Fiat Barchetta

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psal24
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Un pari réussi :
Au début des années 90, le groupe Fiat se porte mieux financièrement et tente d’investir les niches de différents marchés. Plus que du volume de vente, c’est son image que Fiat travaille un peu pour toutes ses marques.
Logique de groupe oblige, Fiat multiplie les carrosseries à partir d’une même base technique qui augmente encore la rentabilité d’une étude déjà menée à bien. Ce système permet d’offrir aux marques du groupe (Fiat, Alfa, Lancia) des modèles distincts, un caractère propre à chaque image de marque qu’on souhaite développer, mais avec des économies d’échelle monumentales permettant de vendre à bon prix des modèles clonés.
Un des exemples les plus frappant de ce partage des plates formes est la Fiat Tipo. Depuis 1988, cette Fiat a été la base technique la plus utilisée en étant mise à toutes les sauces : berline à hayon, coupé 3 portes, berline à coffre, break, cabriolet et ceci pour 3 marques distinctes.
Dans les véhicules à forte image et à la mode en ce début des années 1990, les cabriolets typés roadsters à la façon de la Mazda MX5 remportent un franc succès. Le thème du petit cabriolet nerveux strictement à 2 places revient sur le devant de la scène alors que ce thème était laissé à l’abandon dans les années 80. Du style, un prix contenu et des sensations : un cocktail qu’on ne voyait plus depuis les années 70 chez les britanniques, grands spécialistes de cette discipline.
Chez Fiat, la Barchetta va ainsi offrir à la Fiat 124 Spider une descendance qui se faisait attendre en partant d’une base de Fiat Punto (sortie en 1993), déjà fiable et rentabilisée.

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Puzzle géant :
Le style pour un spider est primordial car sans style, sans émotion, ce type de carrosserie est voué à ne pas se vendre du tout. Les premiers dessins sont issus du centre de style interne dès 1990. C’est Andreas Zapatinas, un grec présent depuis 1988, qui va enfanter le style général extérieur du Spider 173, nom d’origine de la Barchetta qui ne sera pas retenu pour la commercialisation.
La base technique est une Fiat Punto dont l’empattement à été raccourci. Toutefois le projet 173 va connaître une évolution prolifique de son concept durant sa phase d’étude en commençant par son nom qui ne sera pas Spider 173 comme prévu, clin d’œil appuyé à la Spider 124. Un vrai patronyme est choisi afin de proposer un nom s’associant à un style de vie à l’italienne. Le thème de la Dolce Vita est peut être déjà sur-utilisé mais il fait toujours vendre car il fait toujours rêver.

Le dessin général est déjà présent dès les premières esquisses, il ne reste plus qu’à l’affiner et l’affirmer. Les premiers dessins validés datent de 1991.

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Pour l’intérieur, il est décidé qu’il sera assorti à l’extérieur avec un dessin doux avec beaucoup de rondeurs un peu à tous les niveaux. Il doit y avoir une adéquation complète entre ce qu’on peut voir sur les lignes de la carrosserie et ce que suggère l’intérieur. La bande de couleur ton carrosserie à l’intérieur sert à faire ce lien et donner l’impression que l’intérieur est un élément de la ligne extérieure, comme un prolongement naturel. C’est aussi un artifice longtemps utilisé sur les roadsters anglais, la Barchetta venant ainsi se poser en descendante de ces modèles devenus emblématiques.
Un premier prototype nommé Marinara (comme une pizza) est finalisé en Mars 1991.

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Dès Juillet 1991, la Barchetta commence à prendre forme et semble être ce qu’elle sera en production. Elle utilise et affine les codes stylistes des roadsters qui ont eu une carrière marquante dans l’histoire de l’automobile moderne.

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Toutefois, les recherches pour le style ne sont pas seulement concentrées sur le projet de Zapatinas. La Diavola proposée par Chris Bangle est aussi mis dans la balance et va opposer une concurrence sérieuse au premier projet.

