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Alfa 145 / 146

Publié : ven. 30 janv. 2015 2:17 pm
par psal24
Renouvellement tardif :
Au début des années 90, la gamme Alfa Roméo est pratiquement complètement dépassée. Alfa 164 excepté (premier rejeton d’après le rachat par le groupe Fiat), les 33 et 75 apparaissent totalement en décalage avec la production européenne du moment alors que le Spider fait carrément office d’épouvantail car il remonte aux années 60. La 75 est sur le point d’être remplacée mais il ne fat pas oubliée qu’elle prend sa genèse dans l’Alfatta du début des années 70.
De son coté, la 33 n’est pas mieux lotie. Bien qu’améliorée durant sa longue vie, elle n’est qu’un dérivé intelligent et à bas coup de l’Alfasud qui remonte elle aussi au début des années 70. Trains roulants, finition, équipement, confort, la 33 est en net retrait par rapport à la moyenne européenne et l’écart se creuse de plus en plus avec l’arrivée de nouvelles concurrentes régulièrement remises au gout du jour.
La perte d’indépendance d’Alfa depuis le rachat par la groupe Fiat va se traduire par un partage des composants afin d’abaisser les couts d’étude et de production des futurs modèles. Ainsi, des Fiat et Lancia vont récupérés le fabuleux v6 Alfa alors que de son coté, Alfa va profiter de la plate forme de la Fiat Tipo pour créer à moindre cout une remplaçante à la 33.

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Deux pour le prix d’une :
Mais le remplacement de la 33 va se faire en 2 temps avec 2 modèles distincts dont les carrières seront intimement liées. Ainsi vont naitre une 3 portes (la 145) et une 5 portes (la 146) dont les styles vont diverger radicalement, l’une n’étant pas simplement la version raccourcie de l’autre. Leur personnalité propre vont se dégager et s’affirmer sur la partie arrière, l’avant et l’intérieur étant communs à de menus détails près. Par contre, la carrosserie break existante sur la 33 ne sera pas retenue, cette dernière n’ayant pas eu le succès attendu.

La base technique retenue, logique de groupe oblige, est celle de la Fiat Tipo, dans sa version revue et corrigée qui va aussi équipée les Lancia Delta 2 et Lancia Dedra à partir de 1994. Si la Tipo date de 1988, son contenu n’est pas obsolète et a connu une évolution importante.

Au niveau des motorisations, les moteurs boxer de la 33 vont être repris. Ils datent de l’Alfasud mais ont été remis au gout du jour régulièrement durant 25 ans. Toutefois, les nouvelles normes anti pollution qui arrivent semblent vouloir la mort de tous ces moteurs chez Alfa (y compris les 4 cylindres en ligne bi arbres et le v6). Pour les puristes, ces moteurs boxer semblent plus là pour donner un semblant d’authenticité alors qu’ils permettant à Alfa d’attendre des motorisations plus modernes en provenance de la maison mère.
Pour rappel, les moteurs boxer sont des 4 cylindres à plat opposés. Du fait de leur architecture particulière ils sont extrêmement compacts sur la hauteur. Ils sont coulés en alliage léger, alimentés par un ou 2 carburateurs à l’origine puis par des injection électronique et sont refroidis par eau.
Leur sonorité particulière en font des moteurs qu’on peut qualifier de viril malgré les faibles cylindrées. Ils s’avèrent en plus dur au mal, supportant les pires traitements et les préparations mêmes sauvages.

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1,7l TS

La gamme s’ouvre par la dernière version connue du 1,3l (1351 cc) boxer issu de la 33. Ses 90ch, son caractère joueur et sa sonorité en ont fait un bon compagnon mais la nouvelle venue va s’avérer bien plus lourde, bien plus massive que ne l’était la 33. Avec 178 km/h de vitesse maxi, ce moteur n’est pas une punition mais ses consommations sont assez élevées. Le 1000m DA est effectué en 34s et le 0 à 100 en 12,5s. Le couple maxi est de 115Nm.

