ELX qui s’enrichit un peu avec des jantes alliage, la climatisation et les vitres arrière électrique en série.
La finition GT est toujours réservée à la Bravo avec le 1,8l 16v mais aussi le 1,9l JTD 105. Elle reçoit toujours l’équipement de l’ELX avec en plus l’intérieur sport et le volant en cuir.
Enfin la HLX représente toujours la version la mieux équipée mais avec en plus les sièges en cuir avec des réglages électrique pour le conducteur, les vitres arrière électrique, un autoradio CD, des laves phares et des sièges avant chauffants.
En Mars 1999, le 5 cylindres 2,4l TD gagne une rampe commune d’injection et devient un 2,4l JTD de 130 ch. Ce moteur est toujours réservé aux Marea berline et break et aux finitions ELX et HLX. Le gain de puissance de 6 ch s’accompagne d’un gros gain en couple car il passe de 265 à 304 N/m. La vitesse maxi progresse de 2 km/h et le 0 à 100 de 0,5s. Malgré toutes ces performances en hausse, les consommations sont en baisse.
En Juin 1999, le 1,9l TD 100 ch est définitivement supprimé. La finition SX est désormais disponible avec le 1,9l JTD 105.
En Juillet 1999, la finition SX se double d’une SX Clim qui propose la climatisation en plus, version qui restera au catalogue jusqu’en Février 2000.
En 2000, le logo à 5 barrettes bleues de Fiat change pour un nouveau de forme ronde à fond rouge.
En Septembre 2000, le 5 cylindres 2,0l de 155 disparait du catalogue et avec lui la finition HGT. De même le 1,9l TD 75 ch est définitivement supprimé.
Au même moment, la Marea troque le 1,9l JTD 105 pour une version à 110 ch alors que les Bravo et Brava n’en bénéficient pas. Le turbo devient à géométrie variable, au bénéfice de la souplesse d’utilisation. Les finitions SX et ELX peuvent être associées à ce nouveau diesel.
En Février 2001, le 1,9l JTD 105 se dédouble et produit une version remaniée à 100 ch sur les Bravo et Brava qui profite des mêmes finitions que la JTD 105. Cette nouvelle version passe les normes Euro 3 alors que l’ancienne reste bloquée sur Euro 2.
En octobre 2001, le clap de fin intervient pour les Fiat Bravo, Brava et Marea berline car elles sont remplacées par la Fiat Stilo. Les Marea break poursuivent leur carrière jusqu’en Avril 2002, date à laquelle la gamme Stilo propose ce type de carrosserie (Stilo Multi Wagon).
Les caractéristiques techniques :
Essence :
1,2l 16v : 1998 – 2001
4 cylindres 16 soupapes 2 arbres à came en tête
1242 cc de 82 ch à 5500 t/m
Couple de 113 Nm à 4250 t/m
173 km/h 0 à 100 en 12,5s
1,4l 12v : 1995 – 1998
4 cylindres 12 soupapes 1 arbre à came en tête
1370 cc de 80 ch à 6000 t/m
Couple de 112 Nm à 2750 t/m
170 km/h 0 à 100 en 13,9s
1,6l 16v : 1995 – 2001
4 cylindres 16 soupapes 2 arbres à came en tête
1581 cc de 103 ch à 5750 t/m
Couple de 144 Nm à 4000 t/m
180 km/h 0 à 100 en 11,5s
1,8l 16v : 1995 – 2001
4 cylindres 16 soupapes 2 arbres à came en tête
1747 cc de 113 ch à 5800 t/m
Couple de 154 Nm à 4000 t/m
190 km/h 0 à 100 en 10,2s
2,0l 20s : 1995 – 1999
5 cylindres 20 soupapes 2 arbres à came en tête
1998 cc de 147 ch à 6100 t/m
Couple de 186 Nm à 4500 t/m
210 km/h 0 à 100 en 8,5s
2,0l 20s : 1999 – 2000
5 cylindres 20 soupapes 2 arbres à came en tête
1998 cc de 155 ch à 6500 t/m
Couple de 186 Nm à 37500 t/m
210 km/h 0 à 100 en 8,6s
Diesel :
1,9l D 65 : 1995 – 1997
4 cylindres 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 65 ch à 4600 t/m
Couple de 119 Nm à 2000 t/m
155 km/h 0 à 100 en 17,8s
1,9l TD 75 : 1996 – 2000
4 cylindres turbo 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 75 ch à 4200 t/m
Couple de 147 Nm à 2750 t/m
165 km/h 0 à 100 en 15,1s
1,9l TD 100 : 1996 – 1999
4 cylindres turbo 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 100 ch à 4200 t/m
Couple de 200 Nm à 2750 t/m
182 km/h 0 à 100 en 10,8s
1,9l JTD 100 : 2000 – 2001
4 cylindres turbo 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 101 ch à 4000 t/m
Couple de 200 Nm à 1500 t/m
184 km/h 0 à 100 en 10,8s