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Un second modèle de Diavola voit le jour en Juillet 1991. Et si ce prototype n’est pas retenu pour devenir la Barchetta, tout n’est pas perdu puisqu’en lui ajoutant un toit et après quelques modifications, la Diavola va devenir le Coupé Fiat…. une toute autre histoire mais elle aussi faite de succès sur une autre niche de marché de l’automobile.

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Rien n’est figé à cette période et les recherches en matière de style sont en pleine ébullition. Le projet de Zapatinas étant celui retenu, il faut aller jusqu’au bout du bout et soigner les moindres détails.

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De même, l’intérieur n’est pas en reste avec diverses propositions toujours sur le même thème : rondeurs et couleur de carrosserie apparente. Peter Davis et Giuseppe Bertolusso œuvrent sur cette partie.

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A partir de Décembre 1991, le projet 173 se mue en projet 183. L’inspiration s’est pratiquement traduite dans son format définitif.

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C’est en Janvier 1992 que le partenaire pour assurer la production de la 183 Spider est choisi. Vu les faibles volumes espérés, il n’a jamais été question pour Fiat de produire elle-même la Barchetta. Un partenaire industriel pour produire en petite série la Barchetta étant capable de satisfaire les exigences de qualité et de vitesse de production a donc été le fruit du travail de l’année 1991 en parallèle de l’étude du modèle.
C’est aussi à cette époque qu’un nouveau tableau de bord est proposé :

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Et enfin en Mars 1992, une version quasi finale réalisée par Alessandro Cavazza qui remplace Andreas Zapatinas parti vers Alfa Roméo, va assoir le style général.

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Fiat annonce en 1993 la production de la Barchetta en présentant la Fiat Scia. Elle aussi est sur base de Fiat Punto et permet de tester les réactions du public à une ébauche de style mais aussi à un retour de Fiat dans la catégorie des cabriolets. Les retours étant au niveau attendu, le projet peut être industrialiser et aller à son terme.
Les cabriolets n’ayant plus eu la côte durant les années 80 chez de nombreux constructeurs généralistes, c’est une vraie surprise que Fiat prépare.

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Les divers prototypes roulants destinés à valider les divers éléments tournent à plein régime en 1994.

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Bien que ce la Future Barchetta soit un spider et donc stricte 2 places, la sécurité n’a pas été bâclée. Pour combler le manque de rigidité de la coque suite à la disparition du toit, un arceau tubulaire est intégré au cadre du pare brise. De même le châssis a été consolidé afin de mieux supporter ce type de carrosserie ouverte.
Le freinage est à 4 disques avec possibilité sur certains modèles d’obtenir un ABS.

Au niveau motorisation, il n’y a qu’un seul et unique bloc retenu : 4 cylindres, 1747cc, 16 soupapes, 130ch à 6300 t/m, variateur de phase (VFD). Ainsi équipé, ce moteur propose 90% de son couple maximal dès 2000 t/m. Il cumule à lui seul ce que Fiat propose de mieux à cette époque en terme de motorisation essence.
La vitesse maximale dépasse les 200 km/h avec un 0 à 100 avalé en 8,9s et un kilomètre départ arrêté effectué en 29,9s.
Ce même moteur sera bientôt connu chez Lancia comme étant le 1,8l vvt des Dedra et Delta 2.
Si le fait qu’il n’y ait qu’un seul moteur proposé est rare même pour un véhicule de niche comme la Barchetta, il est encore plus rare de constater que ce sera aussi l’unique offre moteur durant toute la carrière du petit cabriolet et qu’il ne subira aucune modification profonde.

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L’assemblage final n’est pas assuré par une usine Fiat mais par la carrosserie Maggiora, proche de Turin. Elle y appose d’ailleurs sa marque de fabrication au niveau des portes.
Maggiora a été créée en 1925 mais produit à plus grande échelle à partir des premières commandes de Fiat (mais pas que…) depuis 1951.
On doit à cette modeste officine la production de quelques chef d’œuvres comme la Fiat 2300s Coupé, la Maserati Mistral, les De Tomaso Mangusta et Pantera, la Lancia Flaminia Touring et même les Lancia Kappa coupés ou encore les dernières Lancia Delta Intégrale alors que la modeste Fiat Panda van (un dérivé utilitaire de la Panda 1) a été la plus grosse production du site.
Les liens avec Fiat sont donc à la fois proche en terme de collaboration que profond dans son historique.
Ce contrat est une aubaine inespérée pour ce petit carrossier dont les finances sont au plus bas.

