
L’autre Alfa du renouveau :
Le lancement de la 156 a été un très grand succès pour Alfa surtout après le semi échec de la 155 qui n’a pas su convaincre les fidèles de la marque. Passage à la traction, style fade, manque de version sportive avec un ADN Alfa prononcé, la 155 a laissé sur sa faim les habitués et a peu convaincus les autres. Avec la 156, le style est redevenu un élément fort de la marque. Et en plus, le niveau de qualité a enfin progressé de façon significative.
Afin de remplacer le couple 145/146 qui n’a pas non plus remporté tous les suffrages, un nouveau modèle est lancé en surfant sur la vague de la 156, en lui reprenant certains éléments techniques.
Malgré l’originalité de proposer 2 carrosseries très différentes avec 2 charmes bien particulier, malgré une offre moteur qui ne cessera de s’améliorer, les chiffres de ventes des 145/146 n’atteindront pas ceux de la 33. Pourtant, les progrès par rapport à l’antique 33, elle-même dérivée de l’Alfasud du début des années 70, sont énormes mais pas encore suffisant. Les 145 et 146 sont des mal aimées bourrées de qualités mais sans ADN Alfa. Les carrières de ces véhicules auraient pu être différentes si elles avaient été produites sous d’autres marques.
De son coté, si la 156 a permis de doubler les ventes d’Alfa dans le monde, les attentes placées dans la 147 sont encore supérieures car elle s’adresse à la catégorie reine en Europe : les compactes.
Les clés du succès :
La plate forme retenue est déjà utilisée par Alfa pour la 156 et Lancia pour la Lybra. Le projet 937 (Alfa 147) reprend en particulier les réglages plus incisifs de la 156 par rapport à ceux plus typés confort de la Lybra. Les trains avant et arrière de la 156 étant déjà très élaborées, la 147 se permet d’offrir un comportement très au dessus de la moyenne de sa catégorie.
La 147 remplace à la fois la 145 et son profil de coupé break à 3 portes et son dérivé à 5 portes avec hayon, la 146. Bien qu’originale, cette proposition de 2 modèles n’a pas su convaincre le grand public.
Avec la 147, ce n’est plus l’originalité qui est de mise mais le style tout court : pas d’extravagance, juste du sport et de l’élégance à tous les étages. La 147 est une Alfa et cela doit se voir. La 156 avait ouvert la voie, la 147 poursuit l’effort. Le style est redevenu une valeur sûre chez Alfa Romeo. Les lignes charment immédiatement. Dans le segment disputé des compactes, certains constructeurs osent pour attirer l’attention et d’autres cherchent le passe partout pour ne pas choquer.
Le style est signé Walter Da Silva, comme pour la 156.
Le premier changement de taille réside dans le fait que le duo 145/146 n’est remplacé que par un seul modèle disponible en 3 ou 5 portes sans grande différence de style entre les 2 carrosseries. Toutefois, le modèle à 5 portes n’est pas disponible immédiatement au lancement.


Si la 156 avait remis l’accent sur la qualité de présentation et de finition à l’intérieur, l’effort est poursuivi avec la 147. Les matériaux et les assemblages reviennent dans les bonnes moyennes voire dans le haut du panier par rapport à la concurrence.
Coté équipement, c’est un feu d’artifice dès le premier niveau de finition disponible en série quelque soit le pays. Pour la France on obtient la climatisation, l’ABS 4 capteurs, le répartiteur de freinage, les 6 airbags, les rétroviseurs extérieurs dégivrants, le pré-équipement audio 6 HP, le volant multifonction réglable et la banquette arrière rabattable.
L’habitabilité est relativement bonne mais en dessous des standards actuels. A noter qu’avec les augmentations incessantes de taille des compactes, la 147 est une des plus petites du segment. Donc le coffre n’est pas un modèle du genre. La position de conduite idéale est facile à trouver grâce aux multiples réglages (siège et volant) existants et l’ergonomie, sans être parfaite, a été soignée.

