
L’importance des modèles v8 dans la gamme Ferrari :
Depuis la 308, Ferrari construit et vend avec un énorme succès des modèles plus compactes et plus abordables qui représentent la majorité des ventes. Si les v12 ont lancés et marqués le cheval cabré, les v8 (avec l’aide des v6 sur les Dino) ont permis aux ventes de Ferrari de connaitre une large expansion en doublant la production.
La saga des 308 et 328 a donné une série de modèles, sur environ 15 ans, qui ont été constamment modifiées, améliorées et remis au gout du jour.
Au moment de renouveler un modèle né en 1975, qui a apporté autant de clientèle et de notoriété à Ferrari, la firme de Modèle se doit de proposer un produit parfaitement abouti afin de poursuivre la dynastie des moteurs à v8. Les finances pourraient ne pas se remettre d’un échec commercial à cette époque.

Entre nouvelle technique et évolution :
De la Ferrari 328, il ne reste pratiquement rien en provenance directe dans la nouvelle venue. Tout est jeu de nouveauté et d’évolution. Elle doit venir remplacer une conception qui remonte à 1975 avec la sortie de la première 308. Il est décidé que cette nouvelle Ferrari doit être la plus performante de sa catégorie et se hisser au-dessus du lot des petites sportives de prestige afin d‘assoir le nom de Ferrari bien en haut de l’affiche. Il faut rappeler que la 308 a connu des couacs dans son histoire avec une baisse de puissance terrible au moment de passer à l’injection qui a terni le nom de la firme de Modène.
Le remplacement de la 308 se fait par étape avec une nouvelle étude que doit voir la naissance d’un modèle plus puissant. Le prototype de Ferrari 408 est donc lancé dans les années 80. Son cahier des charges indique un moteur v8 de 4,0l avec un châssis moderne, des matériaux composites et une transmission intégrale. Si le style n’est pas encore évoqué, la technique est complètement mise en avant.

De l’autre coté, Ferrari étudie une autre berlinette à moteur v8, plus modeste, un projet de nouvelle Dino, qui pourrait recevoir une évolution du moteur de la 328 voire même un moteur de seulement 2,8l. Le style en cours d’étude pourrait ressembler à une petite Testarossa afin de créer une identité visuelle dans la gamme. Ce projet vient compléter encore par le bas la gamme Ferrari car les chocs pétroliers ont durablement atteint la marque qui veut proposer des modèles plus abordables et surfer sur le succès de ses modèles v8.

Or les ventes de Ferrari repartent à la hausse dans les années 80 avec le succès de modèles comme la Testarossa et la 328. Tout cela laisse augurer un avenir plus radieux que prévu. Toutefois il apparait très vite que le projet de Ferrai 408 est particulièrement couteux et peut être trop fastueux. Les 2 projets, celui de la 408 et celui de nouvelle Dino vont donc être fusionnés en un seul en conservant en grande partie celui de future Dino déjà très avancé, plus facile à financer.
Le style va donc évoluer de 1980 à 1985 au grès des études en étant toujours proposé par Pininfarina. L’inspiration au fur et à mesure provient de la Testarossa sortie en 1984 qui est un gros succès commercial et propose un style fort encore jamais vu. S’appuyer sur cette identité visuelle forte permettrait d’assurer en partie le succès de la nouvelle petite Ferrari.

Les premiers modèles roulants se concentrent sur la technique, le style étant relégué au second plan.


Au printemps 1988, 4 prototypes été ont produits depuis le début du projet afin de finaliser les choix techniques et effectuer la mise au point. Enfin, avec les derniers modèles, la validation du style arrive.


En ce qui concerne le moteur, le v8 à 90° de 3,4l (3408 cc 85x75) à 32 soupapes est conçu par Ermano Bonfiglioli et Nicola Materazzi à partir du 3,2l de la 328. Le bloc est monté de façon longitudinale en position central arrière. Il se caractérise par son double arbre à cames en tête mais équipée d’une seule courroie crantée au lieu de 2. La puissance est de 300 ch à 7 000 t/m avec un couple de 323 Nm à 4 200 t/m. L’allumage provient de chez Bosh (Motronic 2.5) avec un boitier par rangée de cylindres. Les culasses et le bloc sont en alliage léger alors que les chemises sont en acier revêtues de Nikasil. La lubrification est à carter sec avec un réservoir d'huile de 8 litres.
Une boite manuelle à 5 rapports montée transversalement avec sa grille typique complète le moteur.
L’embrayage est à mono disque sur les tous premiers modèles mais sera rapidement remplacé par un bi disque. On retrouve ce même moteur avec sa boite sur la Mondial T, sortie seulement quelques mois plus tôt. La vitesse maxi est de 275 km/h avec un 0 à 100 en 5,6s.
Le marché américain ou suisse reçoit une version à 295 ch catalysée afin de satisfaire aux normes en vigueur localement.

