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Lancia / Autobianchi Y10

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:43 am
par Lancia_Net
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Le marché de la petite voiture chic ne fait pas de gros volumes mais existe bel et bien surtout depuis qu’une certaine Mini remplit les beaux quartiers des villes et ose parfois s’aventurer sur les routes. D’autres comme la Renault 5, ont prouvées qu’une gamme bien articulée autour d’un bon concept pouvait se vendre à des millions d’exemplaires. De plus en plus de constructeurs proposent des modèles de plus en plus petit avec des motorisations modestes mais aussi parfois vitaminées tout en proposant des lignes tendances. Lancia, après avoir lancée une berline compacte chic avec sa Delta, s’attaque au marché des petites de manière frontale. Jusque là, dans le groupe Fiat, c’était à Autobianchi, laboratoire grandeur nature de Fiat, que revenait cette tache de la petite citadine chic. L’A112, depuis 1969, est l’une des pionnières dans le domaine de la citadine chic et pratique, pouvant être motorisée de façon plus méchante, pouvant recevoir des finitions plus valorisantes voire luxueuses. Une véritable anti Mini en puissance. Toutefois Autobianchi n’existe plus que pour les marchés italien et français au début des années 80 mais en conservant un succès qui ne se dément pas sur ces 2 territoires, malgré une gamme qui se résume à un seul et unique modèle qui n’est plus de toute première jeunesse. Depuis 1969, Autobianchi ne possède plus vraiment de gamme et se rapproche déjà de Lancia qui contrôle directement la marque à 100%. Fiat, qui a absorbé ces 2 marques à la fin des années 60, veut les rapprocher et les distinguer sur le marché de la voiture luxueuse mais abordable. Puis petit à petit à partir de 1975, les Autobianchi laissent la place aux Lancia (sauf en Italie et en France à la demande de l’importateur), début d’une mort annoncée. A noter que L’Y10 ne met pas à la retraite l’A112 immédiatement qui poursuit sa carrière.

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A112 Abarth

Une conception selon la logique de groupe :
Il est donc plus que temps pour le groupe Fiat de renouveler ce modèle. Logique de groupe oblige, La banque d’organe va être mise à contribution. Suivant le même principe que la Delta quelques années plus tôt qui avait héritée d’une plate forme de Fiat Ritmo revue et corrigée, La nouvelle petite du groupe va reprendre les dessous de la rustique mais efficace Fiat Panda qui a déjà fait ses preuves mais avec une touche particulière, propre à Lancia. En effet, la partie technique avant (suspensions et transmission) est repris de la Panda mais la partie arrière, malgré un empattement identique, est nouvelle. Une toute nouvelle suspension arrière plus sophistiquée est développée afin d’offrir plus de confort. Elle équipera dans les mois à venir la Panda.

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Niveau motorisation, un tout nouveau moteur est introduit dans le groupe Fiat par ce nouveau modèle. Et à nouveau modèle novateur, nouveau moteur novateur. Petite cylindrée mais haut rendement, simplicité d’entretien, économie d’usage et robustesse sont les principales caractéristiques de ce nouveau groupe propulseur baptisé F.I.R.E. (Fully Integrated Robotized Engine) qui va faire les beaux jours de bon nombre de modèles du groupe Fiat (Fiat Panda, Fiat Uno). Ce moteur va s’illustrer particulièrement sur sa robustesse car en cas de casse de courroie de distribution, la forme particulière de la culasse permet de ne pas abimer les soupapes : un simple changement de courroie et le moteur repart sans autre forme de procès sans aucune autre couteuse et habituelle réparation.
Toutes les boites de vitesses associées aux moteurs sont à 5 rapports alors que dans les modèles de faible taille, il n’est pas rare de n’avoir encore qu’une simple boite 4.

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Tout comme l’A112, la nouvelle venue sera une 3 portes uniquement de très petite taille. De même elle sera vendue sous les 2 marques selon les pays : Autobianchi pour l’Italie et la France et Lancia partout ailleurs. Elle abandonne la numérotation débutant par A mais se nommera Y10. Le style est lui aussi très novateur et fera couler pas mal d’encre, principalement à cause de la partie arrière avec son hayon vertical et noir mat en matière plastique quelque soit la couleur choisie pour la carrosserie. Les lignes sont tendues vers l’arrière et son hayon si particulier et l’effet est sans fioriture, tout dans la simplicité avec un effet très lisse. Les grands feux avant sont dans le bon ton des années 80 tout comme l’intégration des boucliers en matière plastique, les larges feux arrière qui s’étendent comme un bandeau ou les divers touche de noir mat. Dans la série originalité, l’unique essuie glace avant est à noter. La surface vitrée est importe laissant une visibilité sans défaut.
Le résultat est un CX de 0,31 qui revient au centre de style maison après 3 ans d’études alors que Giugiaro et Pininfarina étaient aussi en charge du dossier. Le résultat est une auto aux dimensions réduites pour 4 personnes (des enfants pour l’arrière de préférence) et un coffre relativement petit mais un habitacle chaleureux avec une bonne accessibilité aux places arrière.