Vient ensuite une version à 1,6l (1596cc) du boxer 1,7l 16v de la 33. Avec 103ch il a certes perdu la culasse à 16 soupapes mais il conserve un caractère et une sonorité qu’on reconnait immédiatement. Là aussi les consommations sont importantes par rapport à la moyenne, mais il a du caractère à revendre. Vitesse maxi de 185 km/h, 1000m DA en 23,8s et 0 à 100 en 11,0. Le couple maxi est de 135Nm.

Enfin, la gamme essence se termine avec le 1,7l 16v de la 33. Il propose toujours ses 129ch du haut de ses 1712cc (couple maxi de 148Nm). Sportif dans l’âme il permet à la 145 d’atteindre les 200 km/h tout rond, de se sortir de l’exercice du 1000m DA en 31s et d’abattre le 0 à 100 en 9,8s. Compacte nerveuse plutôt que GTi affirmée.

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La 33 n’a pas connue de version diesel, du moins en France, puisqu’une rare version à 3 cylindres a été disponible en Italie. Pour le lancement, il n’y a pas de moteur TD au catalogue dans certains pays ou bien il faut attendre le mois de mai 1995 pour la commander. Mais pour la France, la gamme 145 accueille un turbo diesel de 90ch déjà bien connu au sein du groupe Fiat. Il s’agit du 1929cc déjà vu sur les Fiat Tipo, Alfa 155 ou encore Lancia Dedra et Delta 2. Il est gorgé de couple (186Nm) et permet de belles performances (vitesse maxi 178 km/h, 1000m DA en 33,9s et 0 à 100 en 12,0s) tout en modérant ses consommations… et c’est bien le seul moteur de la 145 à ne pas en rougir.

Le design est signé en interne par Walter Da Silva qui commence à poser les bases du style Alfa qu’il affinera avec succès sur les Alfa 156 et 147. Parmi les petits détails : l’écusson arrière masque la serrure du hayon, les feux arrières en long qui seront repris sur toutes les futures Alfa, le hayon qui déborde sur le toit comme on le retrouvera sur les 156 SW. La 145 préfigure le style Alfa pour la décennie à venir mais ne semble pas encore peaufiné de l’avis de certains journalistes.
Sans être maladroite, elle semble être un brouillon bien avancé plutôt qu’un modèle au style totalement défini et ne déchaine pas les passions tel qu’on peut l’attendre d’une Alfa.
Elle a le mérite d’être originale, surtout sur sa partie arrière, et de proposer autre chose de jamais vu dans une catégorie devenue conventionnelle et sans surprises dans les années 90. De plus, elle donne les codes stylistiques des futures Alfa avec ses feux arrières étirés en 2 parties par exemple.

A l’intérieur, ce qui frappe le plus, c’est l’ambiance générale bien plus cossue que dans la 33 et surtout la finition qui est enfin digne d’être citée en exemple même si elle n’est pas parfaite mais s’inscrit (enfin) dans la bonne moyenne. Les lignes tendues de la carrosserie se retrouvent à l’intérieur. La clé de contact à gauche du volant des Alfasud et 33 est abandonnée.

La 145 mesure 4,061m sur un empattement de 2,540m, a une hauteur de 1,425m et une largeur de 1,712m. Le coffre à une capacité honorable de 320l et en rabattant la banquette, on peut obtenir un volume de 1130l. Selon les versions le poids est de 1100 à 1300 kg.
Les 4 freins sont à disques en cas de présence de l’ABS, sinon, ils sont à tambours à l’arrière.
Tous les modèles sont équipés de prétentioneurs de ceinture et de renforts dans les portes.

La production est dédiée à l’usine de Pomigliano d'Arco, proche de Naples, sur de nouvelles chaines où les Alfasud et 33 étaient jusque là produites.