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La Barchetta est extrêmement compacte : 3,92m de long sur un empattement de 2,275m, une hauteur de 1,275m et une largeur de 1,640m pour un poids de seulement 1,060T.
Le coffre est symbolique avec ses 165l. Le choix de la simplicité pour la capote apparait évident : elle sera donc d’un maniement manuel mais simple et rapide avec toutefois un couvre capote rigide afin de ne pas casser la ligne.

La répartition du poids est typique des modèles à traction avant : 65% à l’avant et 35% à l’arrière.
La direction est plus directe que sur la Punto. Les réglages de suspensions sont propres à la Barchetta et ont été retravaillés pour donner plus de liberté au conducteur avec des pneus d’office en 15 pouces.

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La série 1 : 1994 / 2002
La production débute réellement en Janvier 1995, la mise en place de la chaîne ayant été plus longue que prévue. Seuls des modèles de pré série et les prototypes ont été produits en 1994 (moins de 150).
La presse découvre la Barchetta en Février/ Mars 1995 et la commercialisation débute quelques jours plus tard au Salon de Genève 1995.

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La gamme se compose de 2 modèles déclinables en 8 teintes de carrosserie.
La Barchetta de base dispose en série de la capote manuelle, de jantes en acier, de pare chocs ton carrosserie, de rétroviseurs réglables depuis l’intérieur, l’airbag conducteur, l’anti démarrage, d’un autoradio, d’une sellerie en tissu, d’un volant et d’un pommeau en cuir, d’un volant réglable en hauteur et des vitres électriques.
En option, on trouve les jantes alliage, la peinture métal, les anti brouillard, l’alarme, l’airbag passager, la climatisation, une antenne électrique, un hard top, la centralisation et la sellerie cuir.
Viens ensuite, une version Pack qui propose en plus l’ABS, l’antenne électrique, la centralisation et les rétroviseurs électriques.

A noter : les jantes tôle d’origine ont un aspect (comme dans les années 60/70) qui les fait ressemblées à s’y méprendre à des jantes alliage car elles sont peintes façon aluminium et ont un dessin travaillé sans enjoliveurs en plastique. Un effet de style des plus esthétique et qui fait encore écho aux modèles phares desquels elle s’inspire.

Un élégant porte bagages est proposé au catalogue des accessoires afin de compenser le faible volume du coffre. Un hard top est au catalogue afin de rendre la Barchetta plus polyvalente.

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En 1999, une petite série de modifications sur le moteur interviennent mais sans être annoncées au public : l’ECU est placée dans le moteur et non plus dans l’habitacle, le collecteur d’air en alu est désormais en plastique et à géométrie variable (VIS) afin de répondre aux futures normes Euro 3. Le 5ème rapport est allongé.

En avril 2000, nouvelle réglementation oblige, un 3ème feu stop est intégré à partir du salon de Turin. Sur la Barchetta, c’est d’une façon originale que la greffe prend directement sur la malle tout en étant profilé.

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En 2001, avec l’arrivée des nouvelles normes Euro3, les Barchetta propose un nouveau catalyseur avec une nouvelle cartographie moteur. La puissance fiscale passe de 9 à 8cv.

La série 2 : 2002 / 2005
Suite aux difficultés financières de son partenaire en 2002, Fiat reprend la production des Barchetta à partir de 2003 (après une interruption de quelques mois) dans son usine de Mirafiori. Le transfert des chaines de montage ne se passe pas comme prévu ; la production sera stoppée à 2 reprises.

Pour Décembre 2002, au salon de Bologne, une nouvelle version de la Barchetta apparaît. Elle ne diffère pas énormément de la première mouture mais se reconnaît à ses boucliers plus massifs, ses anti brouillard et clignotants sont différents (empruntés à la Lancia Lybra) avec un agrandissement à 16 pouces des jantes contre 15 jusque là. Le moteur est toujours le même mais la vitesse de pointe perd 5km/h (200 à présent) à cause de l’aérodynamisme un peu moins favorable.
Elle est désormais disponible en 6 couleurs avec un intérieur en tissu noir ou un cuir noir selon les versions.

