Fiat 124

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Cœur de gamme :
Le remplacement de la Fiat 1100 D est crucial pour Fiat car elle est vendue dans le segment automobile le plus porteur des années 60, celui des berlines familiales moyennes. Le nouveau modèle doit être aguicheur au niveau du style pour se démarquer d’une rude concurrence mais aussi être particulièrement à la page question technique pour ne pas se démoder trop vite.
A l’époque, de nouvelles petites berlines familiales apparaissent ou vont apparaitre dans la catégorie très convoitée des 1100 cc. Les Peugeot 204 et Simca 1100 montrent que ces modèles sont en pleine évolution en adoptant de plus en plus la traction avec un moteur en position transversale et en se dotant même d’un hayon. Leur style est de plus en soigné et leur technicité n’a plus rien a envié aux modèles de la catégories supérieure.
Une révolution est en marche mais Fiat ne souhaite pas faire suivre entièrement ce mouvement. L’ambition est de proposer un modèle fiable, facile et peu onéreux d’entretien avec un style moderne sans toutefois accepter trop de modernisme technique. Ce nouveau modèle devra aussi remplacer la Fiat 1300 afin de réduire les couts et investissements en ne commercialisant qu’un seul modèle contre 2 tout en s’adressant toujours à un large spectre de clients potentiels. Optimisation est le maitre mot de ce nouveau projet dont le lancement commercial est attendu pour 1966.

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Le code projet en interne est 124, ce qui donnera le nom de cette nouvelle Fiat. C’est la première fois que la firme turinoise utilise ce système pour nommer ses modèles. Elle utilisait jusque-là la cylindrée du modèle. Cette habitude va perdurer jusqu’en 1978 et la sortie de la Fiat Ritmo où des noms seront donnés aux nouveaux modèles.

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Projet 123 ou 124 ? :
En 1963, Oscar Montabone est rappelé par la direction de Fiat depuis son poste chez Simca où Chrysler prend petit à petit le contrôle total du constructeur français. Fiat et Simca sont intimement liés depuis la création de la firme française puisque les modèles italiens étaient produits sous licence en France au tout début de Simca. Bien qu’elle se soit petit à petit émancipée sans toutefois ne plus collaborer avec l’Italie, Simca et Fiat sont toujours restées proches.
Montabone est mis en charge du projet 124 afin de remplacer la Fiat 1100. Ce projet entre directement en compétition en interne avec le projet 123, dirigé par Dante Giacosa mais avec un cahier des charges légèrement différent.

Le projet 124 de Montabone prend la forme d’une auto légère, facile et pas chère à produire le tout à partir d’une page blanche s’il le désire avec l’appui d’Aurelio Lampredi pour le moteur. Montabone est un ingénieur qui a dirigé le projet de Simca 1000 avec un grand succès commercial à la clé et le lancement des Simca 1300 1500 à venir lui devront aussi une grande part de succès. Il a toute la confiance de la direction de Fiat au même titre de Giacosa qui est l’ingénieur en chef depuis des décennies. Le projet de Montabone s’inspire énormément de ses propres travaux chez le constructeur de Poissy.

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Prototype de 1963

Le projet 123 de son coté, repose sur une série d’expérimentations autour de plusieurs axes : moteur avant ou arrière, propulsion, traction le tout autour d’un bloc de 1157 cc à 3 cylindres et même avec une carrosserie à hayon. Le cahier des charges est plus large et ose aller là où Fiat n’a jamais été alors que le projet 124 reste dans le droit chemin de ce que la firme italienne est en mesure de proposer

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Divers Fiat projet 123

Si le projet de Giacosa n’est pas retenu pour devenir la prochaine Fiat il est en revanche détourné au profit d’Autobianchi, la division luxueuse de Fiat pour devenir la Primula Certaines propositions de Giacosa ont été vues comme étant trop innovantes pour le public plus traditionnel de Fiat mais pas inintéressantes. Autobianchi va servir a expérimenter la traction par exemple et à convertir le public italien très traditionaliste sans prendre autant de risques pour Fiat.

Si la 124 devait remplacer la 1100, elle va en fait venir se greffer dans la gamme Fiat au-dessus de ce modèle qui va être profondément revu sous la forme de la 1100 R avec un moteur ramené à 1089 cc au lieu de 1221. De son côté, la Fiat 1300 va complètement céder sa place à la nouvelle 124.

La Fiat 124 se présente comme une berline traditionnelle avec son moteur à l’avant en position longitudinale, ses roues arrière motrices et un essieu arrière rigide. Quelques modernités comme les 4 freins à disques mais sans assistance sont concédées mais globalement la technique reste très classique à l’image de direction qui est à vis et galet.

Le dessin est dû au centre de style interne de Fiat. Elle reste une berline à 4 portes et malle arrière classique mais d’une grande élégance pour l’époque. Elle mesure 4,030m, sur une largeur de 1,625m pour une hauteur de 1,420m. L’empattement fait 2,420m.