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La série 1 : 1985 / 1989

La présentation officielle se fait au salon de Genève de 1985 en Mars pour une commercialisation immédiate. La gamme se compose de 3 modèles lors du lancement.

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La version de base est l’Y10 Fire. Elle est équipée du tout nouveau moteur Fire dans une version 999 cm² pour 45 ch. La finition intérieure est la plus dépouillée de la gamme mais elle n’est pas pour autant complètement monacale avec un minimum qui est parfois ce que proposent les concurrentes en milieu de gamme. Les sièges en tissus sont toujours accompagnés d’une moquette complète au sol, les feux avant sont à lampes halogènes, les vitres arrière s’entre-ouvrent, une lunette arrière dégivrante, des appuis têtes avant. Il est possible de commander sur toute la gamme une instrumentation plus complète en option et même de l’avoir avec affichage digital (option originale qui se répand dans les années 80).

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Instrumentation de série

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Instrumentation en option

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Instrumentation digitale

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Y10 Fire

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Pour ceux qui souhaitent plus de puissance, une version à 55 ch est proposée équipée du moteur de la Fiat 127 et est nommée Y10 Touring. La finition fait un bon en avant avec un équipement en nette hausse. On retrouve un intérieur recouvert d’Alcantara chers à la marque pour démarquer ses modèles les plus haut de gamme sur les sièges et les panneaux de portes ainsi que des équipements encore rares sur des modèles aussi d’aussi petite taille. On trouve en série les feux anti brouillard avant, et en option on peut demander les vitres avant électriques, les vitres arrière électriques, la centralisation des portes, des laves phares ou des jantes alliages en plus des habituels toit ouvrant, peinture métallisée ou encore banquette fractionnable.
Certains équipements sont dignes des catégories supérieures ou encore totalement inconnu à ce niveau de gamme afin d’affirmer haut et fort que l’Y10 peut être équipée comme une berline.

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Y10 Touring

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Enfin, la vague GTI et petites sportives étant toujours d’actualité, une Y10 bien vitaminée est proposée pour coiffée la gamme. Le moteur de la Touring est repris avec l’ajout d’un turbo IHI, d’un radiateur d’huile et d’un échangeur pour offrir 85 ch par l’intermédiaire d’un carburateur double corps Weber. Certes la puissance n’est pas énorme mais le poids plume de l’Y10 turbo suffit à offrir de belles performances malgré une motricité mise à mal par un turbo brutal. Le 0 à 100 prend 9,5s et la vitesse maxi est de l’ordre de 180 km/h.
Extérieurement, cette version se distingue par ses liserets rouge sur les pare chocs d’un modèle différent plus enveloppants et plus massifs ainsi qu’à ses jantes alliages au dessin spécifique. A l’intérieur, un volant inédit au dessin plus sportif est de série avec des sièges plus enveloppants et une instrumentation de bord plus complète.

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Instrumentation spécifique à la Turbo avec son indicateur de pression de turbo

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Instrumentation en option

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Instrumentation digitale spécifique à la turbo

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Y10 Turbo

Si l’Y10 est plutôt bien accueillie par le public, elle ne rencontre pas un succès commercial immédiat. Les acheteurs d’une citadine chic et un peu plus chère qu’une autre citadine de taille équivalente ne courent pas les rues. En même temps, la concurrence n’est pas énorme sur ce créneau des très petites chics car le marché n’existe pas encore réellement. Les campagnes de publicité vont insister sur le coté innovant de l’Y10.

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:44 am
par Lancia_Net
Dès 1986, après une première année de commercialisation, la gamme est modifiée pour janvier.
Le modèle d’entrée de gamme est toujours l’Y10 Fire. L’équipement est revu légèrement à la baisse avec la suppression de vides poches entre autres et d’un tableau de bord simplifié afin de proposer un prix d’appel plus bas. La grille de calandre sur ce modèle n’est plus entièrement chromée mais elle devient noire mat. Au niveau des feux arrière, un seul anti brouillard et un seul feu de recul sont proposés.

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Une nouvelle version apparaît sous le nom d’Y10 Fire LX. Il s’agit en fait de la Fire de 1985 avec un équipement enrichit qui se rapproche de celui de la Touring avec un intérieur en Alcantara. Ainsi on peut bénéficier du moteur Fire et d’un équipement complet.

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Y10 Fire LX

L’Y10 Touring, tout comme la version Turbo sont toujours au catalogue mais proposent un équipement enrichi avec l’ajout des vitres avant électriques de série, la fermeture centralisée et la montre à affichage digitale. L’Y10 Turbo propose en plus la climatisation avec régulation automatique, selon les pays.
Toutes les Y10 peuvent recevoir un volant réglable en hauteur en option, équipement encore une fois rare qui plus est sur une auto d’un si petit gabarit. Les ventes décollent enfin, le succès débute.