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La version Pack disparait des catalogues : il faut donc piocher dans la liste des options pour retrouver une version mieux équipée, toutefois l’ABS est en série sur tous les modèles tout comme l’autoradio et l’airbag passager.
Au rayon des options, on trouve toujours le hard top, les jantes alliage, la peinture métal, la climatisation , la centralisation des portes, l’antenne électrique, le cuir, un subwoofer intégré aux dossiers des sièges, une instrumentation gris titane, une alarme et les rétroviseurs électriques.

La production totale de Barchetta s’établie à 57 791 exemplaires dont environ 2 000 à Mirafiori par Fiat jusqu’en Juin 2005 mais la Barchetta continue de se vendre jusque début 2006 sur stock sans grande modification durant ses derniers mois de production. Ce sont surtout des séries spéciales qui seront mises en avant pour relancer les ventes.

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Très étonnant : bien qu’il n’y ait pas eu de version en conduite à droite, le succès rencontré au Japon et en Angleterre a été important. Malgré ce handicap, le Japon aura même droit à une série spéciale qui est très recherchée au pays du soleil levant.
De même, il n’y a pas eu de boite automatique qui a toujours été indisponible avec ce moteur chez Fiat et aurait pu contribuer à attirer une autre clientèle. Il n’y a même pas eu d’autre motorisation proposée ; un seul moteur à peine revu depuis le début et jusqu’à la fin de commercialisation.

On peut regretter que la proposition de Maggiora d’une Barchetta Sport n’ait pas été retenue par Fiat. Elle affichait 160ch avec son moteur à la cylindrée identique mais revu et optimisé, des jantes en 16 pouces, une suspension raffermie et rabaissée, un système de freinage optimisé et un différentiel à glissement limité. Les premiers tests étaient pourtant concluants mais la direction de Fiat n’a pas souhaité donner suite.

Et enfin dernier drame et non des moindres, la Barchetta est restée sans succession malgré son succès.

Les caractéristiques techniques :
1,8l 16v VFD 1994 - 2001 : 4 cylindres 1747cc, 130ch à 6300 t/m, couple de 158 Nm à 4300 t/m, vitesse maxi de 205 km/h, 0 à 100 en 8,9s
1,8l 16v VFD 2002 - 2005 : 4 cylindres 1747cc, 130ch à 6300 t/m, couple de 158 Nm à 4300 t/m, vitesse maxi de 200 km/h, 0 à 100 en 8,9s

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Les séries spéciales :
Barchetta Limited Edition : 1998
Limitée à 2500 exemplaires en Europe en Avril 1998, la Limited Edition est une Barchetta au superlatif. Proposée en 2 teintes (gris pour 2000 exemplaires ou vert pour les 500 autres), elle propose le summum des équipements du spider Fiat.
Les jantes alliage en 16 pouces sont spécifiques et la teinte de la capote est assortie à la sellerie en cuir. Elle offre pour 8000 Frs d’équipement mais laisse en option la climatisation et l’airbag passager.

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Barchetta Club Italia : 1998
Comme pour la Delta Intégrale de 1992, une série spéciale pour l’Italie tirée à 4 ou 6 exemplaires est produite en l’honneur d’un club d’amateurs de voitures italiennes. On remarque immédiatement ce modèle à sa robe bicolore très originale (carrosserie bleue et pare chocs verts) avec une capote beige.
Les jantes sont en 15 pouces à 5 branches. Les anti brouillard, la climatisation et une antenne électrique sont proposés en série tout comme un couvre capote avec des inserts pour les appuis têtes. La sellerie est en cuir et assortie à la capote.

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Barchetta Limited Edition : 1999
Après le beau succès de la Limited Edition, une nouvelle série est produite en 1999 mais pour L’Allemagne. Deux couleurs sont toujours au catalogue (rouge et noir) avec toujours la capote assortie à la sellerie en losange.
Les jantes sont toujours en 16 pouces mais sont encore d’un dessin différent. Climatisation et alarme sont en option mais l’airbag passager, le caisson de basse derrière les sièges ou les inserts façon titane sur la console sont offerts.