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Le réservoir d’essence est stocké dans le coffre ce qui ne laisse que 380l d’espace de stockage. Le levier de vitesse est au plancher.

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Le moteur est un tout nouveau 4 cylindres en ligne de 1197 cc de 60 ch conçu par Lampredi avec bloc en fonte et culasse en aluminium. Il est aussi très classique avec ses poussoirs et sa distribution latérale. Petit progrès, c’est un 5 paliers contre 3 seulement sur les Fiat 1100 et 1300. L’alimentation est confiée à un carburateur à double corps. La boite de vitesse est à 4 rapports tous synchronisés. Les performances sont plutôt bonnes pour la catégorie avec un 0 à 100 en 13,7s et la 124 est capable de 145 km/h car elle ne pèse que 855 kg. Si la consommation est bien maitrisée, l’autonomie avec un réservoir de seulement 39l est un peu juste. Le taux de compression est volontairement faible afin d’accepter des essences de mauvaise qualité d’une part mais aussi de brider les performances afin de renforcer la fiabilité d’autre part.

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C’est l’usine historique de Mirafiori qui produit la 124.

La série 1 : 1966 – 1970
La Fiat 124 est présentée au printemps 1966. L’accueil par la presse et le public est très bon. Les chiffre de vente des premiers mois témoignent d’un bon départ commercial. La Fiat 124 remporte le titre de voiture de l’année 1967 devant la BMW 1500 et la Jensen FF.

Dès l’été 1967, quelques détails sont modifiés. Le tableau de bord devient plus sombre, la carrosserie est rigidifiée et une nouvelle commande d’essuie-glace est montée.

A l’automne 1966, la Fiat 124 se mue en break sous la forme de la 124 Familiare. Elle propose la même finition et le même moteur que la berline tout en offrant une 5ème porte et un volume de chargement plus important. La boite est toutefois légèrement plus courte afin de favoriser la nervosité en charge, les roues sont plus larges pour supporter un poids plus important et le réservoir de carburant passe à 47l.

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Le succès de la 124 pousse Fiat à sortir une version plus luxueuse, mieux finie et mieux motorisée en 1968 afin de prendre la suite de la Fiat 1300 comme prévu. Elle n’est toutefois disponible qu’en berline. La 124 S ou Special propose une calandre à 4 phares, des poignées de portes encastrées, un nouveau tableau de bord avec des compteurs circulaires, des sièges plus rembourrés faisant couchette, et nouveaux panneaux de portes.
Les pare chocs sont équipés de protections, un feu de recul est offert et quelques décorations sans chrome sont ajoutés. Les essuis glace ont droit à une vitesse intermittente, équipement encore rare.
Afin d’améliorer l’insonorisation, 25 kg d’isolant sont ajoutés.

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Le moteur est poussé à 1438 cc pour 70 ch pour une vitesse maxi de 150 km/h grâce à une augmentation de l’alésage qui passe de 73 à 80 mm. Le taux de compression est aussi revu de 8,8:1 à 9,1:1 ce qui porte le couple maxi à 11,2 m/kg. Le carburateur est à double corps.
Côté technique, la 124 S propose une assistance au freinage avec un double circuit, un train arrière revu dérivé de la 124 Sport et un alternateur à la place de la dynamo. La boite de vitesse est identique avec un rapport de pont final plus long.

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En Avril 1970, tous les modèles reçoivent des ceintures de sécurité à l’avant

La série 2 : 1970 – 1972
Au salon de Turin 1970, Fiat présente une 124 revue. Les modifications sont appliquées à la berline et au break de base, la S recevant d’autres modifications. Les 124 récupèrent quelques éléments qui n’étaient proposés que sur la S comme le pont arrière spécifique, le double circuit de freinage avec son servofrein et l’alternateur.
Le style change aussi légèrement avec une nouvelle calandre avec 4 barres horizontales avec de nouveaux pare chocs avec les butoirs de la S et un arrière redessiné sur la berline avec de nouveaux blocs optiques avec feu de recul intégré.
L’intérieur n’est pas en reste et bénéficie d’un rafraichissement. L’essuie-glace intermittent est généralisé.

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De son coté, la 124 Special change à peine avec une nouvelle calandre noir mat et des clignotants déplacés sur le coté des phares.
A l’intérieur, le tableau de bord reçoit du faux bois.

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Au même moment, Fiat présente une nouvelle version qui vient se positionner au-dessus de la Special mais elle n’arrivera qu’en Mars 1971 en France. La 124 Spécial T est disponible uniquement en berline. Elle propose le moteur à double arbre provenant de la 124 Sport, mais dans une version à 80 ch à 5800 t/m seulement contre 90 ch pour le coupé et le spider. Elle file désormais à 160 km/h avec un couple de 11,45 m/kg. La boite de vitesse est celle de la Special.
Au niveau présentation et équipement, elle est identique à la S.
Elle tire son nom de Special T pour son équipement de Special et son moteur à double arbre, ou Twin cam en anglais.

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A partir de Septembre 1971, tous les modèles sont équipés d'un rétroviseur extérieur provenant de la Familiare.