La série 1 : 1994 – 1996
C’est au salon de Turin 1994 qu’on découvre pour la première fois l’Alfa 145. Ce coupé break à un look totalement décalé dans la production automobile du moment. Les berlines compactes contemporaines ont des styles totalement conventionnels. La 145 apporte un petit vent de folie quelques années avant que cette catégorie ne soit à nouveau l’ objet des plus belles carrosseries et du retour de l’audace et de l’élégance.
Agressive à l’avant originale à l’arrière, elle est disponible en 8 teintes de carrosserie avec 2 types de velours pour l’intérieur ou 4 selleries en tissus.

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Elle est immédiatement disponible en 2 niveaux de finition : Base et Luxe. La première se reconnait immédiatement à ses boucliers non peints, par l’absence d’anti brouillard ainsi qu’à ses jantes tôles mais en fonction de la motorisation, l’équipement change.
Elle est disponible avec le 1,3, et le TD. Elle reçoit en série la direction assistée, l’essuie glace arrière, les vitres teintées, et le volant réglable en hauteur. La TD de base se permet d’ajouter à ce package de série le siège conducteur réglable en hauteur, la centralisation, les vitres électriques et la banquette 2/3 1/3.
En option, on peut commander l’ABS, l’autoradio, 1 ou 2 airbags, une climatisation, une peinture métal ou le toit ouvrant électrique.

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Base

Vient ensuite la version L (pour Luxe) qui propose le même équipement que la TD de base sur le 1,3l mais avec les pare choc peints ton caisse.
La finition L est aussi disponible sur les 1,6l et TD mais avec en plus le témoin de portes ouvertes, les anti brouillard, les rétroviseurs électriques dégivrants et le déverrouillage du hayon depuis l’habitacle. La TD se permet d’y ajouter les jantes alliage et les appuis tête arrières.

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Luxe

Enfin, le 1,7l 16v propose un équipement équivalent à la L avec le TD en y ajoutant encore l’ABS et un intérieur en velours en série.

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Rare mais proposé dans certains pays, un intérieur cuir existe, de même que la ligne d’accessoires propose un volant en bois sans airbag.

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Cuir

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Volant bois optionnel

A partir de janvier 1995, toute la gamme reçoit en série un anti démarrage codé intégré à la clé (sauf pour le TD où il faudra attendre l’été 1995) et une option alarme apparait sur tous les modèles.

Au même moment, Alfa présente 3 nouveaux modèles en même temps : Alfa GTV, Spider et 146. Présentée au salon de Genève 1995, au mois de Mars, la 146 est une déclinaison en 5 portes de la 145 mais avec une partie arrière totalement inédite. C’est principalement à elle qu’est donné le lourd rôle de succéder à la 33.
L’intérieur, les motorisations, les finitions, la cellule avant… tous est repris à la 145 à la calandre près qui est légèrement différente. Toutefois elle va avoir droit à une gamme de finitions qui sera différente de la 145 et va s’orienter plus vers le haut de gamme en laissant les tarifs d’appel et les versions dépouillées ou moins bien motorisées à la 145.

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La 146 conserve la hauteur, la largeur et l’empattement de la 145 mais mesure 4,257m avec un poids supérieur par rapport à la 145 d’environ 50kg à version équivalente.

L’équipement de l’entrée de gamme est calquée sur celui de la 145 avec le 1,3l (direction assistée, vitres teintées, volant réglable en hauteur) avec ses pare choc non peints mais sans l’essuie glace arrière.
La 1,6l et la TD en version base ajoutent à l’équipement de la 1,3l l’essuie glace arrière, la centralisation et les vitres avant électriques. Ces versions s’avèrent donc un peu mieux équipées que la 145 avec le même moteur.
Les options génériques sont les mêmes que pour la 145.

On trouve ensuite toujours une version L qui est disponible avec le 1,6l et le TD (mais pas le 1,3l contrairement à la 145). On obtient en plus de la version de base les pare chocs ton carrosserie, les anti brouillard, les rétroviseurs électriques et les jantes alliage. La TD y ajoute les appuis tête arrières.