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En octobre 1986, la gamme s’enrichit encore une fois d’une nouvelle version, encore une fois innovante, inédite et pratiquement sans concurrence. Une version 4x4 nommée Y10 4WD équipée du moteur Fire mais avec une puissance de 50 ch (+5 ch) est mise en vente. Elle reprend ce qui se fait sur sa proche cousine la Panda 4x4 mais avec une transmission inédite, plus sophistiquée, intégrant une commande électropneumatique et des rapports de boite un peu plus courts. Par un simple bouton, on passe d’un mode traction à un mode 4 roues motrices. Cette opération se fait moteur en marche et jusque 55 km/h. Si vous roulez au-delà de cette limite, c’est à votre retour sous les 55 km/h que les roues arrière seront embrayées. A la coupure du moteur, le système se désactive de lui-même. Attention toutefois à ne pas rouler sur route ouverte en mode 4x4 car il n’y a pas de différentiel central. Une protectin sous le moteur est ajoutée afin de la protéger lors des escapades en tout chemin. De nombreuses modifications techniques sont aussi apportées à ce modèle. Afin d’intégrer cette transmission intégrale, la suspension arrière est inédite par rapport aux autres Y10, identique à la Panda 4x4 (essieu rigide + ressorts à lames). Les suspensions sont à gaz d’origine et la largeur des pneus est plus conséquentes (pneus en 155/70 SR 13 au lieu de 135 R13), ce qui va de paire avec une garde au sol rehaussée. Les jantes ont un dessin spécifique et peuvent être équipées soit de pneus hiver, soit de pneus au dessin asymétrique spécifiques aux modèles à 4 roues motrices. Enfin la direction est un peu moins directe.
Des protections latérales sur la carrosserie viennent alourdir un peu le style mais servent à mieux protéger l’Y10, le volant est celui de l’Y10 Turbo et le revêtement des sièges est inédit. Il est possible de commander en option le toit ouvrant, les vitres avant électrique, la banquette arrière 50/50 ou la centralisation des portes.
Cette version complète un début de gamme à 4 roues motrices avec la Delta et la Prisma qui deviennent de plus en plus en vogue en cette fin des années 80.

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Y10 4WD

Les ventes d’Y10 vont être soutenues par de nombreuses séries spéciales. La première à apparaître est pour l’année 1986.

Pour la France, une série spéciale Y10 Yearling est porposé sur la base de l’Y10 Turbo à partir de février. Elle se reconnaît facilement à ses protections et extensions d’ailes inédites en matière plastique noire toujours souligné du liseret rouge des Turbo. Le hayon, s’il reste noir, est désormais surmonté d’un mini bequet et intégrer une plaque de finition en plastique et les flanc, à l’arrière, intégrent un logo ‘Turbo’. Le seoncd rétroviseur extérieur est offert de série. Le prix de vente passe à 66 000 Frs (+ 5000 par rapport la Turbo de série). A noter que les jantes alliages sont d’un dessin différent qui rappel ce qu’on retrouve sur la gamme Lancia pour les modèles les plus haut de gamme.

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Y10 yearling

En 1987, la voiture la plus vendue en Italie est l’Y10 avec plus de 150 000 unités immatriculées.

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En 1987, dès février, une version baptisée Y10 Fila est proposée en partenariat avec la marque de vêtements de sport. Elle est plus particulièrement destinée aux plus jeunes. La base est une Y10 Fire recouverte d’une teinte blanche unie sur les boucliers aussi et jusqu’à la porte du hayon habituellement noir. Des lignes courent le long de la carrosserie. L’intérieur est traité en tissu rouge spécifique avec logo Fila. Le succès de cette première série spéciale est au rendrez vous immédiatement.

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Y10 Fila

Vu le succès remporté par la série spéciale Fila, toujours en 1987, 2 autres séries spéciales sont lancées pour cette année.

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En juin, c’est au tour de l’Y10 Martini d’être commercialisée. Cette série spéciale est basée sur une Y10 Turbo livrée uniquement en blanc (enjoliveurs compris repris de l’Y10 Fila) afin de célébrée les victoires de l’écurie Lancia avec sa Delta en championnat du monde des rallyes et de son sponsor principal. La carrosserie arbore des lignes rouges et bleues afin de rappeler la décoration des voitures de rallyes. Les jantes alliages sont disponibles en option. A l’intérieur, on retrouve les bandes rouges et bleues sur les sièges et les panneaux de portes avec un tableau de bord simplifié de la version Fire et une moquette bleue.

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Y10 Martini

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En octobre c’est au tour de l’Y10 Missoni d’être distribuée. La version qui sert de base est l’Y10 Fire LX. La teinte unique disponible est un bleue dit Memphis métallisé, accastillage chromé, intérieur en Alcantara noisette pour les panneaux de portes et le tableau de bord alors que les sièges sont en velours à motif multicolore. La moquette est coordonnée avec la couleur de la carrosserie. C’est Ottavio Missioni qui signe ce modèle (styliste) à l’élégance toute italienne. Le prix de cette Missoni est 1000 Frs supérieur à la LX de série (50 800).

