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Je me demande s'il n'y aurait pas aussi un problème de joint de culasse vu qu'il y a consommation de liquide de refroidissement. Par contre, pas de trace de mayonnaise sur le bouchon d'huile ou sur la jauge à huile. Je m'explique.
Depuis que j'ai cette Ypsilon, je sens une odeur de liquide de refroidissement dans l'habitacle, uniquement dans les premières minutes de fonctionnement du moteur et seulement si le chauffage est mis en service.
Dans un premier temps, cherchant une fuite, j'ai constaté que le niveau de LDR dans le vase d'expansion accolé au radiateur baissait régulièrement (vérification faite à froid). Au passage, je précise que le véhicule a été livré avec un niveau de LDR bien au-dessus du repère MAXI. A chaud, le niveau monte puis redescend lorsque le ventilateur se met en route.
Mon concessionnaire a confirmé une légère fuite sur le radiateur de chauffage en faisant un test de mise en pression du circuit de refroidissement.
L'ancien propriétaire m'a dit que le calorstat avait été changé mais il ne sait plus pourquoi. Se serait-il bloqué au point d'empêcher le LDR d'être dirigé vers le radiateur principal et de créer une surpression qui aurait endommagé le radiateur de chauffage ?
Alerté par certains messages sur le net, j'ai poussé mes investigations.
Sans le bouchon du vase d'expansion, moteur démarré à froid, voilà ce que ça donne :
1 - au début, le LDR s'échauffe doucement et, si le chauffage n'est pas réglé à zéro, est dévié vers le radiateur de chauffage (ce qui est normal) ; odeur de LDR dans l'habitacle.
2 - au fur et à mesure que la température approche des 75° (estimation car le thermomètre n'a que les repères 50° et 130°), le niveau de LDR monte dans le vase d'expansion et finit par déborder ; de toute façon, il était trop rempli....
3 - entre 75 et 80°, le calorstat semble s'ouvrir pour diriger le LDR vers le radiateur principal ; à ce moment là, de grosses bulles éclatent dans le goulot du vase d'expansion.
4 - vers 80°, le ventilateur se met en route, ce qui a pour effet immédiat de faire baisser partiellement le niveau de LDR dans le vase d'expansion et de faire disparaître les bulles ; dans l'habitacle, il n'y a plus d'odeur de LDR.
Si je laisse le moteur tourner sans le bouchon du vase d'expansion, les étapes 3 et 4 vont se répéter mais petit à petit il n'y aura plus de bulles à la réouverture du calorstat.
Habituellement (bouchon en place), l'odeur de LDR disparaît quand le moteur atteint sa température normale de fonctionnement et ce, jusqu'au prochain démarrage avec moteur froid et suffisamment refroidi.
Est-ce que les bulles sont dues à la petite fuite au niveau du radiateur de chauffage ou alors, comme je le crains, à une fuite du joint de culasse, entre chambre de combustion et circuit de refroidissement ?
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S'il y a fuite de gaz vers le circuit de refroidissement, il y a surpression. Tant que le calorstat n'est pas ouvert, cette surpression s'évacue par le trou du radiateur de chauffage (et a peut-être créé ce trou), ce qui explique que les durites ne sont pas dures. Lorsque le calorstat s'ouvre, la surpression part vers le radiateur principal et le vase d'expansion. Au bout de quelques minutes, on ne constate plus de bulles parce que la fuite du joint de culasse ne doit pas être trop importante : la surpression s'évacue par micro-bulles à peine visibles.
Pour ce problème, je vois 2 antécédents possibles :
- claquage du joint de culasse, surpression dans le circuit LDR, percement puis fuite du radiateur de chauffage ; remplacement du calorstat sans effet puisque joint de culasse HS ; vente du véhicule...
- blocage du calorstat, surchauffe du moteur, déformation du joint de culasse, surpression dans le circuit LDR, percement puis fuite du radiateur de chauffage ; remplacement du calorstat sans effet puisque joint de culasse HS ; vente du véhicule...
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Mon diagnostic tient-il la route ?
Comment confirmer ce diagnostic : prise des compressions ?
Merci à tout ceux qui me répondront. A suivre.
Édité le 25/12/2014 pour mise à jour/conclusion du sujet et éviter toute confusion avec l'Elefantino Rosso de 03/1999 acquise d'occasion en 09/2005 et qui est toujours en ma possession à ce jour.
Suite à la découverte de vices cachés sur cette Elefantino Rosso de 07/1999 acquise d'occasion en 02/2005, le vendeur professionnel a été contraint de la reprendre en 08/2005.
Pour obtenir gain de cause, il aura fallu passer par :
- un contrôle technique volontaire mettant en évidence un choc arrière mal réparé (maquillé) ;
- une ouverture de dossier sinistre auprès de mon assurance de Protection Juridique ;
- une expertise contradictoire mise en place par l'expert missionné par ma PJ.