Enfin, le plus haut de gamme est toujours assuré par la 1,7l 16v qui propose un équipement encore enrichi par rapport à la TD L de l’ABS et des sièges en velours.

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En octobre 1995, durant le salon de Francfort, un nouveau lancement intervient. La 145 peut recevoir un nouveau moteur et cette fois ci, ce n’est pas un boxer. Ce nouveau 4 cylindres en ligne de 1970cc développe 150ch. C’est un Twin Spark, ce qui signifie qu’il possède 2 bougies par cylindres. Son couple de 186 Nm obtenu à seulement 4000 tours permettent de belles relances malgré le poids de ces Alfa. La vitesse maxi s’établie à un flatteur 215 km/h avec un 0 à 100 effectué en à peine 8,5s. Le 1000m DA est est une formalité de 29,4s. Le couple maxi est de 19,0 Mkg.

Cette nouvelle génération de moteur TS possède un variateur de phase. On a déjà vu ce 2,0l sur l’Alfa 155 depuis 1995. Ce 2,0l TS 16v va devenir le haut de gamme et incarner le sport pur et dur.

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La 145 Qv enfile un survêtement qui dynamise sa ligne avec des couvres longerons ton carrosserie floqué du logo au trèfle à 4 feuilles, sa suspension rabaissée et ses jantes inédites en 15 pouces.
L’équipement est repris de la 1,7l 16v mais la sellerie n’est plus en velours mais dans un tissu avec un dessin sportif et des sur-coutures rouges un peu partout ainsi qu’un volant et un pommeau en cuir.

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Pour Février 1996, c’est au tour de la 146 de recevoir le 2,0l TS. La 146 Ti (et non pas Qv !) se présente de façon plus bourgeoise que sportive par rapport à la 145 Qv mais reçoit à peu de chose près les mêmes attributs avec un aileron sur la malle en plus.

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La série 2 : 1997 – 1998
En Janvier 1997, c’est la révolution à tous les niveaux pour les 145 et 146. Les moteurs Boxer sont arrivés à un stade de développement où ils ne peuvent plus être maintenus. Il n’est plus possible d’augmenter la puissance en allésant encore plus le bloc car il est arrivé à ses limites. Il faut pourtant plus de nerf pour bouger les lourdes 145/146 d’une part mais aussi passer les prochaines évolutions des normes anti pollution. Les boxer ont en plus acquis la triste réputation d’être assoiffés en carburant en passant de la légère et joueuses Alfa 33 aux massives 145/146.

Ce sont donc tous les moteurs boxer qui passent définitivement à la trappe remplacés par des équivalents à 4 cylindres en ligne avec double allumage (Twin Spark ou TS) qu’on retrouve petit à petit chez Alfa (sur la 156 par exemple) mais dont on connait déjà certaines déclinaisons sur la 155 qui partage la même base technique de Fiat Tipo. Tous ces nouveaux venus sont livrés d’office avec des culasses à 16 soupapes et conservent une sonorité qui en font de vrais moteurs d’Alfa Roméo. Ces nouveaux moteurs sont plus sobres de 15 à 20% par rapport aux boxer qu’ils remplacent.
Le diesel est reconduit sans aucune modification tout comme le 2,0l TS.

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Le nouveau moteur d’entrée de gamme est un 1,4l TS de 103ch. Avec 1370cc, il redonne du nerf à la 145 par rapport au 1,3l IE boxer : +13ch, +8 km/h en vitesse de pointe,+ 9Nm de couple obtenus 400 tours plus tôt et 2,3s de mieux au 0 à 100. Ses performances le place plutôt comme le remplaçant du 1,6l boxer mais sans sa consommation démesurée.

Ce dernier est remplacé par une version 1,6l TS de 1598cc pour 120ch. On retrouvera ce moteur dans la 156 à partir de la fin de l’année mais il est lui aussi déjà proposé avec la 155 depuis 1995. Là encore le changement a du bon : +17ch, +10 km/h, +10 Nm de couple obtenu 300 tours plus tard et un 0 à 100 qui gagne 1s toute ronde.