La série 3 : 1972 – 1974
Une nouvelle révision de la 124 intervient en 1972 uniquement sur les versions de base. La calandre devient noire avec 2 phares ronds et un nouveau badge Fiat en toute lettre, les portes récupèrent les poignées encastrées et les feux arrière grandissent sur la berline. Les plus grands changements concernent l’intérieur avec du velours pour les sièges avec des bordures en simili ou entièrement en simili en option et un tableau de bord en faux bois. Au sol, on trouve une moquette à la place des tapis en caoutchouc.

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Le moteur lui aussi bénéficie d’une petite cure d’amélioration qui lui donne 5 ch supplémentaires pour atteindre les 65 et une vitesse de pointe de 150 km/h grâce à un arbre à cames et à des chambres de combustion redessinées.

De son coté, la 124 Special profite aussi d’une évolution de son moteur pour gagner elle aussi 5 ch. Ses 75 ch lui permettent d’atteindre les 155 km/h.
Elle se reconnait à sa nouvelle calandre noire et chromée. A l’intérieur, les sièges sont en drap et simili ou totalement en simili en option et quelques équipements sont ajoutés comme un allume cigare.

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Enfin la 124 Special T elle aussi profite des améliorations esthétiques de la 124 Special ainsi que d’un nouveau moteur provenant de la Fiat 132. Il s’agit du 1,6l double arbre de 1592 cc pour 95 ch qui permet à ce modèle d’atteindre les 170 km/h. En option on peut recevoir une boite à 5 rapports.

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En 1974, la Fiat 124, berline et break, est remplacée par la Fiat 131 alors que le coupé continue sa carrière pour 1 an encore et que le spider survivra jusqu’en 1985. Les berlines et break totalisent plus de 1,5 millions d’exemplaires produits en Italie.

les caractéristiques techniques :
Fiat 124 : 1966 – 1972
4 cylindres en ligne 8s 1197 cc (77x71,5)
Taux de compression de 8,8 :1
1 arbre a cames latéral
1 carburateur inversé
60 ch à 5800 t/m
109 Nm de couple à 4000t/m
Boite à 4 rapports
145 km/h
0 à 100 en 17s

Fiat 124 : 1972 – 1974
4 cylindres en ligne 8s 1197 cc (77x71,5)
Taux de compression de 8,8 :1
1 arbre a cames latéral
1 carburateur inversé
65 ch à 5600 t/m
Boite à 4 rapports
150 km/h
0 à 100 en 17s

Fiat 124 Special : 1968 – 1972
4 cylindres en ligne 8s 1438 cc (80x71,5)
Taux de compression de 9,0 :1
1 arbre à cames latéral
1 carburateur double corps
70 ch à 5400 t/m
Boite à 4 rapports
155 km/h

Fiat 124 Special : 1972 – 1974
4 cylindres en ligne 8s 1438 cc (80x71,5)
Taux de compression de 9,0 :1
1 arbre à cames en tête
1 carburateur inversé
75 ch à 5400 t/m
Boite à 4 rapports
155 km/h

Fiat 124 Special T : 1970 – 1972
4 cylindres en ligne 8s 1438 cc (80x71,5)
Taux de compression de 8,9 :1
2 arbres à cames en tête
1 carburateur inversé
96 ch à 6000 t/m
126 Nm de couple à 4000t/m
Boite à 4 rapports
160 km/h

Fiat 124 Special T : 1972 – 1974
4 cylindres en ligne 8s 1592 cc (80x79,2)
Taux de compression de 9,0 :1
2 arbres à cames en tête
1 carburateur inversé
95 ch à 6000 t/m
126 Nm de couple à 4000t/m
Boite à 4 rapports
160 km/h
0 à 100 en 10,5s

La Fiat 124 dans le monde :
Si l’Italie a produit plus de 1,5 millions de Fiat 124, les usines étrangères et les dérivés de la 124 ont connues des carrières parfois longues et même avec un succès bien supérieur au modèle italien initial.

Allemagne :
Les usines Neckar Fiat ont produit 18 979 Fiat 124 identiques au modèle italien de 1967 à 1972.

Turquie :
En Turquie, Tofas a produit 134 867 Murat 124 à partir de février 1971. Il s’agit d’une version totalement semblable à celle produite en Italie mais sortie des chaines de la filiale turque de Fiat à Bursa. Seul le logo permet de différencier les modèles turc et italien. Seule la version de base de la 124 à moteur 1197 cc de 65 ch est concernée. La boite reste à 4 rapports.
Il s’agit du premier modèle automobile entièrement construit sur le sol turc. La production stoppe en décembre 1976 afin de laisser place à la Tofas 131, copie de la Fiat 131.

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Puis de 1984 à 1995, une version modifiée nommée Tofas Serce l’a remplacée. La Tofas 131, certes plus spacieuse et mieux équipée n’a pas eu la carrière attendue en Turquie car elle était plus chère que la Murat 124. Ceci explique la relance d’une production avec toutefois quelques changements cosmétiques afin de la remettre au gout du jour la 124 (feux avant et arrière) avec un intérieur à peine retouché.

