Fiat 125

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Une 124 plus luxueuse :
Depuis 1962, Alfa Romeo propose sa nouvelle Giulia, une berline rapide et luxueuse qui entre directement en concurrence avec la Fiat 1500 bien plus classique dans sa technique mais qui présente aussi un style plus daté bien qu’elle ne soit plus ancienne que d’un an. Les ventes de la Fiat s’érodent rapidement face à cette nouvelle pimpante concurrente et le projet pour remplacer la 1500 semble s’enliser chez Fiat malgré l’urgence qui se fait sentir. Ce qui deviendra la Fiat 132, qui ne sera commercialisée qu’en 1972, n’est pas la priorité du constructeur et pose des problèmes techniques qui retardent le projet.
La direction de Fiat s’impatiente et décide de lancer un nouveau modèle de transition qui ne doit nécessite qu’un minimum d’investissement. Le projet n’est prévu que pour durer que 18 mois avec à sa tête Dante Giacosa, le père des dernières petites Fiat.

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Pas de révolution :
Afin d’aller vite, Giacosa utilise tout ce qui est déjà disponible dans la banque d’organe Fiat. Une grande partie de la technique provient de la Fiat 1500 C dont la plateforme sur laquelle l’ingénieur ajoute une carrosserie de Fiat 124 dont l’empâtement doit être allongé de 8 cm auquel il faut aussi ajouter un petit élargissement des voies.
Encore dans l’objectif de gagner du temps, pour le style, aucun modèle en plâtre n’a été préparé. C’est le centre de style interne de Fiat qui est charge du dessin. La carrosserie des premiers modèles se fait directement à partir des éléments d’un Fiat 124 qui sont adaptés brutalement au châssis d’une 1500 C.

La suspension arrière est à essieu rigide mais sans barre anti-roulis et dérive de la Fiat Dino. Elle n’est pas un modèle de modernité mais coute peut chère à produire et à installer et sera d’ailleurs reprise sur les Fiat 131, 132 et Argenta jusqu’au milieu des années 80.
Les premiers prototypes roulent durant l’hiver 1966. La mise à au point se fait au pas de charge.

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Prototype

La 125 ressemble donc à une 124 en légèrement plus grande d’une part mais faisant aussi plus bourgeoise d’autre part. Ainsi elle propose un capot plus haut, une calandre à 4 phares, plus de chromes que la 124 et des feux arrière verticaux. La cellule centrale reste celle de la 124 mais avec des poignées de portes encastrées. Au final, la 125 est 18 cm plus longue que la 124.

La Fiat 125 se présente sous la forme d’une berline classique à malle arrière de 4,223m, sur une hauteur de 1,390m et une largeur de 1,611m. L’empattement est de 2,505m et le poids est d’environ 1055 kg.

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L’intérieur est nouveau. Il apparait spacieux et bien équipé pour l’époque. Le tableau de bord est en faux bois et les sièges en skaï brillant qui trahissent quelques économies dans un intérieur qui pour le reste n’appelle pas à la critique. D’ailleurs, afin de montrer un aspect plus bourgeois, il est pratiquement impossible de poser ses yeux sur un éléments de carrosserie visible à l’intérieur, les panneaux de métal étant systématiquement recouverts.
L’équipement n’est pas en reste puisqu’elle propose des raffinements rarement vus comme des essuies glace à vitesse intermittente. Les compteurs sont circulaires afin de souligner le coté sportif du modèle.

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Le moteur est en position longitudinal avec roues arrière motrices. C’est Aurelio Lampredi (ex Ferrari) qui l’a déjà créé. Il s’agit d’un 1,6l double arbre super carré (80x80 pour 1608 cc) développé à partir du 1438 cc de la Fiat 1500 sur lequel un nouveau vilebrequin a été monté afin d’augmenter la course. Ainsi il développe 90 ch à 5600 t/m. Ce moteur donne un caractère sportif indéniable qu’on retrouve d’ailleurs dans la Fiat 124 Sport. Gros changement aussi par rapport à la Fiat 1500, le bloc passe de 3 à 5 paliers.
Les freins sont 4 disques. La boite de vitesse est manuelle à 4 rapports tous synchronisés. La vitesse maxi est de 160 km/h et le levier de vitesse est au sol alors qu’il était au volant sur la 1500.