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Barchetta Web : 1999
Pour le marché Italien, sur le second semestre, il est possible de commander une Barchetta sur un site internet dédié après le versement d’un acompte, la livraison étant assurée quelques jours plus tard seulement. Disponible en 3 couleurs (gris, blanc ou bleu), on peut choisir en 2 types de jantes en 15 pouces, on dispose du filet anti remouds en série, on peut choisir la couleur de sa capote parmi 3 teintes (rouge, beige ou noir) et les anti brouillard sont offerts.
Bien entendu la sellerie est en cuir (rouge beige ou noir) assortie à la capote. Le succès n’a pas été au rendez vous puisque seulement 4 véhicules auraient été vendus.

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Barchetta Almafi : 2000
Une série spéciale pour quelques pays en Europe sort en 2000 afin de proposer un tarif ultra compétitif sur une Barchetta dont l’équipement est à peine revu. Au programme, 7 teintes de carrosserie, volant et pommeau cuir, pré équipement audio mais pas d’autoradio.
En option elle propose l’ABS, les jantes alliage en 15 pouces, le hard top, le filet anti remous, l’antenne électrique, la sellerie cuir et la climatisation.

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Barchetta Lido : 2000
Tarif attractif pour la Barchetta Lido. Quatre couleurs disponibles pour l’extérieur sont au programme. Les jantes alliage, l’ABS, l’airbag passager, le hard top, le filet anti remous, l’antenne électrique et la climatisation sont en option. L’équipement de série se complète d’une sellerie en cuir noir, d’un autoradio et du volant cuir.

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Barchetta Riviera : 2000
Apparue en même temps que la Lido, la Riviera vient compléter la gamme par la haut. Elle offre un choix de 5 teintes de carrosserie, les jantes alliage, une capote assortie à la sellerie cuir en losange rouge ou noir, des rétroviseurs électriques, les anti brouillard, les inserts Titane, le filet anti remous mais la climatisation est en option.

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Barchetta Milano : 2001
Modèle haut de gamme disponible en 6 couleurs, la Milano propose en série les jantes alliage en 15 pouces, l’antenne électrique, les anti brouillard, les rétroviseurs électriques, les sièges sport, les inserts Titane et le volant et le pommeau en cuir. Les options sont nombreuses : ABS, airbag passager, hard top, filet anti remous, peinture métal et climatisation.

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Barchetta All In : 2001
Uniquement pour la Suisse, ce modèle ne propose aucune option car l’équipement est au complet : jantes alliage 15 pouces à 16 rayons, antenne électrique, anti brouillard, filet anti remous, rétroviseurs électriques, climatisation, alarme, sièges volant et pommeau en cuir.
Cinquante exemplaires seulement pour 6 teintes de carrosserie.

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Barchetta Naxos : 2002
Pour à peine plus cher que le modèle de base, la Naxos vous propose en plus des jantes alliage, un filet anti remous spécifique, une antenne électrique, des inserts Titane, un autoradio CD avec caisson de basse. En option, il est possible de commander le cuir, le pack électrique, la climatisation, les anti brouillard et une alarme.
Sur les 4 couleurs proposées pour la carrosserie, 3 sont nouvelles.

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Barchetta Spider Europa : 2004
Ce modèle vient célébrer la dernière version de Fiat 124 Spider nommée Europa. Cette Barchetta offre les jantes alliage en 16 pouces, la climatisation, une sellerie cuir, le hard top.

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Barchetta Sergio Tacchini : 2004
Uniquement pour le marché Belge, apparait en Juin 2004 la Sergio Tacchini qui propose une pièce maîtresse : une sellerie spécifique bi ton.
On trouve aussi en plus de l’équipement standard livré en Belgique des jantes alliage en 16 pouces à 6 branches, l’ABS, la climatisation, un autoradio et son caisson de basse. En option il existe l’alarme, le hard top ou le filet anti remous.