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Corée du sud :
Kia a produit 6775 Kia 124 sous licence Fiat entre 1970 et 1973

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Maroc :
La SOMACA a assemblé sous licence des Fiat 124 de 1966 à 1974 sous le nom de Somaca 124 pour le marché local mais aussi tout le Maghreb.

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Inde :
Le constructeur indien Premier produit des Fiat sous licence depuis la Topolino de 1936. A partir de 1986, Premier rachète la ligne de production de la Seat 124 en Espagne pour produire son propre modèle nommé Premier 118 NE. Elle se reconnait à sa calandre dérivée de la Seat 124 Pamplona. Son moteur en revanche est un Nissan 1171 cc de 52 ch, d’où le N dans le nom du modèle.
Elle a connu un très grand succès jusqu’en 2000 date d’arrêt de sa production et du rachat par Fiat du constructeur indien.

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Bulgarie :
On trouve des Fiat 124 bulgares produites sous le nom de Pirin-Fiat 124 de 1967 à 1971 à seulement 274 exemplaires, tous en CKD. La marque a été créé en 1966 pour une durée de 5 ans par contrat entre Fiat et l’état bulgare selon un plan quinquennal cher aux pays communistes.

Enfin, trouve des productions de Fiat 124 dans quelques pays comme le Costa Rica, l’Indonésie, l’Irlande, le Pakistan, le Pérou, le Portugal, Singapour, l’Afrique du Sud, la Thaïlande, l’Uruguay, le Venezuela et la Zambie… mais c’est sans compter sur l’ex URSS et l’Espagne qui vont fournir des dérivés en grand nombre.

La Seat 124:
Comme à son habitude, Seat produit à partir du modèle italien, un dérivé espagnol avec une adaptation au marché local. La Fiat 124 est particulièrement bien étudié pour l’Espagne comme pour l’Italie afin de proposer une voiture de gamme moyenne qui manque sur ces marchés alors qu’on y trouve surtout des modèles de petites tailles bon marché. Deux usines sont mises à contribution : Barcelone et Pampelune.

La Fiat 124 se mue en Seat 124 à partir de Mai 1968, au salon de Barcelone. Elle ne se différencie esthétiquement que par son logo même si mécaniquement elle est équipée du carburateur de la Fiat 124 Special. Le moteur est identique au modèle italien, à savoir le 4 cylindres en ligne de 1197 cc de 60 ch.

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A partir de 1969, le break est lui aussi produit localement alors que les Seat 124 reçoivent le pont arrière de la Fiat 124 Special de 1968.

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A partir de 1971, La Seat 124 commence à s’émanciper du modèle italien avec une nouvelle calandre et de nouveaux clignotants avant plus petits ainsi que les grands feux arrière de la Fiat 124 italienne. Elle existe désormais en 3 versions : 124 N qui ne change pas par rapport à la version précédente, 124 L qui offre les compteurs de la Seat 1430 et 124 LS avec des feux avant ronds. Elle reçoit aussi le double circuit de freinage, de nouveaux pare chocs et sièges provenant de la Seat 1430.

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A partir de 1973, la Seat 124 LS reçoit le moteur 1197 cc de 65 ch provenant du modèle Italien.

En 1975, alors que la Fiat 124 disparait du catalogue italien, Seat propose une refonte de sa Seat 124 avec un dessin retouché par Giugiaro et devient la Seat 124 D disponible en 2 niveaux de finition : N et LS (sellerie velours, allume cigare, lunette chauffante, tableau de bord de Seat 1430). C’est le moment choisi par la firme espagnol pour unifier les gammes 124 et 1430 sous une seule appellation (Seat 124) et une seule carrosserie. Ce modèle n’est plus produit que dans l’usine de Pampelune, d’où le surnom de Seat 124 Pamplona. Le break n’est plus produit

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La gamme se décompose en Seat 124 toujours avec le moteur de 1,2l 65 ch et les 124 Especial qui remplacent les 1430 aussi bien avec les moteurs de 1438 cc de la Fiat 124 Special, que le 1,6l de la Seat 132.

A partir de 1977, la Seat 124 Especial peut être équipée de la boite de vitesse à 5 rapports en option.

Une nouvelle version de Seat 124 Especial est ajoutée au catalogue en 1977. Elle est équipée du moteur 1,8l de la Seat 132 : 1756 cc et 118 ch. Elle reste au catalogue pendant 2 ans.
Elle gagne une direction à crémaillère, le volant de la version coupé, de nouveaux réglages de suspension et un allumage électronique. Les premiers mois, elle n’est proposée qu’en rouge vif puis en blanc.

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Dès 1978, elle est remplacée par une nouvelle version équipée du 2,0l provenant toujours de la Seat 132. Elle n’est toujours disponible qu’en rouge uniquement avec des bandes latérales, le blanc disparaissant du catalogue. Petite subtilité, le moteur est une version à 1919 cc du 1995 cc de la Fiat 132 pour des raisons fiscales locales.