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Fiat se montre agressif avec la sortie de la 125 car elle attaque de front les marques haut de gamme comme BMW et Alfa Romeo d’un coté alors qu’avec sa 124, elle concurrence dans la même catégorie les marques généralistes. Ainsi la firme turinoise se positionne sur ce créneau de marché face à toutes les concurrentes potentielles.

Le nom de la Fiat 125 tire est tiré du projet en interne qui donnera son code usine. C’est une nouvelle pratique qui est mis en place depuis la 124 de 1965 plutôt que de donner la cylindrée comme nom de modèle comme c’était l’habitude. Cette nouvelle dénomination durera jusqu’à l’arrivée de la Ritmo en 1978.

La série 1 : 1967 – 1969
La Fiat 125 est présentée en Avril 1967, 3 mois avant la date initialement prévue par le projet. L’accueil du public et de la presse est très bon. Les performances de la 125 sont mises en avant (0 à 100 en 12,8s) ce qui rend un 5eme rapport sur la boite de vitesse d’autant plus nécessaire qu’il est déjà proposé par sa rivale, la Giulia.
L’équipement de série est fourni : accoudoir central arrière, sièges inclinables, boite à gants verrouillable et éclairé, feu de recul, horloge électrique, allume cigare, éclairage des instruments avec réglage de l’intensité… Coté option, on peut demander un toit ouvrant, un compte tour, un antivol de direction, des pneus à flancs blancs, une boite automatique ou un autoradio.

La Fiat 125 échoue de peu à l’élection de voiture de l’année 1967 car elle finit seconde derrière la NSU Ro 80 et devant la Simca 1100.

Au salon de Turin 1968, Fiat présente une seconde version de la 125. La S (pour Super) se reconnait à ses passages de roues chromés. Le coffre perd un peu de sa capacité pour ne faire plus que 380 l contre 400 car le réservoir de carburant passe de 45 à 50l. La 125 du début de production reste au catalogue sous le nom de 125 N (pour Normale).

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A l’intérieur, les sièges sont en tissus et simili, une nouvelle console centrale avec un levier de vitesse repositionné et raccourcie est proposé, le tableau de bord est sans faux bois, un nouveau système de chauffage, une meilleure insonorisation, de nouveaux tapis de sol, un éclairage du coffre et du capot moteur s’ajoute à l’équipement déjà fourni de la 125.
En option, elle peut recevoir une climatisation, des jantes alliage, une vitre arrière chauffante ou des vitres teintées.
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Mais ce n’est pas tout. La 125 S propose une évolution à 100 ch (+ 10ch) du moteur avec une boite à
5 rapports en série. La vitesse maxi passe à 170 km/h.

De plus, elle bénéficie aussi d’un circuit de freinage à double circuit, un pour l’avant et un autre pour l’arrière, avec un nouveau servofrein recalibré mais aussi un nouveau boitier de direction, de nouveaux feux avant à iode, un avertisseur à 2 tons, des lampes de lecture à l’arrière, des réflecteurs rouges sur les 4 portes et de pneus à carcasse radiale.
La Fiat 130 n’étant pas encore été commercialisée, la 125 S prend le rôle de modèle haut de gamme chez Fiat, d’où tous les efforts consentis par la marque pour la mettre au niveau.

Les ventes déjà bonnes de la Fiat 125 N sont rapidement dépassées par celles de la 125 S si bien qu’en 1969, la N est retirée du catalogue dans certains pays alors qu’elle venait à peine de s’équipée du double circuit de freinage.

La série 2 : 1970 – 1972
Bien que les ventes de la 125 soient bonnes et que le lancement de la 132 approche, Fiat décide de rafraîchir le modèle par quelques détails en 1970. Ainsi les feux arrière changent pour devenir horizontaux pendant que l’avant est remanié avec des clignotants dans le pare choc et une nouvelle calandre. On note aussi que de nouveaux enjoliveurs sont montés alors qu’un bourrelés de protection est désormais présent sur les pare chocs. Détail qui ne se voit pas et encore rare à l’époque, une colonne de direction rétractable en cas d’accident est montée.