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Y10 Missoni

Ces premières séries spéciales de l’Y10 vont lui faire connaître un gros succès en proposant des versions bien équipées et un peu plus abordables que la version de série dont dérives ces modèles tout en ciblant de façon large le public : La Fila pour les jeunes avec un look plus étudié dans un modèle économique, la Martini pour les sportifs avec sa référence aux voitures de rallyes et la Missioni pour les fashions victimes et les femmes.

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Pour certains marchés comme la Suisse l’Allemagne ou l’Autriche où les nomes anti pollution sont les plus poussées, la version Turbo est difficile à homologuer voire même impossible. A partir de décembre 1987, une version 1300 à injection est proposée afin d’offrir une version plus sportive dans la gamme que la Touring. Le moteur est une évolution du Fire 999 cm² à 1297 cm² mais alimenté par injection électronique et pot catalytique. La puissance est de 72 ch avec une présentation du même niveau que la Turbo à part des bandes latérales rajoutées tout en bas sur les 2 flancs. Si cette version est moins brutale, elle a le mérite d’être plus souple à conduire, plus sobre et tout aussi performante malgré le petit déficit de puissance (72 ch au lieu de 85 pour la Turbo). La suspension est légèrement plus souple mais reste ferme. L’instrumentation est celle proposée en option sur les autres modèles mais sans l’économètre.

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Y10 1.3 ie

En mars 1988, une seconde série d’Y10 Fila est proposée. Cette fois ci, la carrosserie peut être proposée en noire (mais cette couleur sera peu choisie) en plus du blanc. L’intérieur est toujours en rouge sur la version à carrosserie noire mais il passe en bleu sur la version peinte en blanc.

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Y10 Fila 1988

Durant l’année 1988, on retrouve au catalogue français 2 séries spéciales qui viennent clorent la distribution de cette série d’Y10.

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L’Y10 Avangarde est équipée du moteur Fire 1000 à carburateur, d’un toit ouvrant, de jantes alliages au dessin façon Y10 Turbo Yearling.

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Y10 Avangarde

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L’Y10 Chic soigne son équipement avec une calandre a entourage blanc et des jantes alliages.

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Y10 Chic

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:45 am
par Lancia_Net
La série 2 : 1989 / 1992
Avec l’année 1989 viennent les premiers gros changements de la gamme Y10. Pour la France, Autobianchi cède la place à Lancia mais continue à s’appeler Autobianchi en Italie.

En ce qui concerne l’esthétique de la série 2, tous les modèles ont droit à des clignotants blancs et non plus oranges. Toutes les versions ont 2 feux de recul et d’anti brouillard, ce qui n’était pas le cas sur les versions les plus abordables. La planche de bord est retouchée. La grille de calandre évolue dans son dessin. Les enjoliveurs adoptent un dessin différent.

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La version de base reste la Fire dont le moteur n’évolue pas et reste à carburateur. Elle se reconnaît à sa grille de calandre noire mat alors que les autres modèles ont une calandre à l’aspect chromée.

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Instrumentation de la version de base

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Instrumentation en option

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Y10 Fire

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L’Y10 Fire LX ie remplace la version Fire LX. Le petit moteur Fire passe à l’injection catalysée et augmente sa cylindrée en passant à 1108 cm². La puissance prend quelques cheveux lui donnant plus d’allant pour atteindre les 57 ch. Ce moteur remplace celui qui équipait les versions Touring jusque là dans la gamme.
Les sièges sont en tissus ou en Alcantara en option par contre le tableau de bord et les panneaux de portes sont en Alcantara en série. La partie inférieure des pare choc est peinte dans la couleur de la carrosserie.

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Y10 Fire LX ie

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Si l’Y10 Turbo disparaît du catalogue, elle est remplacée par une nouvelle version sportive afin de ne pas laisser de trou dans la gamme. L’Y10 GT ie adopte une nouvelle version de 1301 cm² du Fire qui n’en fini plus de se multiplier chez Fiat. L’injection est bien entendu au programme pour une puissance de 78 ch. La présentation est la même que la Turbo. Cette version est la dérivée non catalysée de l’Y10 1300 qui se vend dans certains pays à la place de la Turbo non commercialisée. Les jantes adoptes un nouveau dessin plus moderne et plus épuré qu’on trouve sur les dernières Lancia sortie pour 1989 (La Dedra en particulier).

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Instrumentation de série

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Instrumentation en option

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Y10 GT ie

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De son coté, la version 4 roues motrices évolue aussi. La 4WD devient la 4WD ie en troquant son moteur Fire pour la nouvelle version 1100 qui équipe désormais la Fire LX ie. C’est le seul modèle de la gamme à ne pas connaître le léger changement de style des Y10 (mis à part les feux avant).