La 147 mesure 4,17mde long pour une hauteur de 1,442m sur une largeur de 1,729m. L’empattement est de 2,546m. Le coffre offre un volume de 280l en mode 5 places et jusqu’à 1042l banquette rabattue.
Au niveau des motorisations, les 145/146 ont reçues, avant leur fin de production, de nombreuses modifications. Elles sont nées avec les dernières versions des blocs Boxer issues de la 33 et de l’Alfasud et ont connues l’arrivée des premiers moteurs Twin Spark et des premiers diesel JTD. Il est donc logique de rependre ces blocs modernes pour les greffer à la 147.
L’entrée de gamme est assurée par une version à 105 ch du 4 cylindres en ligne 1,6l TS qui remplace le 1,4l TS de 103 ch des 145/146. Le TS indique qu’il s’agit d’un Twin Spark, ce qui signifie que la culasse reçoit 2 bougies par cylindres, technologie introduite chez Alfa Romeo sur la 75 2,0l TS à la fin des années 80. Ce 1598 cc 16v double arbre à cames en tête permet à la 147 d’atteindre les 185 km/h (avec un poids de 1190 kg). Son moteur propulse cette 147 de 0 à 100 en 11,3s (avec un 1000m départ arrêté en 33s). Le couple maxi est de 140 Nm à 4 200 t/m.

Vient ensuite ce même bloc mais dans sa version 120 ch déjà vu sur les 145/146 mais aussi la 156. Les 15 ch supplémentaires permettent de gagner 10 km/h en vitesse de pointe (195 km/h), d’avoir un couple à peine plus important (146 Nm toujours à 4 200 t/m) et d’abattre le 0 à 100 en 10,6s (1000m DA en 31,8s). Différence notable ; il est équipé d’un variateur de phase que la version 105 ch n’a pas et permet d’avoir des freins auto ventilés à l’avant.
Au lancement, ce sont les seuls moteurs disponibles mais très vite, le diesel et d’autres versions plus puissantes suivront.
C’est l’usine de Pomigliano d'Arco qui produit la 147.
La série 1 : 2000 – 2004
Le lancement de la 147 intervient en Octobre 2000. Seule la carrosserie à 3 portes est pour l’instant commercialisée. Deux niveaux d’équipement sont au catalogue en France, Progression et Distinctive, disponibles avec les 2 versions du 1,6l (105 et 120 ch). Bien entendu, des options sont aussi au rendez vous.
La Progression se caractérise par des jantes en tôle, l’ABS, 6 airbags, l’anti démarrage, la correction de la hauteur des phares depuis l’habitacle, les essuies glace avant avec 4 vitesses de balayage intermittent, un essuie-glace arrière, les anti brouillards avants, les vitres teintées, la centralisation, les vitres avants électriques, des sièges en tissu, des rétroviseurs électriques chauffants, une banquette rabattable 60/40, un autoradio cassette, un volant et un pommeau en cuir et une climatisation manuelle.
Les intérieurs sont beige, anthracite ou gris au choix.
Les options sont nombreuses ; GPS, toit ouvrant, système bose, jantes alliage 15 et 16 pouces… A noter que la version 105 ch Progression n’a pas certains équipements (ordinateur de bord) ou ne peut pas les recevoir en option.





Vient ensuite la finition Distinctive légèrement mieux équipée : accoudoir avant avec espace de rangement, climatisation automatique bizone, radio CD avec commandes au volant, anti-patinage, régulateur de vitesse, essuies glace avant automatique et jantes alliage en 15 pouces.
En option, un intérieur cuir est disponible tout comme un changeur CD dans le coffre.
Les versions 120 ch peuvent recevoir un ESP en option.



A noter qu’en Italie, le 2,0l TS était disponible dès le lancement tout comme le 1,9l JTD dans une versions 110 ch. De même la 147 peut recevoir une finition Impression pas encore importée qui se passe de quelques équipements.
Elue voiture de l’année en 2001, le style n’y est pas pour rien. C’est d’ailleurs aussi une grande motivation dans l’achat d’une 147 : 75% des acheteurs de 147 ont été sensibles à la ligne de la nouvelle venue contre 37 en moyenne dans ce segment.
La finition et la qualité des matériaux ne sont pas les meilleures de la catégorie… mais sont juste derrière. Finies les Alfa Romeo au rabais et mal finies ou mal ajustées à la réputation sulfureuse. Cette 147 se situe sur le podium d’une catégorie où elle entre en concurrence avec des marques comme Audi et BMW, des références allemandes, dont la 147 n’a pas à rougir de honte.
L’intérieur de la 156 avait agréablement surpris par son élégance et son niveau de finition en net hausse par rapport au modèle précédent. La 147 fait encore mieux que la 156 et est régulièrement citée par la presse spécialisée comme dans le peloton de tête des plus belles réalisations du segment.
Au printemps 2001 avec l’arrêt des Alfa 145 et 146, et après 6 mois de commercialisation de la 147, la version à 5 portes est mise sur le marché. Elle est équipée des mêmes moteurs et des mêmes niveaux de finition que la 3 portes. Tout comme la 156, la 147 5 portes masque ses poignées de portes arrière dans le montant. Petite différence d’équipement : les Distinctive 5 portes ont des vitres arrière électriques que n’ont pas les Progression.