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Au niveau technique, la Seat 124 D récupère le pont arrière de la Seat 131 à partir de 1978, supprimant de fait les freins arrière à disque sur les versions de base. La Seat Ritmo, à partir de 1979, vient remplacer la 124 mais la production se poursuite toutefois. Finalement, on dénombre 896 136 exemplaires Seat 124 produites.
La production stoppe en 1980 pour laisser de la place dans l’usine à la Seat Panda. Les chaines de montage seront transférées vers l’Inde afin de produire la Premier 118 NE jusqu’à la fin des années 90.

Seat 1430 :
Sous le nom de Seat 1430, il faut reconnaitre les équivalents des Fiat 124 Special et Special T chez le constructeur espagnol à partir du salon de Barccelone de 1969. Le succès de la Seat 124 a été très important et a poussé Seat à proposer un modèle plus cossu et mieux motorisé qui en dérive.

On les reconnait à leurs phares avant carrés. Ce modèle, en l’absence d’une Seat 125, vient prendre une place plus en hauteur dans la gamme espagnole. Elle réutilise d’ailleurs quelques pièces de la Fiat 125 afin d’abaisser les couts mais aussi donner plus de prestance au modèle d’autre part.
Le moteur est le 1438 cc de 70 ch de la Fiat 124 Special.
La Seat 1430 obtient le prix de voiture de l’année 1970 en Espagne.

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A partir de 1971, après avoir vendu déjà plus de 100 000 exemplaires de 1430, Seat propose un rafraîchissement du modèle. On la reconnait à ses nouveaux pare chocs, ses feux arrière plus gros et son équipement revu à la hausse.

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En 1973, Seat propose une version encore mieux équipée : la Potenciado. Elle bénéficie aussi une hausse de la puissance de son moteur (+ 5ch) grâce à une nouvelle culasse.

En Mars 1973, Seat lance aussi la 1430 Especial 1600. La recette est la même qu’en Italie pour la Fiat 124 Special 1600 : le moteur de la Fiat 132 1,6l est monté sous le capot de la Seat 1430. Elle propose désormais 95 ch avec le 1592 cc qui dispose de 2 arbres à cames.
On retrouve de nouveaux équipements dont les essuies glace à vitesse intermittente comme sur la version italienne.

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Et la course à la puissance ne s’arrête pas là puisque dès Mai 1974, au salon de Barcelone, Seat propose une 1430 Especial 1800 qui n’a pas d’équivalent italien. C’est toujours la 132 qui prête son moteur, on l’occurrence le 1,8l de 1756 cc pour 118 ch. Elle a été créée dans le but d’homologuer cette version en compétition d’où une production de seulement 904 exemplaires.

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On peut noter aussi qu’une toute petite série de version break a été produite sur la base de la Seat 1430 dont il n’y a pas eu d’équivalent en Italie, cette carrosserie s’étant toujours contenté du petit moteur de 1,2l et d’une finition simplifié.

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En 1975, L’usine de Barcelone stoppe la production des Seat 124 et 1430. Il ne reste plus que le site de Landaben (Pampelune) qui reste actif jusqu’en 1980, uniquement sous le nom de Seat 124, quel que soit le moteur ou le niveau d’équipement.

Seat 1430 :
Moteur provenant de la Fiat 124 Special
4 cylindres en ligne 1438 cc 80x71,5
1 arbre à cames latéral
75 ch à 5400 t/m
155 km/h

Seat 1430 Especial 1600:
Moteur provenant de la Fiat 132 1600
4 cylindres en ligne 1592 cc 80x79,2
98 ch à 6000 t/m
165 km/h

Seat 1430 Especial 1800:
Moteur provenant de la Fiat 132 1600
4 cylindres en ligne 1756 cc 84x79,2
118 ch à 6400 t/m
170 km/h

Vaz – Lada :
Un accord est passé entre Fiat et l’union soviétique afin de produire un modèle entièrement nouveau sur le sol russe. Plusieurs constructeurs européens ont été approchés mais l’accord est signé avec les italiens en 1966. Fiat fourni les machines de production, la formation des équipes et son nouveau modèle, la Fiat 124.
Une usine est construite de toute pièce dans la nouvelle ville de Togliatti pour un nouveau constructeur nationale nommé AutoVaz. L’usine tire son nom du chef du parti communiste italien mort en 1964. Elle est une réplique de l’usine de Mirafiori à Turin.

Vaz 2101 - Lada 1200 :
A partir d’Aout 1970, la Vaz 2101 entre en production. Il s’agit d’une Fiat 124 qui a reçu plus de 800 modifications. Nommé aussi Jigouli en référence au nom des montagnes présentes proche de la Volga et de la nouvelle usine, elle ressemble à sa matrice italienne mais elle est adaptée aux routes et à la mauvaise qualité du carburant local. Ainsi la garde au sol est réhaussée de 3,5 cm, le chauffage et le dégivrage sont améliorés, les trains roulants et les longerons sont renforcés.
Le moteur provient bien de la Fiat 124 avec ses 1198 cc mais il développe 65 ch au lieu de 60 après avoir reçu de nombreuses améliorations.