La nouvelle venue sera nommée à partir de son moteur comme cela se fait chez Ferrari exception faite de la Testarossa. Ce sera 348 pour une 3,4l à moteur v8. Le nom complet de la berlinette au lancement sera 348 TB pour Transversale Berlinetta. La version à ouverte à toit targa sera, dans la logique en vigueur chez Ferrari, nommée 348 TS pour Transversale Spider.
Du fait d’une gestation du projet un peu chaotique, la paternité du style est difficile à attribuer. Aussi bien Lorenzo Ramaciotti que Leonardo Fioravanti ont participé au contribué. Toutefois, le dessin final serait l’œuvre de Mario Vernacchia. Il s’agit d’un subtil mélange d’une 328 modernisée et d’une Testarossa avec ses larges prises d’air latérales et ses feux arrière rectangulaires sous grilles.
La 348 mesure 4,230 m sur une largeur de 1,894, sur une hauteur de 1 ;170 m. L’empattement est de 2,450m et le poids de 1500 kg.
La 348 sera le seul modèle de l’histoire de Ferrari recevant des jantes ne pouvant être montées que d’un côté de la voiture car leur forme particulière génère un vortex.


Une version découvrable avec toit targa venant remplacer la 328 GTS est aussi de la partie. Le châssis est renforcé pour supporter la perte du toit.


Le châssis se décompose en 2 parties et s’avère bien plus évolué que celui de 328. Il y a d’une part l’habitacle composé d’une coque semi porteuse avec des parties soudées et d’autre part un sous châssis auxiliaire sous forme de treillis tubulaire (plus habituel chez Ferrari) qui supporte tout le groupe motopropulseur. Cette dernière innovation a déjà été vu chez Ferrari sur la Mondial T et permet des interventions plus faciles et plus rapides. Ce nouveau système permet de gagner 60% de rigidité en torsion.

La carrosserie est en acier soudé avec quelques pièces boulonnées. Les 2 capots sont en aluminium alors que les bas de caisse, les ailettes de portières et les 2 pare-chocs sont en fibres.

A l’intérieur, on retrouve du cuir en série sur les sièges, les panneaux de portes et le tableau de bord avec un standard de fabrication, depuis la Testarossa, qui a progressé. La direction assistée n’est toujours pas proposée, il s’agit là de la dernière Ferrari sans cette accessoire de série.

La production d’une 348 s’étale sur plusieurs jours. Il ne faut pas moins de 6 heures pour fabriquer un châssis et une carrosserie et 25 jours sont nécessaires à l’usine pour effectuer la peinture, l’assemblage, contrôler et essayer chaque modèle. Seulement 7 à 10 véhicules sortent de l’usine par jour.

1989 – 1993 :
Le lacement intervient dans un contexte particulier pour Ferrari. Enzo Ferrari, son fondateur, est mort quelques mois avant, la 348 est donc le premier modèle de l’ère post Commendatore. Elle est aussi attendue comme le modèle de la relance de la marque car les modèles de la gamme actuelle sont pratiquement tous vieillissant ou ayant subi de nombreuses remises à jours. Le catalogue Ferrari a besoin d’une sérieuse remise à jour face à la concurrence. La présentation intervient au moment du salon de Francfort 1989.
Les premiers essais démontrent que le moteur est un régal alors que la tenue de route peut s’avérer capricieuse parfois même dangereuse dans certaines conditions extrêmes. Délicate, virile, à l’ancienne sont des expressions qui sont souvent utilisées. Elle est sensible au changement de revêtement et au transfert de masse et se conduit moins facilement qu’une Honda NSX qui commence à proposer des aides à la conduite. Sans être mal née, elle démontre qu’elle a bénéficié d’un temps de développement un peu trop court ou qu’elle offre un caractère plus brut de décoffrage. Face à elle, elle rencontre en plus de la NSX la Lotus Esprit et la Porsche 911 entre autres. Si le cout d’entretien s’avère très élevé, elle va s’avérer fiable et plus facile à entretenir que le précédent modèle.
Durant l’année 1990, l’embrayage à mono disque passe à un bi disque.
Au printemps 1991, le système d’injection fourni par Bosh n’est plus le Motronic 2.5 mais le 2.7 avec 2 capteurs sur le papillon au lieu d’un.
Ferrari réagit aux critiques sur la tenue de route en Décembre 1991. Afin de contrer la nervosité de la 348, les 4 amortisseurs sont assouplis alors que les amortisseurs avant sont durcis. Les points d’ancrage de la suspension sont aussi modifiés à l’arrière.
Janvier 1992, la batterie déménage passant de l’arrière à l’avant avec à partir d’Avril de la même année, un alternateur plus gros masqué par une nouvelle plaque de protection inexistante jusque-là.
La finition va aussi être améliorée en 1992 avec le compartiment du coffre avant entièrement recouvert de moquette et peint intégralement en noir. L’assise des sièges va aussi évoluer avec un nouveau dessin et un dossier avec des coutures différentes. La console centrale entre les 2 sièges va aussi perdre son rangement fermant à clé.
La production cesse en 1993 après 2 894 exemplaires de 348 TB et 4 228 exemplaires de 348 TS. Les 2 modèles sont remplacés par une évolution.