C’est aussi le moment où la gamme des moteurs s’élargie. Toujours issue des 145/146 (après améliorations) mais aussi de la 156, le 2,0l TS vient coiffer la gamme essence avec ses 150 ch. Il s’agit toujours d’un 4 cylindres en ligne 16v qui cube 1970 cc. Le couple maxi bondit à 181 Nm à 3 800 t/m seulement. Elle est équipée d’un variateur de phase et d’une admission à géométrie variable. La 147 en devient sportive : 208 km/h, 0 à 100 en 9,3s.

La 147 2,0l TS n’est disponible qu’en version Distinctive à laquelle ont été ajouté une alarme et des jantes alliage en 16 pouces au dessin identique des 15.



Ce moteur est aussi disponible avec une toute nouvelle boite robotisée nommée Selespeed. Elle permet de supprimer la pédale d’embrayage remplacée par un robot qui embraye seul au moment où on actionne le levier de vitesse qui ne possède pas de grille en H mais un simple débattement pour monter ou descendre un rapport à la fois. Des palettes derrière le volant peuvent aussi servir à gérer les rapports. La boite de vitesse reste identique à la version manuelle avec ses 5 rapports, seul le robot les différencie.
On peut aussi profiter de la fonction City qui laisse la boite gérer les rapports de façon automatique. Les Selespeed reçoivent en série des jantes à 5 branches spécifiques en 16 pouces qui deviennent optionnelles sur les autres modèles.
La dotation en série des Selespeed est aussi légèrement amélioré par rapport à la Distinctive dont elle hérite de tous les équipements.




Du coté du diesel, une seule offre est (enfin) au programme. Il s’agit de la dernière évolution du 1,9l JTD déjà vue sur la 156 qui développe à présent 115 ch contre 105 sur les 145/146 et les premières 156. L’injection directe est couplée à un turbo à géométrie variable. Les performances sont intéressantes : 0 à 100 en 9,9s (0,7s de moins que le 1,6l TS de 120 ch) et 191 km/h en pointe. Il faut dire que le 1910 cc délivre ses 115 ch à 4 000 t/m et son couple de 275 Nm est disponible dès 2 000 t/m.
Elle est disponible aussi bien en finition Progression que Distinctive.

La version 110 ch du 1,9l JTD disparait du catalogue italien.
A partir de Novembre 2002, la gamme accueille une version non pas sportive mais ultra sportive. La 147 reposant sur la même base technique que la 156, elle peut recevoir techniquement le v6 2,5l qui équipe la 156 v6, mais ne sera jamais produite. A la place, Alfa nous offre la GTA quelques mois après 156 du même nom. Ln style est encore plus agressif, une sportive qui se remarque comme à la grande époque des Gti en se la jouant tout à l’exubérance. Tout comme la 156, la 147 GTA se reconnait de loin… que ce soit pour la carrosserie ou l’intérieur.
Le moteur des GTA est le même pour toutes (147 ou 156) : le 3,2l v6 24v est porté à 250 ch dans sa version GTA contre 240 pour sa version normale. Il est possible d’opter en option pour la boite Selespeed (à 6 rapports).
Les performances sont d’un autre niveau par rapport au reste de la gamme : 246 km/h, 0 à 100 en 6,3s. Le 3179 cc crache ses 250 ch à 6 200 t/m avec un couple maxi de 300 Nm à 4 800 t/m. La sonorité de ce v6 en revanche ne s’explique pas. Que ce soit au ralenti ou dans les tours, il est toujours mélodieux et flatteur.

