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Fiat redresse la tête grâce au carton de la Grande Punto, Alfa Romeo a été sauvée par le succès de la 156, depuis remplacée par la 159. ET quid de Lancia ? Là le tableau plus sombre, sa gamme se résumant à quatre modèles. Jolie et chic, la petite Ypsilon ne se vend bien qu'en Italie (et génère peu de marges). Minispace Fiat Idea rebadgé, plus cossu, la Musa souffre des méventes du segment. Atypique, la grand Thesis est un bide, payant son style "particulier" et ses tarifs trop élevés. Quant au monospace Phedra, il ne se vend guère mieux que ses cousins C8 et 807, qui eux-mêmes n'affichent pas de résultats flamboyants. Le passage de Lancia du statut de marque sportive à celui de marque chic a clairement échoué. Les optimistes se diront qu'au moins quand on touche le fond la piscine, on ne peut que remonter. Les raisons d'espérer sont là. La sortie de convalescence du groupe Fiat lui permet de se consacrer à sa filale. L'espoir vient du concept de coupé Fulvia (présenté en 2003, déjà), dans le pur style néo-rétro, que les fans de la marque rêvent de voir dans la rue. Mais le retour en forme de Lancia passe par la future Delta, berline compacte qui offre enfin une descendance à un modèle éponyme à succès (tant au niveau des ventes qu'en compétition). Ne manquant pas de personnalité, le concept présenté au Mondial est séduisant. Sauf que le modèle de série n'arrivera que dans deux ans. Le client aura-t-il la patience d'attendre jusque là ? Lancia y croit, recrutant pour "assurer l'avenir".
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