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Y10 4WD ie

Toujours en 1989, mais à la fin de l’année, en décembre, une nouvelle version fait son apparition. L’Y10 Selectronic est une Y10 Fire LX ie dont la boite manuelle a été remplacée par une transmission automatique ECVT (Electronic Continuously Variable Transmission). Il s’agit d’une variation continue des rapports par friction électromagnétique (un peu comme sur une mobylette) et non pas une boite automatique hydraulique comme on la connaît habituellement. Il n’y a donc pas de changement de rapport pré-programmé mais une variation continue de la démultiplication qui crée une multitude de rapports. Ce système a pour avantage d’être moins couteux qu’une boite automatique classique mais elle engendre une consommation supérieure à cause de la variation continue qui a tendance à faire patiner la transmission.
C’est une modification encore rare à ce niveau de gamme qui donne un caractère encore plus haut de gamme et citadin à la puce italienne.

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Y10 Selectronic

A noter que durant l’année 1991, tous les modèles qui en étaient équipés perdent l’indicateur de pression d’huile. Celui-ci est remplacé par un rappel de la pression des pneus avec en fond, un dessin représentant une Y10 vue de coté.
Les séries spéciales ayant fait les beaux jours de l’Y10 série 2, il y aura aussi une longue liste de séries spéciales pour la série 2 qui vont encore une fois garantir le succès de l’Y10 en ciblant des populations différentes.

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Pour Juillet 1991, les nouvelles séries spéciales d’Y10 débutent avec la Mia. Cette version s’équipe du moteur Fire dans sa version 1000 cm² de la Fire de base à carburateur ou 1100 à injection. Autant les autres séries spéciales étaient restreintes dans leur choix propre, autant celle-ci se veux plus personnalisable et se veut plus comme un modèle en plus dans la gamme qu’un simple dérivé de la gamme. Ainsi, cette version est vendue avec une petite série d’options qu’il est possible de commander alors qu’une série spéciale pure et dure est toujours vendue toute équipée. Il est possible de choir une carrosserie selon un nuancier de 3 teintes métallisées : Bleue Madras, vert Derby ou noir. La tonalité de l’intérieur est raccordée à celle de la carrosserie. Ainsi, les sièges, panneaux de portes et tableaux de bord se parent d’un Alcantara Beige clair, Ocre ou Bleu turquoise. On a donc le choix entre la motorisation, le choix de la teinte de la carrosserie et celui de l’intérieur : en somme une Y10 personnalisé d’où le nom de Mia.
L’équipement de série est complet avec les vitres avant électriques, les ceintures avec réglage en hauteur, la fermeture centralisée, des enjoliveurs avec un dessin proche de celui de la GT et le volant réglable en hauteur. En option, on peut commander un toit ouvrant, le rétroviseur extérieur droit,
Le succès sera tel que cette série spéciale va restée au catalogue jusque 1992. La Mia va représenter en 1991/1992 40% de la production totale d’Y10.

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Y10 Mia

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:45 am
par Lancia_Net
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En septembre 1991, c’est au tour de l’Y10 Ego de naitre. Encore une fois, c’est une version haut de gamme qui voit le jour et avec un équipement. L’Y10 Ego est disponible avec le moteur Fire des versions LX ie. La carrosserie est uniquement disponible en noire métallisée alors que l’intérieur se pare d’un cuir Poltrona Frau d’une tonalité dite ‘rouge bulgare’. Les sièges, le volant, le levier de vitesse, les contre portes profitent de cette matière noble. A noter que les appuis têtes sont en cuir aussi et d’un dessin différent et les jantes sont en alliage. La ventilation est à régulation automatique.
Il est possible d’avoir en option un toit ouvrant, une instrumentation plus complète. Ce modèle, vu son prix, a été plutot vendu sur des marchés comme celui de la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, Ou encore L’Autriche et le Luxembourg.

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Y10 Ego

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Au début de l’année 1992 (Mars pour la France mais dès Février pour La Belgique ou l’Italie), l’Y10 Avenue arrive en concession. Le moteur Fire 1100 à injection est au programme. Au niveau de l’exclusivité, ce modèle frappe fort dans la gamme avec 4 couleurs inédites et exclusives à ce modèle : bleue Saphir, gris Perle, rouge Rubis et vert Jade. Le hayon est peint ton carrosserie et l’intérieur est recouvert d’un Alcantara coordonné à la teinte extérieure mais avec un dessin entièrement nouveau des sièges qui rappelle celui de l’Y10 Ego avec appuis têtes intégraux. En option, il est possible d’obtenir la transmission Selectronic, les jantes alliages, le toit ouvrant ou la climatisation.

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Y10 Avenue

Sur la base de l’Y10 Avenue, une Y10 Marazzi (un carrossier italien spécialisé dans la sécurisation) est présentée au salon de Turin de 1992. La voiture est blindée, les vitres à l’épreuve des balles et un petit coffre fort peut (en option) être intégré. Une production de 300 exemplaires était envisagée.