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A l’intérieur, l’évolution est tout aussi en retenue. Le tableau de bord est recouvert de bois véritable, les sièges sont en tissus et simili cuir. Il est possible d’obtenir en option un allumage électrique ou une boite automatique à 3 rapports provenant de chez GM.

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L’arrêt de la commercialisation en 1972 se fait au profit de la nouvelle Fiat 132 qui reprend en grande partie la technique de la 125. Elle laisse une place qui ne sera jamais reprise dans le cœur des amoureux de la 125 qui la regretteront sans retrouver dans sa remplaçante un modèle du même niveau.
La production en Italie fait état de 603 877 exemplaires mais d’autres pays ont aussi produit ce modèle qui a été aussi particulièrement apprécié.

Les caractéristiques techniques :
Fiat 125 :
4 cylindres double arbre 1608cc de 90 ch à 5700t/m
Couple de 13 m/kg à 4000 t/m
Vitesse maxi de 163 km/h
0 à 100 en 11,2s

Fiat 125 S :
4 cylindres double arbre 1608cc de 100 ch à 6400t/m
Couple de 13,5 m/kg à 4000 t/m
Vitesse maxi de 170 km/h
0 à 100 en 12,2s

La Fiat 125 dans le monde :
Pologne :
En 1965, L’état polonais signe un accord avec Fiat afin de produire un modèle étroitement dérivé de la Fiat 125 dans l’ancienne usine Fiat de Varsovie qui date de 1934. Cette usine a été rachetée par FSO (Fabryka Samochodów Osobowych) afin de produire la Syrena, un modèle économique produit depuis 1957 et réservé au marché intérieur. L’usine sera réhabilitée pour accueillir une nouvelle chaine d’assemblage ainsi que 100 différents sous-traitants polonais seront mis à contribution alors que les usines VAZ en Russie et l’usine Zastava de Yougoslavie seront utilisées pour fournir aussi divers éléments. Le projet est d’envergure.

La production commence dès Novembre 1968 sous la forme de la Polski Fiat 125p. Elle se reconnait à ses phares avant ronds alors qu’ils sont carrés sur l’italienne, à ses quelques chromes supprimés, à son équipement intérieur et la finition sont simplifiés en se calquant sur ce que proposait les Fiat 1300/1500 mais aussi à ses portes qui s’ouvrent par des boutons poussoirs comme sur la Fiat 124. Le réservoir est déplacé du coffre à en dessous de la banquette, libérant de la place.

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Le moteur est celui de la Fiat 1300, un moteur à 3 paliers de 1295 cc pour 60 ch, avec le levier de vitesse qui reste au volant.

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En 1969, la 125p 1300 est épaulée par une 125p 1500 qui reçoit le moteur de la Fiat 1500 : 1498 cc pour 72 ch.

En 1971, La 125p est aussi disponible dans une inédite version break qui ne verra jamais le jour en Italie.

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En 1972, c’est au tout d’une version pickup d’être lancée. Elle aussi ne sera pas ajoutée au catalogue italien d’autant plus que la Fiat 125 y disparait au profit de la Fiat 132 alors que la carrière sur le marché polonais se poursuit.

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Modèle de 1976

En 1973, la calandre chromée est remplacée par une autre en plastique.

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En Mars 1975, FSO présente la Polski Fiat 125px, une version plus luxueuse avec une nouvelle calandre et des feux arrière repris à la 125 S.

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En juillet 1975, la 500 000 ème Polski Fiat 125p est produite alors que Gianni Agnelli visite l’usine. Toujours en 1975, nouveau changement de calandre avec de nouveaux clignotants à l’avant et de nouveaux feux horizontaux à l’arrière et de nouveaux pares choc. L’intérieur est légèrement modernisé avec un nouveau tableau de bord et un nouveau volant. La puissance des moteurs est aussi légèrement revue à la hausse.