Enfin, le 1,7l 16v est remplacé par un 1,8l TS toujours en provenance de la 155. Avec ses 1747cc il offre des performances qui le rapproche du 2,0l TS des Qv et Ti que ne pouvait le faire l’ancien boxer. Ainsi la puissance gagne 11ch, la vitesse de pointe progresse de 6 km/h, le couple lui gagne tout de même 17 Nm et le 0 à 100 est avalé en 0,8s de moins.

On reconnait ces nouveaux modèles TS à l’indication de la cylindrée sur les malles arrières qui migre du coté droit (où apparait en toutes lettres le mot Twin Spark accompagné de la cylindrée), alors qu’à gauche , on conserve le modèle (145 ou 146).

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Si le 1,9l TD ne change pas, il devient comme un peu partout dans le groupe Fiat un 2,0l TD sur les brochures commerciales par un coup de baguette magique.

A l’extérieur, les changements sont minimes : les enjoliveurs et les jantes alliage changent de dessin.

A l’intérieur, les 145 et 146 partagent un mobilier qui fait peau neuve. Si l’ergonomie n’est pas bouleversée, la présentation est plus flatteuse. La planche de bord un peu carré de la première série laisse place à une évolution plus ronde jusque dans ses aérateurs. On regagne un charme plus latin au final dans un dessin qui laisse plus de place aux courbes.
Les sièges sont devenus plus épais avec un dessin plus rond et un confort accru même pour les versions sportives.

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En ce qui concerne les finitions, elle sont toujours au nombre de 3 : Base et Luxe et Qv/Ti mais elles sont uniformisées entre les 145 et 146 alors que juste là, les 2 véhicules avaient leur propre gamme. En général, elles progressent pour s’enrichir ça et là de petits équipements.
La version de base est disponible sur le 1,4l et le TD. Elle offre un équipement loin d’être sommaire mais assez basique : anti démarrage, direction assistée, réglage des feux avant électrique, volant réglable en hauteur, essuie glace arrière, déverrouillage du hayon depuis l’habitacle, vitres avant manuelle sur 1,4l mais électrique sur TD, sellerie tissu, volant réglable, l’airbag conducteur (sur TD), verrouillage centralisé (sauf 1,4l) et vitres teintées.
En option, on peut commander l’ABS, l’airbag passager, un autoradio, une peinture métal et un toit ouvrant.
La version luxe (1,4, 1,6l, 1,8l et TD) par contre est bien mieux dotée et propose un niveau bien au dessus de la moyenne : appuis tête arrière, banquette rabattable, localisateur de portes ouvertes, pare chocs ton carrosserie, anti brouillard, rétroviseurs électriques dégivrants, sellerie velours, siège conducteur réglable en hauteur, jantes alliage, toutes les vitres électriques et télécommande d’ouverture des portes.
La climatisation est en série sur le 1,8l mais en option pour les autres modèles luxe.

Enfin les QV et Ti ont un équipement encore enrichi mais ne sont toujours disponible qu’avec le 2,0l : climatisation, kit carrosserie, sellerie sport, ABS, volant et pommeau en cuir.

En Septembre 1997, les 145 et 146 améliorent leur niveau de sécurité puisque l’ABS et l’airbag conducteur sont fournis dans tous les pays d’office. Du fait de la présence en série de l’ABS, toutes les 145 et 146 sont désormais équipées de 4 freins à disques.

A partir de février 1998, une nouvelle finition vient s’ajouter à la gamme. D’abord disponible sous forme de série spéciale en Septembre 1997, les 145 et 146 Junior intègrent la gamme de façon pérenne. Elle proposent un cocktail intéressant : contenir le prix de vente en offrant le plus petit moteur de la gamme (le 1,4l TS de 103 ch) mais en l’associant à une présentation des plus sportives façon 145 Qv et 146 Ti. Les sièges sport sont bien entendus offerts afin de compléter l’ensemble sachant que le reste de l’équipement est celui offert en standard sur le 1,4l TS. La sellerie ne sera toutefois lettrés ‘Junior’ que sur la série spéciale. Sur le modèle de série, la sellerie finira par être toujours bi ton.