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La Vaz 2101 est présentée officiellement à l’étranger au salon de Bruxelles de Janvier 1971. Elle prend le nom de Lada 1200 sur les marchés de l’ouest où elle va être vendue. Le nom de Lada vient du nom des bateaux typiques locaux qui naviguaient sur la Volga. On retrouve ce bateau sur le logo. Selon des accords passés avec Fiat, elle ne peut être vendue pour rentrer en concurrence directe avec la Fiat 124 en occident. Donc on ne retrouve la Lada que dans quelques pays surtout nordiques.

En 1973, Les Lada arrivent en France distribuée par le réseau Poch qui commercialise déjà des Moskvitch et des Skoda provenant des pays de l’Est. Elle est proposée 10% moins chère que la Fiat 124.

En 1979 sort la Vaz / Lada 2105 qui remplace la 2101 sans pour autant que cette dernière ne soit plus produite. Elle reste vendue en Europe jusque 1984 et même 1988 dans les pays de l’Est. Elle a été élue voiture du siècle en 1988 par la Russie et a été produite à 4 846 900 exemplaires. Elle a été longtemps surnommée Kopeika en référence à son prix modique.
Elle a aussi servi à de nombreux dérivés.

Vaz 21011 - Lada 1300 :
A partir de 1974 et jusque 1981, apparait la Vaz 21011 équipée d’un 1,3l de 67 ch (12194 cc) qui est vendue en Europe sous le nom de Lada 1300. Elle se reconnait à ses pares choc sans buttoirs un intérieur revu avec un tableau de bord en imitation bois et une calandre différente.

Vaz 21012 – Lada 1200 :
Sous ce nom est vendue la version à conduite à droite de la 2101 à partir de Mai 1973. Elle est exportée vers le Japon, l’Australie, le Royaume Uni. Le succès sera tel qu’une version DL (de Luxe) mieux équipée sera proposée en Angleterre.

Vaz 21013 – Lada 1200S :
En 1977, c’est au tour de la Vaz 21013 d’être commercialisée. Il s’agit d’une 21011 et son équipement enrichi mais équipée du moteur 1,2l de la 2101. En Europe elle est connue comme étant une Lada 1200S. Sa carrière s’étend jusque 1988 come la 2101.

Vaz 21016 :
En 1976 et jusqu’en 1981, la Vaz 21016 est réservée à la police soviétique. Elle est équipée d’un 1452 cc provenant de la Vaz 2103 mais sous la carrosserie de la 21011.

Vaz 21018 :
En 1978, AutoVaz produit une première série de moteur rotatif réservée à la police soviétique et le KGB. Il s’agit d’un mono rotor de 70 ch produit à partir d’un brevet Wankel. Seulement 250 exemplaires ont été produits. Ce modèle a été présenté au public en 1982 mais sans une commercialisation de masse à cause de problème de fiabilité catastrophique dès 20 000 km.

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Vaz 21019 :
En 1983, une seconde série de moteurs rotatif est produite. Cette fois ci il s’agit d’un double rotor de 120 ch toujours réservé à la police soviétique et au KGB.

Vaz 2102 - Lada 1200 Combi :
AutoVaz lance en Avril 1971 la Vaz 2102 qui est la version break de la 2101 basée sur la carrosserie de la Fiat 124 Familiare. Le break est vendu en Europe sous le nom de Lada 1200 Combi.

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En 1982, Autovaz lance sa remplaçante, la 2104 mais poursuit sa commercialisation jusqu’en 1986 où elle atteint les 666 900 exemplaires produits.

Cette fois ci, il n’y a pas de dénomination spécifique pour désigner les versions avec conduites à droite. Tout comme la berline, le break se vendra particulièrement bien en Europe surtout au Royaume Uni.

Vaz 21021 - Lada 1300 Combi :
Il s’agit du break équipé du moteur 1294 cc et vendu de 1974 à 1985. Les versions d’exportation offrent un essuie-glace arrière.

Vaz 21023 - Lada 1500 Combi :
Equipée du 1452 cc de la Vaz 2103, la Lada 1500 Combi est produite de 1973 à 1985.