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En 1977, le logo FSO remplace celui de Polski Fiat.

En 1982, la licence de production accordée par Fiat prend fin. Toutefois, la Polski Fiat 125p se mue en FSO 125P en changeant simplement de logo.

La production cesse en 1991. La Polski Fiat 125p a tellement été appréciée en Pologne qu’elle a été produite à 1 444 699, soit pratiquement 2 fois plus qu’en Italie. La commercialisation a aussi été un succès grâce à l’exportation, la 125p bénéficiant même d’une version avec conduite à droite. La 125p a été, sur de nombreux marchés, la voiture la moins chère proposée, lui permettant de se faire une place les marchés occidentaux malgré sa technique obsolète.

A noter qu’un coupé 125p a été étudié mais jamais commercialisé.

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A partir de 1978, FSO avec l’aide de Fiat, développe sa propre version modernisée de la 125p nommée Polonez. La carrosserie est entièrement revue avec un hayon qui est bien plus dans l’air du temps mais la base mécanique ne change pas. La Polonez est disponible en version 1300 et 1500, soient les mêmes moteurs. On peut noter aussi qu’une petite série a été équipée du moteur diesel de la Golf (1588 cc pour 54 ch).
La production restera effective jusqu’en 2001 avec quelques ajustements esthétiques, date à laquelle FSO revend son usine totalement obsolète à Deawoo qui la fermera quelques mois plus tard.
En 1992, FSO avait laissé une option de rachat à Fiat sur son usine qui n’a pas souhaité donner suite.

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Il y a eu aussi quelques modèles sportifs de Polski Fiat 125p comme les 125p Monte Carlo, 125p Akropolis ou 125p GTJ qui étaient équipées respectivement d’un double arbre 1592 cc de 98 ch ou 1756 cc de 105 ch et 1995 cc de 112 ch qui étaient utilisé en compétition. La GTJ était réservée aux circuits alors que les 2 autres versions étaient engagées en rallye.

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125p Monte Carlo

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125p Akropolis

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125p GTJ

Il y a eu aussi quelques cabriolets d’apparat avec 3 rangées de sièges qui ont été utilisées par l’office du tourisme de Varsovie.

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Il y a aussi eu un prototype de cabriolet à 2 portes en 1974 qui n’a pas eu de suite.

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Argentine :
La filiale argentine de Fiat nommée Fiat Concord a proposé à partir de 1969, une Fiat 125 construite localement mais basée sur le modèle polonais (Polski Fiat 125p) équipée du moteur de la Fiat 1500 mais avec un levier de vitesse au sol. Elle tire son nom de Fiat 1600 du fait que le moteur de 1481 cc de la Fiat 1500 est modifié localement pour atteindre 1625 cc pour une puissance de 88 ch.

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A partir de 1972, la Fiat 1600 est stoppée au profit d’une version locale de la Fiat 125 S italienne à partir de 1972. Le réservoir est déplacé sous la banquette et une boite à 4 rapports seulement est montée.

On trouve aussi sur le marché local argentin, un break nommé Familiar différent du modèle polonais, un pickup (Multicarga) et un inédit coupé dessiné par Vignale.

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A partir de 1978, la version 125 Mirafiori propose un restylage à phares avant carrés à l’image de la Fiat 131 contemporaine qui l’a fait ressembler à une Lada. Cette version s’équipe de la boite à 5 rapports et s’un moteur développant 100, 110 ou 125 ch.

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On dénombre 188 971 exemplaires produits jusque 1982.

Yougoslavie :
Zastava assemble sous forme de CKD sous licence la Polski Fiat 125p de 1969 à 1982. Elle est totalement identique au modèle polonais et se nomme Zastava 125pz. Les moteurs sont les 1300 et 1500 en carrosserie berline et break. On dénombre 114 526 exemplaires produits.
Zastava a aussi distribué le modèle italien sur le sol yougoslave sur commande mais sans grand succès.

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Zastava 125pz

Egypte :
Le constructeur El Nasr produit environ 22 000 exemplaires de Polski Fiat 125p sans son usine du Caire à partir de CKD provenant de Pologne.