Le confort général est d’un bon niveau pour rouler tous les jours mais un poil trop souple pour un circuit selon les essais de la presse. Son anti-patinage n’est pas déconnectable à 100%. En conduite sportive elle démontre de belles qualités mais aussi quelques effets de couple dans le volant.
Niveau style, la 147 GTA en met plein la vue : les ailes sont plus larges aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Les pare chocs avant et arrière sont conçus pour ce modèle avec des clignotants avant différents. Les jantes en 17 pouces sont spécifiques et il existe une option pour des 18 pouces à rayons (les mêmes que la 156). Elle n’est disponible qu’en version 3 portes.


A l’intérieur, la 147 hérite de sièges sport avec un intérieur cuir spécifique. Tout comme pour la 156, l’intérieur peut être noir sur noir ou caramel ou gris ou bleu.



Dans d’autres pays, l’intérieur en série n’est pas en cuir mais en tissu (Allemagne par exemple). Le ciel de toit et les montants ne sont plus gris clair mais anthracite. Il est possible sur commande spéciale d’avoir un intérieur cuir de série non GTA plus confortable.

C’est aussi en Novembre 2002 qu’est lancée une nouvelle version du diesel avec les 2 niveaux de finition, en 3 ou 5 portes. Le 1,9l JTD devient multi jet ou JTDm par opposition au JTD normal jusque-là en vente qui devient Unijet. Cette nouvelle version bénéficie d’une culasse à 16 soupapes et d’une nouvelle version de l’injection qui permet à la 147 de proposer 140 ch. Le 0 à 100 gagne 0,8s (9,1s) et la vitesse de pointe s’établie à 206 km/h (+ 15 km/h). La boite de vitesses compte 6 rapports, comme sur toutes les JTD qui seront produites par la suite.
Le 1,9l JTD 100 ch n’est plus commercialisé en Italie mais il franchit les Alpes pour s’ajouter à la gamme française à partir de Septembre 2003. Niveau performances, ce 1,9l JTD 100 perd en reprise et en souplesse, mais conserve des performances correctes : couple de 200 Nm à 2 000 t/m (au lieu de 275 pour la version 115 ch), 0 à 100 en 12,1s.
Elle n’est disponible que dans la nouvelle finition Impression qui remplace la Progression dans toute la gamme sauf sur la 1,9l JTD 140 qui reste vendue uniquement en Distinctive. Par rapport à la Progression, l’Impression perd la radio mais conserve un pré équipement radio et se sépare aussi de son volant et de son pommeau en cuir ainsi que des antibrouillards avant, de l’ESP, de l’ordinateur de bord et de la peinture sur les rétroviseurs. Ceci permet de placer un premier prix plus bas pour la gamme 147 face à la concurrence.



A partir de Mars 2003, une nouvelle finition plus poussée apparait. La Sélective, reprend l’équipement de la Distinctive à laquelle elle ajoute un intérieur cuir Momo qui faisait parti de options, une alarme et des jantes alliage en 16 pouces en série. Elle est proposée avec tous les moteurs sauf le 1,6l TS 105 et le 1,9l JTD 100.




En Septembre 2003, c’est au tour de la finition Ti d’être commercialisée. Elle n’est disponible qu’avec les moteurs les plus puissants : 2,0l TS et 1,9l JTDm 140, uniquement en 3 portes. Au niveau de la présentation, c’est un modèle tourné vers le sport qui reprend l’équipement de la Sélective avec son intérieur sport Momo mais avec des jantes spécifiques de 17 pouces.




En janvier 2004, une nouvelle évolution dans la gamme des diesel intervient. Sur la base du 1,9l JTDm 140, une version à 126 ch est lancée. Elle s’avère à peine moins performante que la version dont elle dérive : 0 à 100 en 9,6s (+0,5s), 195 km/h (au lieu de 206). Le couple est pratiquement le même avec 280 Nm toujours à 2 000 t/m (au lieu de 305).
Elle est disponible en Sélective, Distinctive ou Ti.
Au même moment, la 147 GTA troque ses disques avant de 305mm pour des plus gros (330) afin de répondre aux problèmes de voilages en cas d’utilisation intense.
La série 2 : 2005 – 2010
En Octobre 2004, la 147 bénéficie d’une cure de jouvence. Le dessin originel de Walter Da Silva est retouché principalement à l’avant et à l’arrière par Wolfgang Egger. Les feux avant et arrière sont agrandis, les pare chocs sont redessinés avec de nouveaux anti-brouillard avant et un jonc chromé, sur certains modèles à l’arrière à la base du hayon, est ajouté.
Seule la GTA ne change pas et conserve son style originel. Car elle est commercialisée sur stock pour quelques mois seulement.
La longueur passe à 4,22m avec les nouveaux boucliers alors que le nouveau dessin du coffre fait passer le volume de ce dernier à 292l.