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Les marchés français et allemand reçoivent en 1992 une Y10 Fire ie équipée d’un autoradio, de verres teintés, d’une peinture métallisée (grise ou noire) avec pare chocs et hayon ton carrosserie et de phares à réglage électrique pour créer l’Y10 Appia. Des jantes alliages au dessin spécifiques sont en option.

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Dernière série spéciale pour la série 2, l’Y10 Epsilon.

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Y10 Epsilon

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:46 am
par Lancia_Net
La série 3 : 1992 / 1995
Pour l’année 1992, la série de l’Y10 fait son apparition. Cette nouvelle mouture se renouvelle profondément que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur après une production de plus de 800 000 exemplaires de l’Y10. Cette nouvelle série de l’Y10 correspond avec l’arrêt de production dans l’usine Autobianchi pour intégrer l’usine Alfa Roméo d’Arese. Si elle reste une Autobianchi en Italie et le restera jusqu’à sa fin de production, partout ailleurs, même en France, elle est une Lancia.
La carrosserie se rajeunie pour adopter un style plus en adéquation avec la nouvelle Lancia Dedra. Les blocs optiques avant et la calandre ont un dessin moins imposant, gommant les caractéristiques propres aux années 80. De nouveaux anti brouillard intégrent un pare choc avant redessiné. De nouveaux rétroviseurs sont montés par paire sur tous les modèles. Les dessins des jantes et des enjoliveurs sont aussi revus. Les essuis glace sont protégés par un enjoliveur profilé. A l’arrière, le changement est aussi visible avec de nouveaux feux, un nouveau pare choc mais un hayon toujours noir mat. Le coup de jeune sur l’Y10 fonctionne à merveille.

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A l’intérieur, le coup de jeune est tout aussi spectaculaire. La planche de bord est entièrement nouvelle, beaucoup moins carrée avec une instrumentation elle aussi inédite, plus simple à lire. A noter que le tableau de bord digital n’est plus proposé. Les panneaux de portes, le dessin des sièges… tout évolue et l’Alcantara est toujours au programme sur les versions les mieux équipées.

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Les versions à carburateurs disparaissent de la gamme. La version de base devient l’Y10 1.1 ie. Elle est équipée du moteur Fire 1108 cm² à injection qui répond aux normes Euro 2. Les 50 cv peuvent paraître des poneys mais il ne faut pas oublier que l’Y10 est très légère et le moteur Fire très souple et volontaire. La boite de vitesse a été revue et les suspensions ont été corrigées pour offrir plus de confort. Les pneus ont été élargis.
L’équipement de série est déjà assez complet puisqu’on dispose de vitres avant électrique, de rétroviseurs à réglage manuel depuis l’intérieur, d’un volant réglable en hauteur et d’une sellerie en tissu avec des motifs colorés.

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Instrumentation version de base

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Y10 1.1 ie

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Afin d’offrir une gamme plus complète, l’Y10 Elite reprend le 1100 Fire mais associé à un équipement plus généreux.

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Instrumentation version Elite

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Y10 1.1 ie Elite

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A l’image de la version à moteur 1100 cm², une version à moteur 1300 cm² est proposée avec un équipement haut de gamme. L’Y10 1.3 ie Elite permet de disposer d’un véhicule de petite taille, très bien équipé, avec une motorisation plus musclée (72 ch au lieu de 50). Le moteur retenu est le 1297 produit pour le Brésil à l’origine qui est une version dépolluée du 1301. L’injection multi point est au rendez vous couplée à un échappement catalysé.

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Y10 1.3 ie Elite

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Encore plus haut de gamme, encore mieux équipée, encore mieux présentée que la version Elite, l’Y10 Avenue est reconduite comme un modèle à part entière de la gamme et non plus une série spéciale. Le moteur 1100 cm² est toujours de mise ainsi que l’équipement particulier : couleurs réservées à ce modèle avec hayon coordonné, intérieur spécifique en Alcantara.
La boite Selectronic est en option.

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Y10 Avenue

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La version Selectronic, toujours associé au 1100 cm², est reconduite avec la nouvelle carrosserie. L’équipement est à mi chemin entre une Y10 de base et la version Elite.

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L’Y10 4WD est elle aussi reconduite dans ce nouveau catalogue. Elle bénéficie entièrement du nouveau style de la série 3 mais en diffère très légèrement par des jantes qui lui sont spécifiques. Le moteur Fire 1100 cm² est toujours le groupe motopropulseur mais il respecte à présent les normes Euro 1. La transmission si particulière à ce modèle n’évolue pas.

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Y10 4WD

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Fort du succès de l’Y10 Mia dans sa première présentation, une nouvelle série est mise au catalogue comme un modèle à part entière. Quatre couleurs de base proposée : rouge coventry, vert Derby, bleu Madras et Noir. L’intérieur se pare d’un tissu coloré et non plus uni à motif multiple de type jaquard. L’originalité de cette nouvelle y10 Mia réside dans son hayon qui est recouvert d’un dessin qui reprend le motif des sièges façon moucheté.