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On retrouve donc le kit carrosserie avec les jantes, les bas de caisse, l’aileron et le châssis sport rabaissé, réglé plus ferme des QV et Ti mais associés à un moteur d’entrée de gamme. A la place des logos Qv et Ti, un logo Junior (hayon et bas de caisse) prend place.
A l’étranger, on trouve des Junior équipées aussi du 1,6l TS (Angleterre et Allemagne).

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En mai 1998, le 1,8l TS évolue légèrement en passant de 140 à 144ch afin de suivre l’évolution de la 156. Plus que la puissance, c’est le couple maxi qui est obtenu 500 tours plus bas qui rend cette nouvelle version plus agréable à conduire.

Au même moment, le 2,0l TS profite lui aussi d’évolutions venues en ligne droite de la 156. La puissance gagne 5ch et là encore, c’est la disponibilité du couple maxi qui est grandement améliorée car s’il ne gagne que 1Nm seulement, c’est en étant disponible 1200 tours plus tôt. Ce moteur reste toujours réservé à la 145 Qv et à la 146 Ti.

A partir de Juin 1998, la Junior (ayant des chiffres de vente honorables) est aussi disponible avec le 1,6l TS.

La série 3 : 1999 – 2001
En attendant le renouvellement des 145 et 146 par un seul et unique modèle (la 147 mais qui aura droit à une version à 3 portes puis à 5 portes), un nouvel ajournement est mis en place. Cette fois ci, c’est principalement l’extérieur qui en profite.
Les nouveaux par chocs sont moins massifs, adoucissent la ligne largement, tout en proposant un peu plus de protections aux petits chocs quotidiens par l’ajout d’une bande de protection. Les anti brouillards sont dorénavant plus petits et ronds. Les partis arrières n’évoluent par mis à par le par choc.

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Tous les moteurs sauf le 2,0l TD sont reconduits. Ce dernier laisse place à un nouveau bloc de 1910cc moderne à souhait. Alors que la 156 a déjà reçu ce moteur depuis son lancement il y a 2 ans, les 145 et 146 profite du pétillant 1,9l JTD de 105ch. Plus de puissance (+15ch), beaucoup plus de couple (+ 69 Nm) obtenu 200 tours plus tôt font de ce turbo diesel à rampe commune un compagnon fiable et économique en carburant. Les performances sont d’un autre niveau (gain de 2s au jeu du 0 à 100 et +8 km/h en vitesse de pointe)et n’ont pas encore d’équivalence dans la catégorie. Cela laisse des performances globales qui rapprochent ce nouveau 1,9l JTD de ce que propose le 1,6l TS mais avec l’effet turbo en plus.

Les finitions Base et Luxe (ou L) sont reconduites sans grand changement. L’ABS est toujours de série sur les 1,8l et 2,0l avec ses 4 disques. Le double airbag est présent sur tous toutes les 145/146.
Les vitres électriques ne sont pas fournies sur les version 1,4l sauf en option. Les vitres arrière sont en série sur les 146 1,8l, 2,0l et JTD L.

Chaque modèle peut être commandé avec un pack optionnel sur les versions L donnant une ambiance différente.
Le Pack Luxe fait la part belle aux textures et à la finition. Des décors acajou sont ajoutés sur la console centrale, le volant et le pommeau sont en cuir avec surpiqures noires, un intérieur en velours gris clair est installé avec des tapis de la même couleur. Ambiance bourgeoise assurée !

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Pack Luxe

De son coté, le pack Sport reçoit une finition à la Qv/Ti avec le spoiler, les jantes alliage en 15 pouces, les jupes aérodynamiques, la sellerie sportive avec un tissu spécifique, un volant et pommeau en cuir avec surpiqûres rouges et une console centrale façon alu.