Les motorisations essence sont toutes reconduites sans modification.
Du coté des diesel, on continue dans les évolutions. Le 1,9l JTDm 140 passe à 150 ch. Si le couple maxi ne change pas (305 Nm à 2 000 t/m) la vitesse maxi progresse à 210 km/h (+4 km/h) et le 0 à 100 tombe à 8,5s (-0,6s).
Au niveau des finitions, on retrouve pratiquement la gamme de l’an passé. L’Impression débute toujours la gamme avec un équipement simplifié. Elle est uniquement disponible avec le 1,6l TS 105 et 120 ch, le 1,9l JTD 100 (seule finition disponible pour ce moteur), le JTD 115 et 1,9l JTDm 126. Les jantes sont en tôle, les rétroviseurs ne sont pas peints, il n’y a pas d’ordinateur de bord, l’autoradio est en option tout comme les antibrouillards avant. En revanche la climatisation manuelle est de série tout comme les rétroviseurs électriques dégivrants.




On trouve ensuite toujours la Distinctive qui offre en plus la radio CD avec commandes au volant, l’ordinateur de bord, la climatisation automatique bizone, le volant et le pommeau cuir, une baguette chromée sur le hayon, les rétroviseurs ton carrosserie, les antibrouillards avant, l’ESP, le régulateur de vitesse et jantes alliage 15 pouces.
Les moteurs sont tous disponibles sauf le 1,9l JTD 100.



Vient ensuite la Sélective qui n’est pas disponible avec les 1,6l TS 105 et 1,9l JTD 100. Elle ajoute à la dotation de la Distinctive le GPS avec radio mp3 Bose kit mains libres et changeur CD, la sellerie cuir mais sans sièges Recaro sport, les vitres arrière électriques sur les versions 5 portes, l’alarme et les jantes alliage 16 pouces.




Malgré son succès, la Ti n’est reconduite que quelques mois ! En accessoire, on peut avoir un volant en faux bois et insert alu.

En Septembre 2005, le 1,9l JTD est abandonné que ce soit en version 100 ou 115 ch. Tous les JTD ont donc été supplantés par des JTDm. A noter que le JTDm 126 devient un 1,9l JTDm 120 sans que cela ne modifie en quoique ce soit sa puissance.
A partir de Septembre 2006, la gamme de finition est complètement refondue. L’impression est remplacée par la Milano, une ancienne série spéciale mais dont l’équipement est un peu plus fourni. En effet, le lecteur CD avec les commandes au volant, les jantes alliage 15 pouces, le volant et le pommeau cuir, les rétroviseurs ton caisse et la baguette chromée sur le hayon sont à présent de série dès ce premier niveau de finition. Elle est proposée sur tous les moteurs sauf le 2,0l TS.



On trouve toujours ensuite la Distinctive. Elle ajoute à sa dotation de l’an passé les jantes alliage 16 pouces et est disponible avec tous les moteurs encore en cours de commercialisation.
La Sélective est toujours au programme et enrichit son équipement de jantes alliage 17 pouces. Elle peut être équipée de tous les moteurs sauf le 1,6l TS 105 ch.
On trouve ensuite une version inédite nommée Design Ti qui reprend le principe de la Ti : proposer un maximum d’équipement tourné vers le sport, toutefois, elle est moins bien équipée que la Ti originelle. En effet, la Design Ti base sa dotation sur la Milano mais elle offre en plus des jantes alliage en 17 pouces et une sellerie spécifique en tissu. Tous les moteurs sont au programme.