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Y10 Mia

La gamme poursuit sa carrière jusque 1994 où elle est complètement revue. Si cela sent la fin de commercialisation, il y a tout de même des améliorations apportées puisque le moteur Fire 1100 cm² passe aux normes Euro 2. Le vaillant petit moteur passe à 55 ch au lieu de 50 alors que le 1300 cm² disparaît de la gamme, laissant le 1100 assuré seul la motorisation de tous les modèles.
La palette de couleur est entièrement renouvelée avec des coloris aux tonalités pastel.
Le seul modèle survivant de la gamme à conserver le même nom est l’Y10 Avenue qui constitue encore et toujours le haut de gamme de l’Y10 avec son équipement complet et sa présentation spécifique. Le reste des modèles adoptent des dénominations entièrement nouvelles.

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En entrée de gamme, on trouve l’Y10 Junior. A la façon de l’Y10 Fila, cette Y10 est une version à équipement dépouillé afin d’offrir un prix d’appel encore plus attractif au public. Sièges tissus avec motifs colorés à la façon de l’Y10 Mia, équipement réduit au strict minimum, toutefois, les vitres avant et la centralisation restent à commande électrique. Ce modèle va connaître une très belle carrière.

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Y10 Junior

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Sous ce nom amusant se cache une version à équipement assez complet (on retrouve pratiquement l’équipement de l’Y10 Elite) et même plus puisqu’elle offre la climatisation de série que même la très haut de gamme Avenue ne propose qu’en option.

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L’Y10 Selectronic continue sa carrière mais elle se nomme désormais Y10 Ville.

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L’Y10 4WD continue sa carrière mais change de nom pour celui d’Y10 Sestrieres (qui est un village des Alpes italiennes proche de la frontière française accueillant une station de sport d’hiver créé par Fiat).

Pour 1995, la fin de carrière de l’Y10 est toute proche. Les premières versions à être supprimées du catalogue cette année là sont la Sestrieres à 4 roues motrices et la Ville qui offrait la boite automatique. Le reste de la gamme suivit encore durant l’année mais à sa toute fin, la production est stoppée afin de faire place nette à la nouvelle Lancia Y (pour Ypsilon). L’Y10 continuera toutefois sa carrière afin de libérer les stocks durant une bonne partie de l’année 1996 avant de s’éteindre après plus de 1 200 000 modèles produits. C’est un beau et grand succès pour une aussi petite voiture de s’être si bien vendue alors qu’elle offrait un équipement bien plus complet que ce qu’on attendait d’une citadine avec des présentations originales et même personnalisables.

Le bilan concernant l’Y10 est très bon car elle a su proposer un véhicule très compacte pour la ville, avec un moteur Fire très volontaire, souple, économique à l’usage et à l’entretien, avec un équipement qui pouvait faire pleurer de jalousie des véhicules bien plus grands. Si sa ligne générale avec son arrière tronqué et son hayon noir mat a beaucoup surpris, elle a su charmer par ses 4 places (un peu petites à l’arrière) en seulement 3,42m. Les versions à 4 roues motrices, à boite automatique ou avec climatisation ont apportés des nouveautés parfois inédites à ce niveau de gamme.
Toutefois, il ne faut pas masquer que les premiers modèles sont fort sujet à la corrosion, que la boite automatique n’est pas un modèle de fiabilité alors qu’elle se révèle très agréable, que les peintures de certaines versions se ternissent rapidement avec les années ou encore que le confort général est juste bon sur les premiers modèles.

Les données techniques :
Série 1 :
Fire - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h
Touring - 1049cc., 55 ch, carburateur Weber, 750 kg, 157 km/h
Turbo - 1049cc., 85 ch, carburateur Weber, 790 kg, 179 km/h
Fire LX - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h
4WD - 999cc., 50 ch, carburateur Weber, 850 kg, 145 km/h
Fila - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h
Martini - 1049cc., 85 ch, carburateur Weber, 790 kg, 179 km/h
Missoni - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h
1.3 i.e. - 1297cc., 72 ch, injection Bosch, 855 kg, 170 km/h
Avangarde - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h
Chic - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 720 kg, 145 km/h

Série 2 :
Fire - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 780 kg, 145 km/h
Fire i.e. LX - 1108cc., 50 ch, injection, 795 kg, 156 km/h
4WD - 1108cc., 56 ch, injection, 885 kg, 151 km/h
1.3 i.e. GT - 1301cc., 76 ch, injection Bosch, 855 kg, 175 km/h
LX selectronic - 1108cc., 50 ch, injection, 815 kg, 148 km/h
Mia - 999cc., 45 ch, carburateur Weber, 780 kg, 145 km/h
Mia - 1108cc., 50 ch, injection, 795 kg, 156 km/h
Ego - 1108cc., 50 ch, injection, 795 kg, 150 km/h
Avenue - 1108cc., 50 ch, injection, 810 kg, 150 km/h
Appia - 1108cc., 50 ch, injection, 810 kg, 150 km/h