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Chili :
Un assemblage en CKD du modèle italien débute en 1969 pour être remplacé à partir de 1972 par un autre assemblage en CKD à partir du modèle argentin jusqu’en 1979 où elle sera remplacée par la Fiat 132.
La Fiat 125 a été choisie comme voiture officielle par la présidence chilienne. Elle est devenue un mythe et un symbole au Chili car elle venait alors compléter une offre maigre et obsolète sur le territoire national (Citroën 2cv et Peugeot 404) .
La production a été d’environ 15 000 exemplaires.

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Maroc :
Quelques Fiat 125 ont été assemblées à partir de CKD par Somaca dans l’usine de Casablanca de 1969 à 1971.

Colombie :
Un début de production du modèle Italien en CKD a eu lieu mais rapidement remplacé par le modèle venant de Pologne.

Afrique du sud :
Un préparateur local à Prétoria (Alconi Scorpion) a proposé une Fiat 125 OTS Scorpion basée sur le modèle italien mais avec un moteur poussé à 125 ch de 1969 à 1973. Destiné surtout à la compétition, le bloc reçoit de nouveaux arbres à cames, 2 carburateurs double corps et de nouveaux collecteurs d’admission et d’échappement. La vitesse maxi est donnée pour 172 km/h avec une boite de vitesses à seulement 4 rapports.
Il est aussi possible de commander plusieurs kits pouvant porter la puissance jusqu’à 190 ch.

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Nouvelle Zélande :
Moins de 100 exemplaires ont été montés en nouvelle Zélande par l’importateur Fiat local. La base est le modèle italien mais avec un moteur poussé à 128 ch grâce à de nouvelles soupapes, de nouveaux arbres à cames, un échappement plus libre, un réservoir plus grand et 2 carburateurs double corps. Elle se nomme Fiat 128 T comme Torino, le nom de l’importateur. Le châssis a été abaissé et renforcé car elle se destine pratiquement uniquement à la compétition sur piste. La boite reste à 4 rapports. La vitesse maxi est de 179 km/h.

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La Fiat 125 en compétition :
Fiat se lance en rallye avec la 125 en 1968 en soutenant des équipes privées au début puis de façon officielle avec la sortie de 125 S à partir de 1969 par la constitution de la Fiat Squadra Corse.
Ces Fiat 125 Special sont engagés en groupe 2. Elles développent 145 ch à 6800 t/m. La carrosserie et le moteur sont renforcés et un pont autobloquant est ajouté.

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En 1973, elles sont remplacées par les 125 Special T 1600 en championnat du monde des rallyes et équiperont aussi des équipes privées jusque 1977, date de fin d’homologation du modèle. Chez Fiat, les efforts vont rapidement se concentrés sur la Fiat 124 Spider Abarth groupe 4, plus légère et donc plus agile pour s’imposer en compétition.

A noter que le moteur de la 125 a aussi été utilisé en 1971 sur une monoplace Abarth SE 025 dans une formule mono marque Italienne.

Les versions hors-série :
Moretti :
Le carrossier italien propose un étonnant coupé Fiat 125 qui ressemble à une Fiat Dino en réduction. Lancée lors du salon de Turin de 1967, elle se nomme 125 GS 1.6 et propose 4 places. Il sera possible de la commander aussi bien avec le moteur de la 125 N que celui de la S.

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En 1970, le style est revu. La commercialisation cesse en 1972.

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Zagato :
Le carrossier propose un coupé nommé 125 GTZ en 1967 qui restera unique.

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Savio :
En 1967, Savio commercialise son coupé sur base de Fiat 125.

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Et en 1968, c’est le prototype d’un break de chasse qui est présenté reprenant en partie les éléments du coupé.

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Bertone :
Bertone propose sa propre vision d’un coupé sur base de Fiat 125 en 1967 : la 125 Executive.

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Vignale :
Vignale a aussi présenté un coupé sur base de 125 qui a été produit en petite série : la Samantha. Elle peut être équipée du moteur de la 125 N ou S et a été produite de 1967 à 1969.

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