Vaz 2103 : Lada 1500s :
A l’image de la Fiat 124 Special, AutoVaz produit une version mieux motorisée et équipée de son modèle phare. De 1973 à 1984, la Lada 1500s se décline en 1 304 866 exemplaires. Elle se différencie par sa calandre 4 phares chromée, ses chromes plus présents, son tableau de bord en faux bois dérivé de la Fiat 125, son équipement revu avec un compte tour et une montre en série. Les feux arrière sont plus grands. Le confort des sièges est revu pour être plus souple. Les dimensions changent aussi, la longueur augmentant de 43 mm et la hauteur de 6 mm, avec 15 mm de plus pour la garde au toit dans l’habitacle. Modification qui ne se voit pas mais à son importance, les tôles de la carrosserie sont plus épaisses lestant la Vaz de quelques 105 kg par rapport à la Fiat.
Le moteur est un 1471 cc de 77 ch étudié avec l’appui de Fiat. Elle atteint 152 km/h et pointe à 100 km/h en 17s depuis l’arrêt. Un cerveau frein et monté ainsi que des freins arrière à rattrapage automatique de l’usure, les freins arrière restant à tambours. On peut noter aussi qu’elle peut démarrer par grand froid grâce à une poignée de démarrage en cas de batterie défaillante, d’une pompe à carburant supplémentaire et elle bénéficie en plus d’une insonorisation améliorée.
Elle est connue aussi sous le nom de Troika (3 en russe).

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Vaz 21031 :
En 1975, une production à petite échelle de 2103 équipée d’un moteur de 80 ch pour 1568 cc débute afin de préparer le terrain pour la sortie de la Vaz 2106. Ce modèle n’a pas d’équivalent Lada car il ne sera pas exporté.

Vaz 21032 :
Version avec conduite à droite de la Vaz 2103.

Vaz 21033 : Lada 1300s :
Dès 1973, une version à moteur de 21011 (1294 cc) est disponible. Elle s’appelle alors Lada 1300s à l’export.

Vaz 21035 - Lada 1200s :
Il s’agit d’une variante de la 2103 mais équipée du moteur de la 2101, le 1198 cc de 65 ch. Elle se nomme Lada 1200s en Europe. Elle est commercialisée à partir de 1977 et jusqu’à 1983.

La famille de Vaz 2103, bien qu’apparue après celle de la 2101, disparait avant cette dernière.

Vaz 2104 :
En 1984, Vaz commence à produire la remplaçante de la 2102 bien que cette dernière poursuive encore quelques mois sa production. La nouvelle venue est donc la version break de la Vaz 2105 connue aussi sous le nom de Riva Combi. Sa production s’est étendue jusqu’à 2012 avec une fin de commercialisation dès 1998 en France.
La carrosserie a été modernisée mais les dessous technique sont pratiquement inchangés.

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On retrouve en standard sous le capot le 1,3l de la Vaz 21021 - Lada 1300 Combi pour 64 ch.

En 1986, il est possible de commander sa Lada Riva Break avec une boite à 5 rapports, provenant du tout terrain Lada Niva.

Vaz 21041 :
Il s’agit de la version à moteur 1,2l de la Vaz 2101 produite de 1984 à 1992.

Vaz 21043 :
Le moteur de la Vaz 2103 ou Lada 1500s (1,5l 71 ch) est monté sur le break à partir de 1984 à 1995. Elle a été déclinée en 3 versions devant le succès rencontré sur les marchés de l’Ouest : standard, normale et luxe.

Vaz 21044 :
A partir de 1995, seul le moteur du Lada Niva, un 1,7l (79 ch) à injection est monté sur la 2104 et sera produit jusque 2003. Il s’agit d’un 1690 cc qui permet une vitesse de 153 km/h pour un 0 à 100 en 17s. Le couple est de 127 Nm à 3200 t/m.
A présent elle est nommée Kalinka et change de tableau de bord en récupérant celui de la 2107. Ce sera le dernier modèle produit en 2012 de toute la famille des dérivés russes de Fiat 124.

Vaz 21045 :
Devant le succès des modèles diesel en Europe, AutoVaz lance uniquement pour l’exportation, une 2104 équipée d’un diesel de 53 ch. Il s’agit d’un 1,5l (1452 cc) qui offre des performances limitées : 125 km/h et 0 à 100 en 23s. Le couple est de seulement 96 Nm. Le moteur a été développé en 1983 par AutoVaz en s’inspirant de celui de la Golf Diesel de 1976, c’est-à-dire la diésélisation d’un bloc essence, en l’occurrence celui de la Vaz 2103.
Une batterie plus grosse, un démarreur renforcé et un radiateur plus gros sont montés. Ce modèle n’a été produit que de 1999 à 2004 sans rencontrer le succès attendu.

Vaz 21046 :
Il s’agit de la version avec conduite à droite de la 2104.

Vaz 21047 :
A partir de 1998, la Vaz 21043 et son moteur de 1,5l récupère le pare choc avant de la 2107.

Vaz 21048 :
Autre tentative de Riva à moteur diesel, la 21048 reçoit un 1796 cc de 64 ch. La vitesse maxi est de 135 km/h.

La production des 2104 stoppe en septembre 2012.

Vaz 2105 – Lada 2105 :
Aussi connue sous le nom de Lada Riva, la Vaz 2105 vient remplacer la 2101 à partir de 1979. Toutefois cette dernière reste encore en production jusque 1986.

Le moteur de base n’est plus le 1,2l mais le 1,3l de 64 ch. Avec ses 1294 cc il permet à la 2105 de filer à 145 km/h avec un 0 à 100 en 18s. Le couple est de 92Nm à 3400 t/m/

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Vaz 21050 :
Il s’agit de la version équipée d’une boite de vitesse à 5 rapports.