Série 3 :
1.1 i.e. - 1108cc., 50 ch, injection, , 800 kg, 150 km/h
1.1. Elite - 1108cc., 50 ch, injection, , 800 kg, 150 km/h
1.1. Avenue - 1108cc., 50 ch, injection, 800 kg, 150 km/h
1.1. Mia - 1108cc., 50 ch, injection
4WD Sestrieres - 1108cc., 50 ch, injection, 890 kg, 142 km/h
1.3 Elite - 1297cc., 72 ch, injection
Igloo - 1108cc., 50 ch, injection, 820 kg, 150 km/h
Junior - 1108cc., 50 ch, injection, 800 kg, 150 km/h
Selectronic Ville - 1108cc., 50 ch

Publié : ven. 23 avr. 2010 9:47 am
par Lancia_Net
Y10 Turbo Groupe A :
Sur l’initiative d’un concessionnaire italien, une Y10 Groupe A voit le jour en 1986 et s’affiche localement dans quelques courses. La base est une Y10 Turbo rouge dont le moteur fournit 115 ch après avoir été très profondément revu. Le graissage, le turbo, pompe à eau plus importante et un autobloquant sur le différentiel à 20% sont les plus importantes modifications apportées. Le couple est donné pour 20 kgm à 5 000 t/mn. La vitesse maximale a été mesurée à 190 km/h

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Y10 Turbo groupe A

Y10 Electrique :
Afin de participer à des grand prix basé sur la plus grande sévérité des nomes anti pollution, une Autobianchi Y10 électrique est produite en 1989 et sera baptisée Y10 Electrique de compétition. Ce modèle remporte une seconde place au GP 4E (solar Energy, Electricity, Ecology, Europe) le 11 Juin 1989 qui est réservé aux voitures électriques. Le moteur développe 19 ch (14kW) pour un couple de 110 Nm. Les batteries qui alimentent cette Y10 sont du type nickel caldium, associées à une boite 5 vitesses avec marche arrière. Le poids total est de 890 kg et peut atteindre le 120 km/h. L’autonomie est de 100 km. L’allègement a été poussé afin de compenser le poids des batteries : habitacle vidé avec le strict minimum de présent.

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Une seconde génération d’Y10 électrique voit le jour l’année suivante en 1990. Cette version diffère de la première par un intérieur encore plus simplifié avec son tableau de bord complètement spécifique avec son volant façon Y10 Turbo. Elle participe à d’autres compétitions en Mai/Juin. Si cette nouvelle version pèse plus lourd, elle dépasse les 1 000 kg, elle est aussi plus puissante : 25 kW, soit 34 ch pour une vitesse max de 120 km/h. L’autonomie est de 220 km à 70 km/h stabilisé. Le moteur est à aimant permanent et cette version contient plus de cellules de batteries que le premier modèle. Petite originalité : un système d’affichage tête haute sur le pare brise.

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Y10 Style :
L’Y10 Style est une préparation dont la carrosserie Coriasco, proche de Turin, est à l’origine. Elle était disponible sur toutes les Y10 de la série 2. La préparation est complète (intérieure et extérieure) et luxueuse.

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Pour l’intérieur, on dénote des tapis en tissus, des panneaux de portes et les sièges ré-habillés en velours ou en cuir, un volant Nardi en bois avec son pommeau assorti.

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En ce qui concerne la carrosserie, on obtient la peinture des pare chocs dans les parties inférieures tout comme les rétroviseurs la malle arrière ou les bas de caisse, des jantes alliages avec un dessin spécifique et un tableau de bord recouvert d’alcantara.

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Y10 Turbo AC :
Si la version Turbo n’est pas encore assez radicale pour vous, il y existe une version d’une rareté incroyable : la Turbo AC (pour André Chardonnet, l’emblématique importateur français). Produite a seulement 2 exemplaires, cette version n’existe plus qu’en un seul et unique modèle survivant.
Au niveau esthétique, une partie du kit Yearling est posé sur ce modèle de 1987 mais avec un pare choc spécifique dans sa partie basse.
L’équipement est au plus haut ; climatisation et 4 vitres électriques au programme.
Le cœur de la préparation est sous le capot avant : 40 cv supplémentaires (pour un total de 125) avec suspensions raffermies, cardans spécifiques, pneus plus larges avec jantes de Lancia Delta, barre anti roulis plus importante, haut et bas moteur revus, pression de turbo augmenté. La vitesse de pointe est données pour 201 km/h avec un 0 à 100 abattu en 8,7s. Les performances ont de quoi faire palir d’envie une 205 GTi 1,6l !
Les 860 kg de l’auto se révèlent un peu difficile à maitriser. Le train avant se fait violenter par le turbo des plus brutal. Les freins subissent de plein fouet cette grosse augmentation de puissance en s’avouant vaincus trop rapidement en conduite sportive.
Cette survivante était exposée sur le stand Lancia Héritage lors du salon Rétromobile 2010.

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Y10 Turbo AC