1993 – 1995
Fin 1993, Ferrari lance une version améliorée de la 348. Le moteur reçoit une cure de puissance. Il passe à 320 ch (312 pour la version catalysée). Un nouveau système d’échappement est monté, les soupapes d’admission sont plus grandes, le taux de compression est augmenté, la pression de carburant est augmentée et le calage des arbres à cames est différent. Le réservoir de carburant a été réduit afin de fournir un peu plus d’espace. La commande de boite a été améliorée. Les moyeux arrière sont différents. Visuellement, on voit aussi plus d’ailettes sur les collecteurs d’air.
Le châssis gagne 25 kg selon Ferrari mais pas sur la balance.

Les 2 carrosseries, coupé et targa, sont reconduites mais sont renommées à présent GTB et GTS, le G signifiant Gran. On les reconnait immédiatement depuis l’extérieur par les bas de caisse intégralement peints ton carrosserie à présent, à la calandre avec son cheval cabré chromé et une nouvelle grille à 9 barres au lieu de 5. Un mini spoiler sur l’avant a été ajouté à celui déjà existant. Le capot moteur est désormais intégralement peint ton carrosserie.





A l’intérieur, il y a aussi quelques mordications, mais toujours pas de révolution. Un mini soufflet de levier de vitesse est ajouté, le volant garde le même dessin mais les coutures sont différentes. Le pédalier, sauf l’accélérateur, est en alu et la partie supérieure des panneaux de portes est désormais lisse au lieu de striée.




Ferrari profite de ce lancement pour ajouter à la gamme 348 une version cabriolet intégrale avec toit en toile souple nommée 348 Spider. La capote est manuelle. La marraine de ce modèle est Sharon Stone.




La production stoppe rapidement dès 1995 pour faire place à la F355. On dénombre 222 GTB, 218 GTS et 1146 Spider. Au total, la 348 a été produites à 8 708 exemplaires.
Les caractéristiques techniques :
TB / TS : 1989 - 1993
V8 à 90°
2 double arbres à cames en tête 4 soupapes par cylindres
85x75 3405 cc
Taux de compression 10,4
300 ch à 7200 t/m
32,3 m/kg à 4200 t/m
1393 kg (TB)
274 km/h
0 à 100 : 5,9s
Km départ arrêté : 25,6s
GTB / GTS /Spider : 1993 - 1995
V8 à 90°
2 double arbres à cames en tête 4 soupapes par cylindres
85x75 3405 cc
Taux de compression 10,8
320 ch à 7200 t/m
32,8 m/kg à 5000 t/m
1440 kg (TB)
280 km/h
0 à 100 : 5,4s
Km départ arrêté : 24,4s
Ferrari 348 Série Spéciale :
Réservée au marché nord-américain, basée sur les 348 TB et TS de 1992, la Série Spéciale est une sorte de série limitée à 100 exemplaires numérotés (35 TB et 65 TS). Elle est présentée lors du salon de Los Angeles.
Ces modèles ont reçu un moteur poussé à 312 ch toujours avec un catalyseur. L’étagement de boite a été revu permettant un à 0 100 en 5,3s. De nouveaux pneus sont montés en série (Pirelli P Zero) et la voie arrière a été élargie de 50mm.
Côté esthétique, les bas de caisse sont tons carrosserie et la grille des feux arrière a disparue. Les sièges ressemblent à ceux de la F40 mais recouvert de cuir et sont en carbone Kevlar.
Face au succès, une petite série de 12 à 15 nouveaux modèles ont été produits en 1993 avant l’arrivée des versions GTB/GTS.