A partir de Septembre 2006 (salon de Paris), apparait une option intéressante sur la gamme 147 réservée au modèle les plus puissants. Un nouveau différentiel avant à glissement limité nommé Q2 (par opposition au système à 4 roues motrices chez Alfa nommé Q4) est proposé sur le 1,9l JTDm 150. Il permet d’optimiser la répartition du couple sur le train avant, éviter les effets de couple et limiter mécaniquement le patinage dans les virages pris à grande vitesse.
Les versions ainsi équipées ont d’office un châssis Sport surbaissé, un spoiler sur l’arrière et un échappement chromé. On peut noter que 15 % des clients ont optés pour cette option sur leur 1,9l JTDm en 2007.

Au même moment, une suspension Confort est disponible en série sur les 2,0l TS et 1,9l JTDm et en option sur les autres modèles.
En Mars 2007, la finition Ti est de retour, avec une palette de motorisations plus large : 1,6l TS 120 et 2,0l TS pour les essence et les 1,9l JTDm 120 et 150 pour les diesel. Petite nouveauté toutefois, les versions 5 portes sont aussi au programme. L’intérieur sport en cuir est bien entendu de série (du moins en France) tout comme les jantes 17 pouces au dessin spécifique ainsi que le réglage sport du châssis et l’équipement proche de la Distinctive.




Bien qu’on se rapproche de la fin de carrière de la 147, elle reste un best seller dans la gamme Alfa. En Novembre 2007, la gamme s’élargie encore. Apparu sur la série spéciale Ducati Corse, le 1,9l JTDm 150 passe à 170 ch, mais reste réservé à cette version. Le couple déjà abondant passe à 330 Nm (+ 25 Nm), le 0 à 100 gagne encore 0,5s (8,0s) et la vitesse de pointe est à présent de 215 km/h (+5 km/h).
En janvier 2009, la gamme se restreint drastiquement. La version à 3 portes n’est plus vendue tout comme le 2,0l TS.
Au niveau des finitions, l’épuration est aussi de mise. On ne retrouve plus que la Milano et la Distinctive agrémentées de séries spéciales afin de dynamiser les ventes.
La fin de carrière approche en 2010. Celle qu’on appelle Alfa 149 est attendue mais son remplacement sera fait par la Giulietta (3ème du nom). Toutefois la 147 sera disponible jusqu’en Février 2011 sur stock principalement en Italie. Après plus de 650 000 exemplaires, elle laisse la main à une nouvelle génération d’Alfa. A noter que les GTA représentent à elles seules 462 modèles vendus en France.
Les caractéristiques techniques :
1,6l TS 105 : 2000 - 2010
4 cylindres en ligne 1598 cc de 105 ch à 5600 t/m
Couple de 140 Nm à 4200 t/m
0 à 100 en 11,3s
187 km/h
1,6l TS 105 : 2000 - 2010
4 cylindres en ligne 1598 cc de 120 ch à 6200 t/m
Couple de 146 Nm à 4200 t/m
0 à 100 en 10,6s
195 km/h
2,0l TS 150 : 2000 - 2009
4 cylindres en ligne 1970 cc de 150 ch à 6300 t/m
Couple de 181 Nm à 3800 t/m
0 à 100 en 8,8s
208 km/h
3,2l V6 24 v : 2003 - 2005
6 cylindres en v 3179 cc de 250 ch à 6200 t/m
Couple de 300 Nm à 4200 t/m
0 à 100 en 6,2s
248 km/h
1,9l JTD 100 : 2003 - 2005
4 cylindres en ligne 1970 cc de 100 ch à 4000 t/m
Couple de 200 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 12,1s
183 km/h
1,9l JTD 115 : 2001 - 2005
4 cylindres en ligne 1970 cc de 115 ch à 4000 t/m
Couple de 275 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 9,9s
191 km/h
1,9l JTDm 120 : 2004 – 2010
4 cylindres en ligne 1910 cc de 120 ch à 4000 t/m
Couple de 280 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 9,6s
195 km/h
1,9l JTDm 140 : 2003 – 2005
4 cylindres en ligne 1910 cc de 140 ch à 4000 t/m
Couple de 305 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 9,1s
206 km/h
1,9l JTDm 150 : 2005 – 2010
4 cylindres en ligne 1910 cc de 150 ch à 4000 t/m
Couple de 305 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 8,5s
210 km/h
1,9l JTDm 150 : 2007 – 2008
4 cylindres en ligne 1910 cc de 170 ch à 4000 t/m
Couple de 330 Nm à 2000 t/m
0 à 100 en 8,0s
215 km/h