1,9l JTD 105 : 1999 – 2001
4 cylindres turbo 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 105 ch à 4200 t/m
Couple de 200 Nm à 1500 t/m
187 km/h 0 à 100 en 10,8s
1,9l JTD 110 : 2001 – 2002
4 cylindres turbo 8 soupapes 1 arbre à came en tête
1929 cc de 110 ch à 4000 t/m
Couple de 200 Nm à 1500 t/m
188 km/h 0 à 100 en 10,8s
2,4l TD 125 : 1996 – 1999
5 cylindres turbo 20 soupapes 1 arbre à came en tête
2387 cc de 124 ch à 4000 t/m
Couple de 265 Nm à 2000 t/m
195 km/h 0 à 100 en 10,5s
2,4l JTD 125 : 1999 – 2002
5 cylindres turbo 20 soupapes 1 arbre à came en tête
2387 cc de 130 ch à 4000 t/m
Couple de 304 Nm à 2000 t/m
197 km/h 0 à 100 en 10s
Les séries spéciales :
1997 : Bravo/Brava Anniversaire
Une série limitée à 1000 exemplaires fête le 1er anniversaire du titre de voiture de l’année obtenu par le couple Bravo / brava en 1996. Uniquement associée au 1,6l 16v, cette série spéciale propose un équipement complet qui s’ajoute à celui de la version SX : peinture métallisée, antibrouillard, rétroviseurs électriques dégivrants, ABS, airbag passager et lecteur CD. Le surcout est de seulement 1700 francs pour tous ces suppléments alors que ces options en valent environ 10 000 : ABS (6600), airbag passager (2100), rétroviseurs électriques et phares antibrouillard (1700).
1999 : Bravo Trofeo
Cette série propose les équipements de la finition GT sur une SX mais associés au plus petit moteur, à savoir le 1,2l 16v de 80 ch. Elle a été distribuée dans plusieurs pays européens. Elle est équipée de jantes alliage 15 pouces et des antibrouillards pour un surcout de seulement 2000 francs.
Seules 4 couleurs sont disponibles au catalogue.
1999 : Bravo Suite
Uniquement pour le marché Suisse, en Novembre 1999, la Bravo s’offre une finition soignée et haut de gamme : jantes alliage, antibrouillard, spoiler arrière, rétroviseurs électriques dégivrants ton caisse, sellerie cuir, autoradio RDS 4 HP, compteurs fond blanc, volant et pommeau cuir, 4 appuis tête, les airbags et l’ABS.
Coté moteur, le choix est donné entre le 1,6l 16v et le 1,8l 16v.
2000 : Brava Estivale
En Mars 2000, Fiat relance un de ses best sellers : la série spéciale Estivale. Ces séries, d’année en année, préparent l’arrivée des beaux jours en proposant des équipements afin de mieux profiter du soleil. Pour ce millésime 2000, seule la Brava profite de ce traitement avec une climatisation ajoutée à une version SX pour 4000 francs contre 7500 au catalogue d’option.
Trois moteurs au programme : 1,2l 16v, 1,6l 16v et 1,9l JTD 105.
2000 : Bravo Sportline
En 2000, la Belgique accueille la Sportline, une 1,9l JTD de 100 ch dont l’équipement de la GT a été complété par des bas de caisse, des laves phares et des sièges chauffants.
2000 : Evening Vale
En 2000, la Brava est disponible sur certains marchés d’Europe de l’Ouest dans une version SX à laquelle s’ajoute des jantes alliage et la climatisation automatique. Elle est disponible avec au choix le 1,2l 16v, le 1,6l 16v ou le 1,9l JTD.
2000 : Brava Limited Edition
Sur le marché hongrois, on trouve une Brava avec une peinture métal, des rétroviseurs électriques dégivrants, des antibrouillards, un airbag passager et une climatisation en plus de l’équipement de la SX. Elle est disponible avec le 1,2l 16v mais aussi le 1,6l 16v qui propose en plus l’ABS.
2000 : Bravo Special Edition.
Idem que la Limited Edition mais pour la Bravo.
2001 : Bravo/Brava Steel
Cette série spéciale, avant la fin de vie de ces modèles (Octobre 2001), permet de faire le plein d’équipement sur une version SX pour un tarif raisonnable. Cette technique permet aussi à Fiat d’écouler les stocks. La Steel offre en plus la peinture métallisée, les antibrouillards, des coques de rétroviseurs ton caisse, un lecteur CD, un compteur à fond blanc, une sellerie spécifique, un volant et le pommeau en cuir. La Bravo reçoit en plus des jantes alliage. Tous ces équipements ne nécessitent qu’un supplément de 1500 francs.