Ferrari 348 GT Compétizione :
Une petite série de 50 exemplaires de 348 dédiée à la compétition client a été mise en vente en 1994. Cette décision sera un précédent chez Ferrari qu’on va retrouver chez le constructeur et qui commence déjà à faire les beaux jours de Porsche par exemple.
L’idée est de proposer une version radicale, plus poussée, mais toujours homologuée sur la route dont la vocation est d’avoir une carrière sur circuit. La base du modèle Competizione (parfois nommé GTC) est exclusivement la GTB. Cette dernière reçoit un échappement intégralement revu pour un gain de 10 ch poussant la puissance à 330 ch. Elle est équipée de jantes Speedline, de sièges baquets dans le style de la F40 et de nombreuses pièces en kevlar ou carbone afin d’alléger le tout de 200 kg.




Ferrari 348 Challenge :
Autre idée de Ferrari pour proposer une version prête à courir de la 348, la version Challenge permet de modifier une 348, que ce soit TB ou TS, pour l’homologuer aux courses sur piste à partir de Septembre 1992.
Le kit se compose de plusieurs éléments. On y trouve un volant Momo, un pédalier alu, 2 sièges un arceau des harnais le tout de chez OMP, un extincteur, un coupe circuit, un échappement sport, des protections pour les phares avant, des prises d’air pour refroidir les freins. Il était à faire poser par un concessionnaire nécessitant 60 h de main d’œuvre. Le kit seul était facturé 18 000 francs sans le montage.



La pose de ce kit permettait l’inscription dans le Challenge Ferrari 348 où le reste des composants (moteurs, suspensions, freins) devaient rester strictement d’origine. Seules les plaquettes de freins et les réglages des trains roulants étaient libres.

Une fois cette compétition devenue obsolète après le lancement de la F355, nombreux sont les propriétaires qui ont retirés le kit pour remettre en état d’origine leur 348, une minorité l’ayant conservés tel quel.
A noter que ce mini championnat monotype s’est ensuite poursuivi avec toutes les générations de Ferrari v8 à moteur central (F355, 360 Modena, …).

A l’origine, l’usine produit 32 TB et 13 TS pour le challenge américain de 1993. Le challenge européen sera lui alimenté par les véhicules des clients qui auront fait modifier leurs 348 par un concessionnaire. En tout, 3 championnats 348 Challenge ont existés avec un début d’activité en 1993 : un aux USA qui débute en fin d’année avec très peu de courses, un pour l’Italie et la Suisse (Monza en Mars, Vallelunga et Santamonica en Mai, Mugello en Juin, circuit Enzo et Dino Ferrari en Juillet et les finales au Mugello en Octobre) et un dernier pour Allemagne, France, Bénélux et Autriche (Magny Cours en Avril, SPA Francorchamps en Mai, Zetweg en Juin, Zandvoort en Juillet, Nürburgring en Septembre et les finales au Mugello en Octobre avec l’autre championnat européen).

En 1994, un vrai championnat aux USA débute alors qu’en Europe, 3 championnats sont créés : le West Europe (France, Belgique Pays Bas, Angleterre et une partie de la Suisse), Europe du sud (Italie avec une autre partie de la Suisse) et le dernier Europe centrale (Allemagne, Autriche et la dernière partie de la Suisse).
Pour 1995, avec l’arrivée de la F355 et de son Challenge, quelques 348 participent aux courses mais ce sera la dernière année de leur engagement.
Ferrari 348 GT Competizione Michelotto :
Michelotto, préparateur italien préféré de Ferrari, est missionné par Ferrari pour préparer des 348 en vue de courir dans divers championnats. One modèles vont être nommés 348 GT Competizione. Neuf d’entre elles vont atterrir directement dans des collections privées et seulement 2 vont se destiner aux courses d’endurance afin d’affronter les Porsche 911 RSR sur piste.
La base de ces modèles est la 348 Compétizione proposée par Ferrari et seront produites entre 1993 et 1994.