Vaz 21051 :
Bien que le moteur standard soit à présent le 1,3l, le 1,2l est toujours disponible accouplée à la même boite à 4 rapports à partir de 1984. Il s’agit toujours du 1198 cc de 60 ch qui ne permet qu’une vitesse de 140 km/h en pointe.

Vaz 21053 :
Ce modèle mêle la carrosserie de la 2105 et le moteur 1,5l et la boite à 5 vitesses de la 2103.

Vaz 21054 : Ce modèle est réservé au gouvernement russe et mêle carrosserie de 2105 et moteur de 2106 avec une boite manuelle à 4 rapports.

Vaz 21054-30 : Idem à la 21054 mais cette fois ci avec une injection et une boite à 5 rapports.

Vaz 2105 :
Prototype d’une version taxi équipée d’un moteur diesel.

Vaz 21056 :
2105 avec une conduite à droite

Vaz 21057 :
21053 avec une conduite à droite

Vaz 21058 :
21050 Avec une conduite à droite.

Vaz 21059 :
Ce modèle est la descendance de la 21019, à savoir une carrosserie de 2105 avec un moteur double rotor Wankel.

La production cesse en 2012 après environ 2 087 000 exemplaires.

Vaz 2106 – Lada 2106 ou Lada 1600 :
La 2106 monte en gamme par rapport à la 2103 en proposant sous la carrosserie de la 2103 un moteur de 80 ch pour 1568 cc. La production début en 1976 pour se terminer en 2006 pour environ 4,4 millions d’exemplaires. Le couple est de 117 Nm avec un 0 à 100 réalisé en 16s. La vitesse de pointe est de 150 km/h.
Le moteur est un jeu de mécano orchestré par AutoVaz entre les pistons de la 21011 de 1 294 cc et le vilebrequin de la 2103 de 1 452 cc.
A l’exportation elle est connue aussi bien sous le nom de Lada 1600 que Lada 2106.

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Par rapport à celle qu’elle remplace, la 2106 à une calandre plus petite en plastique, des pare chocs différents et des feux arrière plus larges. A l’intérieur, il y a peu de différence si ce sont les appuis tête des sièges avant, une première pour une Vaz.
C’est ce modèle qui a servi de base à la construction du 4x4 Lada Niva qui sortira dès 1977 en lui reprenant son moteur, ses feux, et une partie de son intérieur.

Au milieu des années 90, la 2106 est très légèrement revue, perdant une grande partie de ses chromes pour passer au plastique noir. Le volant provenant de la Fiat 125 est remplacé et le tableau de bord imitation bois est supprimé.

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Vaz 21061 :
Version équipée du 1,5l de 75 ch à partir de 1979. Ce modèle, étant moins cher, il a fini par s’imposer comme étant la 2106 la plus vendue.
Au canada, cette version a tété commercialisée sous le nom de Lada Signet avec un design très légèrement différent.

Vaz 21063 :
Version équipée du 1,3l de 64 ch à partir de 1979 et jusque 1993.

Il a aussi existé des versions préparées pour le rallye équipées du 1,3l poussé à 135 ch et d’autres avec le 1,6l pour 150 ch. On retrouve même un modèle équipé d’un 1,8l avec un turbo pour 240 ch.

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Vaz 2107 – Lada 2107 :
Version luxueuse de la 2105, la 2107 est lancée en 1982 à L’est et en 1983 à L’Ouest. Elle a rapidement été surnommée la Mercedes Russe à cause de sa calandre massive et ses pare chocs plus épais ainsi que son équipement plus complet.
L’intérieur est aussi plus confortable avec des sièges avec appuis tête intégrés et mieux agencé avec un nouveau tableau de bord.
Elle est équipée du moteur de 1,5l de 75 ch. Ce moteur gourmand, 10l aux 100, combiné au petit réservoir lui donne une autonomie très limitée de moins de 400 km.

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Le 13 août 1982, la 7 000 000éme Lada produite est une 2107 et le 3 janvier 1984, la 8 000 000ème est aussi une 2107.

Vaz 21072 :
En 1985, AutoVaz lance une version équipée du 1,3l de 64 ch qui disparait dans les années 90.

Vaz 21073 :
Version équipée du 1,7l à injection de 80 ch provenant du Lada Niva. La production débute en 1996 pour stopper en 2003.

Vaz 21079 :
Version équipée du moteur à piston rotatif réservé aux services soviétiques.

Si en 1994 la 2107 est retirée de la plus parts des marchés européens sa carrière se poursuit jusqu’en 2012. Elle a été produite à environ 3 millions d’exemplaires en tout.

Si on cumule la production de tous ces modèles Vaz basés sur la Jigouli depuis 1970 et jusque 2012, on dénombre plus de 18 millions d’exemplaires produits. Cela en fait la seconde voiture la plus produite au monde derrière la VW Coccinelle (21,5 millions) et devant la Ford T (16,4 millions).