Il est possible d’obtenir en plus en option des jantes alliage, un toit ouvrant et des rétroviseurs électriques.
Trois moteurs au programme : 1,2l 16v, 1,6l 16v et 1,9l JTD 105.
A noter que Fiat propose aussi une version nommée Steel Clim car elle est équipée de la climatisation.
2001 : Bravo Formula
Ce modèle de fin de vie est réservé au marché britannique avec une présentation plus sportive. Elle offre en série en plus de l’équipement de la SX les jantes alliage de la GT, un béquet à l’arrière, des antibrouillards, des rétroviseurs électriques dégivrants, un lecteur CD, la télécommande de verrouillage des portes à distance mais uniquement associé au petit 1,2l 16v.
2002 : Marea Week end St Moritz
Seul le break Marea peut bénéficier de cette série spéciale, la seule d’ailleurs durant la carrière française de la Marea. Elle prend la finition ELX comme base et y ajoute la peinture métallisée, la sellerie cuir, l’autoradio CD, la commandes de la radio au volant et le volant en cuir. Elle peut être commandée avec le 1,6l 16v et le 1,9l JTD 110 durant le mois de Mars 2002.
La Fiat Marea dans le monde :
Au brésil, dans l’usine de Betim, Fiat produite les Marea berline et break de 1998 à 2008 à 69 499 exemplaires. Seul le 2,0l 20v a été mis au catalogue au lancement avec une puissance revue à 128 ch sur les finitions basses (SX et ELX) mais toujours 147 sur les versions HGT.
La Marea a bénéficié d’une 3ème série sur ce marché avec un restylage inédit qui se reconnait aux feux arrière provenant de la Lancia Lybra à partir de 2001 (uniquement sur la berline).
A noter une inédite version au Brésil de Marea HGT équipée du moteur de la Fiat Coupé Turbo mais avec une puissance remaniée de 220 à 182 ch a été vendue de 1999 à 2006.
A partir de 2000, le 5 cylindres passe à 160 ch toujours sur la finition HLX alors que les SX s’équipent du 1,8l 16v 130 ch provenant de la Bravo GT.
Durant les dernières années de production, seul un 1,6l 16v de 105 ch est au programme, compatible au bioéthanol.
De son coté, la Brava a été produite à partir de 1999 avec pour unique motorisation le 1,6l 16v, uniquement en finitions SX et ELX.
A partir de 2000, la Brava peut recevoir le 1,8l 16v des versions GT italiennes mais dans une finition HGT.
La production stoppe en 2002 après 43 011 exemplaires.
Une chaine de production a été installée en Turquie dans l’usine Tofas à Bursa afin de produire la Marea jusqu’en 2006 à 17 282 exemplaires. Ce modèle va bénéficier du restylage de 2001 avec les feux arrière de Lybra de la version brésilienne.
Il faut aussi noter les 4 519 exemplaires de Fiat et Brava produites localement de 1996 à 2002.
Ces modèles ont été remplacés par la Fiat Linea sur les marchés émergeants.
Fiat Marengo 4 :
La Fiat Marengo désigne un utilitaire léger parfois sans fenêtres latérales et basé sur un break de la gamme familiale Fiat. La 4éme génération est commercialisée sous la forme de la Fiat Marea Week end à partir de 1997 en remplacement de la Marengo 3 qui était une Fiat Tempra week end.
Ce modèle n’est pas disponible partout en Europe. La partie arrière conserve les portes et les vitres du break mais les sièges arrière sont supprimés au profit d’un espace de chargement séparé par une grille de la partie habitacle.
Elle sera remplacée en 2003 par non pas la Fiat Marengo 5 mais la Fiat Stilo Multiwagon Van qui sera la dernière descendante de cette série d’utilitaire léger avant un remplacement totale par la Fiat Doblo.
Marea Taxi Capri :
Sur l’ile de Capri, on peut trouver des taxis assemblés par Fiat qui permettent à 6 personnes de prendre place dans un étonnant cabriolet. La Maréa a été utilisée comme d’autres italiennes pour véhiculer les touristes.
Fiat Brava Sentiero :
La carrosserie Coggiola propose La Brava Sentiero, un pick up à 4 portes pour 5 passagers. Elle est présentée au salon de Turin de 1996 mais restera unique.
Bravo Tour de France :
Le médecin chef du tour de France bénéficie d’un modèle à priori unique, à savoir une Bravo cabriolet qui a servi durant plusieurs années, à l’époque où Fiat sponsorisait l’événement. Elle est fournie par le carrossier français Gruau.