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Barchetta Alviero Martini : 2004
Voici probablement la plus originale des Barchetta. Présentée par le couturier Alviero Martini comme un show car au salon de Francfort de 2003, cette Barchetta a eu quelques rares versions vendues en série. Elle se distingue par son intérieur cuir totalement inédit avec un dessin de mappemonde. Unique couleur connue, un noir avec des jantes à 6 branches et des inserts alu.

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Barchetta Consacrazione : 2005
Avant l’arrêt de production, une ultime série spéciale est commercialisée en France. Seulement 75 exemplaires disponibles en Janvier 2005 avec 2 teintes au catalogue : rouge (35 exemplaires) ou grise (les 40 autres). Ces Barchetta s’écouleront jusqu’au début de l’année 2006.
Le filet anti remous, les jantes à 6 branches, les anti brouillard, les rétroviseurs électriques, l’ABS, la sellerie en cuir noir, les airbags frontaux et latéraux, la climatisation, le lecteur CD sont de série.

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Les modèles hors série :
Barchetta Coupé : 1996
Le carrossier en charge de la production de la Barchetta, Maggiora, propose sa vision d’un coupé au salon de Turin 1996. Ce coupé ne diffère que de 5% du spider. Le projet est si avancé que la production peu débuter rapidement après le salon sur la même ligne de montage.
Malgré le succès rencontré auprès du public, Fiat refuse de commercialiser ce coupé qui se trouve être trop proche des modèles d’entrée de gamme du Coupé Fiat. Il reste produit à un seul et unique exemplaire.

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Barchetta Scola Dedica : 1996
Le petit carrossier Stola est un sous-traitant de l’automobile depuis 1920 et de Fiat en particulier. Afin de démontrer tout son savoir à des nouveaux clients potentiels, Stola produit sur la base d’une Barchetta un roadster radical pour le salon de Turin de 1996. Pas de toit, plus de pare brise mais juste un saute vent, elle affiche clairement sa différence tout en ayant un air de famille prononcé avec le spider Fiat.
Le moteur n’est plus le Fiat d’origine mais un Lancia 2,0l Turbo 16v revu et corrigé pour 262ch avec des trains roulants et un freinage complètement revus. Avec un poids de seulement 1020kg, cette Stola Dedica se permet de revendiquer une vitesse de pointe de 270 km/h et un 0 à 100 en 5,8s.

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Barchetta Bertone : 1997
En 2007, Bertone propose sa vision de la Barchetta 2 sur la base d’une Fiat Panda sport de 100ch. Cette Fiat vient fêter les 95 ans de la célèbre carrosserie italienne et ne sera qu’un projet sans suite.

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Barchetta Stola Abarth Monotipo : 1998
Encore Stola en 1998 avec une autre interprétation de la Barchetta afin d’exposer les possibilités et compétences de l’entreprise. Toujours réservée au salon de Turin, cette nouvelle vision de la Barchetta veut rendre hommage aux 90 ans d’Abarth.
Le moteur d’origine est troqué contre 2,0l Turbo 16v de 330ch fourni par Lancia. La vitesse de pointe s’établie à 240 km/h avec un 0 à 100 effectué en 4,9s.
La Monotipo se veut être une version compétition sur une base connue telle qu’Abarth a pu concevoir certains modèles. Elle propose ainsi des vérins pneumatiques en guise de crics, un arceau de sécurité intégré, des freins provenant d’une Ferrari et une carrosserie en matériaux composite.

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Barchetta Lambo 2 : 2005
Maggiora reprend la production de 12 exemplaires spécifiques de Barchetta en série limité à partir de pièces de son stock. Elles sont toutes réservées à des clients particuliers dont 8 au Japon, une en Italie, une chez Stola, une pour Maggiora, une pour Zapatinas et la dernière pour Fiat, exposée au salon du cabriolet 2005.

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La couleur est la même pour tous ces modèles, le fameux orange qui recouvrait les toutes premières Barchetta lors de sa présentation. Les portes s’ouvrent en élytre comme sur les Lamborghini. Le moteur est celui d’origine mais gonflé à 166ch.