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Pack Sport

A l’étranger, on retrouve des Junior équipées aussi du 1,6l TS ou du JTD, ce dernier n’ayant jamais reçu cette finition en France.

Le 2,0l TS est abandonné à partir du début de l’année 2000, les ventes de 145 Qv et 146 Ti étant devenues symboliques.

A la fin de l’année 2000, le remplacement des 145 et 146 est effectif avec l’arrivée de la 147 qui n’est disponible pour commencer qu’en 3 portes. La 145 en profite naturellement pour quitter la scène alors que la 146 fait encore de la résistance mais juste durant une année, le temps que les premières 147 à 5 portes soient mises en vente. Les derniers modèles produits se vendent jusqu’à la fin 2001, avant d’être définitivement remplacés.

Les caractéristiques techniques :
1,3l IE (1994-1996) : 1351cc, 90ch à 6000 t/m, couple de 115 Nm à 5000 t/m, 179 km/h, 0 à 100 en 12,8s
1,4l TS (1997-2001 : 1370cc, 103ch à 6300 t/m, couple de 124 Nm à 4600 t/m, 187 km/h, 0 à 100 en 11,5s
1,6l IE (1994-1996) : 1596cc, 103ch à 6000 t/m, couple de 134 Nm à 4500 t/m, 187 km/h, 0 à 100 en 11,5s
1,6l TS (1997-2001) : 1598cc, 120ch à 3600 t/m, couple de 144 Nm à 4500 t/m, 197 km/h, 0 à 100 en 10,5s
1,7l 16v IE (1994-1996) : 1712cc, 129ch à 6500 t/m, couple de 148 Nm à 4300 t/m, 201 km/h, 0 à 100 en 10,2s.
1,8l TS (1997-1998) : 1747cc, 140ch à 6300 t/m, couple de 165 Nm à 4000 t/m, 207 km/h, 0 à 100 en 9,4s
1,8l TS (1998-2001) : 1747cc, 144ch à 6500 t/m, couple de 169 Nm à 3500 t/m, 209 km/h, 0 à 100 en 9,3s
2,0l TS (1996-1998) : 1970cc, 150ch à 6200 t/m, couple de 186 Nm à 4000 t/m, 215 km/h, 0 à 100 en 8,5s
2,0l TS (1998-1999) : 1970cc, 155ch à 6400 t/m, couple de 187 Nm à 2800 t/m, 216 km/h, 0 à 100 en 8,4s

1,9l TD (1995-1998) : 1929cc, 90ch à 4200 t/m, couple de 186 Nm à 2500 t/m, 179 km/h, 0 à 100 en 12,5s
1,9l JTD (1999-2001) : 1910cc, 105ch à 4000 t/m, couple de 255 Nm à 2000 t/m, 187 km/h, 0 à 100 en 10,5s

Les séries spéciales :
Il y a eu très peu de série limitées, souvent proposées en très peu d’exemplaires et elles reposent pratiquement toujours sur la 145.

145 Kit Sport
Pour la Suisse uniquement, un préparateur propose une 145 avec un kit carrosserie fortement inspiré par celui de la Qv en 199.

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145 Limited 500.
Produite à 500 exemplaires en Janvier 2000 en Allemagne, la Limited 500 est une 145 Pack Sport qui propose grâce à l’apport des connaissances du préparateur Zender, des jantes spécifiques, une unique teinte noire brillante, des logos spécifiques, une numérotation, un pédalier et un repose pied en alu, une climatisation automatique, des tapis de sol avec logos Alfa Roméo, et un pommeau en alu.
Les moteurs concernés sont les 1,4l, 1,6l et 1,9l JTD.

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145 Edizione Sportiva :
Au mois d’Aout 2000, pour l’Allemagne, l’Edizion Sportiva vient prolongée le succès de la Limited 500 en proposant le même équipement à l’exception des logos spécifiques et qu’elle est à présent disponible aussi en rouge et gris.

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