Ferrari 348 GTC-LM Michelotto :
Michelotto a aussi préparé 3 exemplaires destinées principalement au Mans. Le moteur passe à 360 ch, les sièges proviennent de la F40, les vitres sont en lexan, les capots sont en alu, les portes et pare chocs en fibre, les freins sont des Brembo avec des jantes Speedline en magnésium de 18 pouces, les suspensions sont des Koni, le châssis est renforcé et un aileron est monté pour gagner en appui à haute vitesse.




Ferrari 348 GT Simpson :
L’écurie anglaise Simpson modifié une 348 TB pour en faire un véhicule homologué pour les courses d’endurance. En plus de la préparation moteur elle bénéficie d’une boite Hewland permettant des passages de rapports plus rapides.
On la voit en 1993 au Mans mais ne participe pas car elle est accidentée durant le warm up. Elle sera régulièrement engagée dans diverses courses d’endurance sous différentes couleurs jusqu’en 1997.

Ferrari 348 Francorchamps Beurlys :
Préparée par le garage belge Francorchamps, une 348 TB a été allégée de 235 kg, avec des portières en matériaux composites (carbone / Kevlar), des vitres et la lunette arrière en perspex, des feux arrière rectangulaires ronds de type 328, un arceau en aluminium, des sièges baquets avec harnais et un système d'extincteur automatique. Un réservoir à remplissage rapide a été installé à l'avant de la voiture, un fond plat a été également construit afin d'augmenter l'effet de sol. Le moteur a lui aussi été modifié et préparé au niveau des arbres à cames et des pistons, le collecteur d'échappement est de type compétition, le volant moteur allégé et un embrayage de compétition a été installé.

Ferrari 348 Safety Car :
Une 348 TB a été utilisée en tant que voiture de sécurité par la société CEA sur le circuit de Monza en Italie. Elle a été la seule 348 utilisée à cette fin. Elle a été offerte par le pilote de F1 Gerhard Berger en remerciement suite à une intervention sur l'incendie de sa Ferrari lors du Grand Prix de Saint-Marin à Imola, en 1989.


Ferrari 348 Zagato Elaborazione :
Le carrossier Zagato aurait modifié 9 unités de Ferrari 348 en modifiant le style. Ces modèles ont un double bossage sur le toit typique de Zagato, de nouvelles aérations sur les ailes arrière, une suppression des ailettes sur les portières, un capot arrière revu avec moteur apparent, un changement de la calandre arrière, une modification de la calandre avant (parfois différente entre chaque exemplaire), une trappe à essence apparente avec un look compétition et 4 nouvelles jantes.
A l'intérieur, on retrouve quelques petites modifications comme l'autoradio en hauteur au niveau du rétroviseur central, l’intégration d'un GPS à la place de l'autoradio d'origine, des sièges plus enveloppants sur les côtés et l’ajout d'alcantara dans l'habitacle sur le volant, la console centrale...



Koening F48 :
Koening a aussi modifié des 348 TB ou TS en reprenant la sauce déjà appliquée aux Testarossa. Le kit carrosserie est extravagant dans un style très F40 alors que le moteur reçoit un double turbo pour une puissance de 520 ch et une vitesse de pointe de 320 km/h.




348 Barchetta :
Une modèle unique réalisé à parti d’une 348 TB accidentée existe sous forme de barquette de course.



F140 :
Durant le développement de l’Enzo, Ferrari utilise des 348 pour réaliser son étude. Trois prototypes sont construits recevant diverses versions do moteur de l’Enzo. L’avant est celui d’une 348 alors que l’arrière est celui d’une F355 avec un intérieur de 360 Modena sur un châssis allongé qui reçoit le v12.
Les 3 prototypes sont nommés M1, M2 et M3 (M pour Mulet). Les M1 et M2 sont conservés par Ferrari qui expose parfois à Maranello la M1 (la noire).


Si personne n’a vu la M2 depuis des années, la M3 (la rouge) a été vendue aux enchères à 2 reprises pour 195 000 puis 750 000 € en 2011. Le numéro de châssis fait apparaitre qu’il s’agit d’une 348 TB.




348 Speedster :
Une version Spider de la 348 basée sur une TB a existée grâce à l’intervention de Car Agency, un carrossier allemand.

348 Police colombienne :
Une 348 a eu une existence un peu particulière. Elle débute sa carrière comme une TB noire de 1991 appartenant à un trafiquant colombien. La voiture est saisie en 2007 et n’arrive pas à trouver preneur aux enchères. Elle finie repeinte aux couleurs de la police nationale.

