Fiat Ulysse 2

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Continuité :
Le succès de la Fiat Ulysse première du nom convainc le groupe de lancer la production d’un modèle de remplacement, toujours en association avec PSA. Bien que positionné le plus bas de gamme des 4 clones issus de cette étude, l’Ulysse a parfaitement trouvé sa place surtout en Italie où ses ventes ont été très soutenues.
Toutefois certaines erreurs commises seront corrigées avec le nouveau modèle. Le style en particulier avait été critiqué car l’Ulysse et ses petits frères partageaient trop de pièces de carrosserie avec des versions utilitaires développées sur la même base technique.

Plus Stylé :
Si le nom ne change pas (il s’agit du seul clone à ne pas changer de nom), le style lui, est complètement revu. Comme pour les précédents modèles, les clones de chez PSA partagent certains éléments de carrosserie dont les feux que les modèles de chez Fiat ne conservent pas, préférant leur propre identité visuelle. Ainsi la forme des feux et certaines découpes de la carrosserie sont partagées entre l’Ulysse 2 et son cousin de chez Lancia, le Phédra alors que les Citroën C8 et Peugeot 807 se différencient par leurs formes moins anguleuses, plus en amande.

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Cette fois ci le style ne fait pas du tout utilitaire. Il est moderne, bien plus cossu et propose à l’intérieur des aménagements tendance dans la catégorie comme les compteurs centraux. La taille est aussi en augmentation. La maitrise du style et des codes liés aux monospaces sont enfin maitrisés, garantissant un succès encore supérieur. Si l’arrière se rapproche de la Punto et l’avant de la Stilo, l’intérieur ne ressemble à rien produit à Turin.

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A l’intérieur c’est la révolution, l’ambiance est complètement différente et ne ressemble en rien à un utilitaire. Toutefois, comme c’était déjà le cas avec l’Ulysse 1, le 2 partage avec ses cousins son mobilier, ne se distinguant que par sa présentation et son équipement de série. Cette particularité lui enlève certes une partie de sa personnalité et de son originalité mais même en ne jouant que sur quelques détails, l’Ulysse 2 va proposer le prix le plus attractif en simplifiant son équipement de série.

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Ainsi on remarque immédiatement les compteurs au centre de la planche de bord, incontournable sur un monospace à cette époque pour dégager une planche de bord épurée. Avec l’Ulysse 1, le levier de vitesse avait été placé idéalement près de la main droite sur la console centrale en hauteur. Cette astuce est reprise pour l’Ulysse2. La qualité des matériaux fait aussi un bon en avant, avec des assemblages plus justes et réguliers, donnant une impression de monter d’un cran en gamme par rapport aux standards de l’époque dans cette catégorie. En fonction de la présence ou non du GPS, le bloc compteur est différent (à 2 ou 3 cadrans ronds).

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Si l’Ulysse 1 avait fait de gros efforts en terme de modularité, l’Ulysse 2 n’en fera pas moins. Ainsi les sièges avant sont toujours pivotants mais en option. Les versions 7 places sont toujours disponibles un coffre gigantesque en 5 places. Un couvre bagage spécifique à chaque configuration est associé aux différentes dispositions choisies. Il est possible de commander en option une banquette de 3 places tout à l’arrière afin de transformer l’Ulysse 2 en modèle 8 places.

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L’idée de l’accès à l’arrière par des portes coulissantes est conservée car malgré son aspect utilitaire, ce système dégage une place non négligeable pour entrer et sortie avec aisance dans un monospace. Il est possible de motoriser les portes avec ouverture/fermeture par la télécommande mais en option.

La présentation du Fiat est la plus simpliste en terme d’équipement et de présentation qui soit parmi les modèles dérivés de la même base.

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Les motorisations retenues sont toujours issues de la banque d’organes PSA. Tout comme l’Ulysse 1, le nouveau venu ne propose pas les moteurs les plus puissants de la gamme en France. Ainsi, le v6 ne sera pas proposé tout comme le 2,2l de 158 ch, pourtant disponible sur les 2 monospaces PSA.

Premier moteur disponible : un 2,0l 16v de 136 ch (1997 cc). Il dispose de 190 Nm de couple, permet au Fiat d’atteindre les 185 km/h en vitesse de pointe et effectue le 0 à 100 en 11,2s. L’option boite automatique n’est pas disponible sur l’Ulysse 2 contrairement au Phedra de Lancia.

La gamme diesel débute avec le moteur repris de L’Ulysse 1 dans sa dernière évolution, à savoir le 2,0l JTD de 109ch plus connu chez PSA comme le 2,0l HDi. L’option boite automatique nommée PRO (Proactive chez PSA) est au programme.

Enfin, un 2,2l JTD de 128ch vient compléter l’offre. Ce moteur aussi est déjà bien connu chez PSA comme un HDi mais en 136 ch et déjà vu à de nombreuses reprises (C5, 406). La boite PRO est en option.

Les boites manuelles sont à 5 rapports contre 4 pour les automatiques.

Au niveau sécurité, l’Ulysse 2 frappe fort puisqu’il obtient les 5 étoiles aux tests EuroNcap. Il est proposé en série avec ABS, ESP, ASR, l’assistance au freinage d’urgence et 6 airbags.

Le site de production reste à Valenciennes, toujours dirigé par PSA.

L’Ulysse 2 mesure 4,72m (contre 4,45 pour l’Ulysse 1, pour une largeur de 1,86m et une hauteur de 1,72m à 1,86m (selon les versions) et il pèse en moyenne 200kg de plus que l’Ulysse 1 (1,6 à 1,7t). Il repose sur un empattement 2,82m.

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2002 – 2010
Le Fiat Ulysse 2 est lancé en France en Septembre 2002 (Juin 2002 en Italie) en même temps que le Lancia Phédra alors que les concurrents du groupe PSA ont été commercialisés dès Juin de la même année.
Le Fiat est toujours le plus abordable alors que la Lancia est toujours le plus cher des 4 jumeaux (7 000 € de différence entre les 2 modèles dans leur premier niveau d’équipement).

La gamme débute par une finition de base qui comprend en série un autoradio CD, un ordinateur de bord, une climatisation, une direction assistée, des rétroviseurs électriques dégivrants rabattables, une sellerie tissu, des vitres avant électriques, un volant réglable en hauteur et profondeur, l’ABS et l’ESP, l’antipatinage, l’aide au freinage d’urgence, des anti brouillard avant et un correcteur de phares. Cette finition est disponible avec le 2,0l 16v 136 et le 2,0l JTD 110 (sans possibilité d’avoir les boites auto) et offre en série 5 places seulement.

Par comparaison, le Phédra propose en plus pour son premier niveau de finition des jantes alliage, une sellerie alcantara, le volant et pommeau cuir, une climatisation automatique avec modulation d’air au second et 3ème rang, le rétroviseur intérieur électrochrome, le régulateur de vitesse, les sièges avant pivotants, les radars de recul, les feux et essuies glace automatiques, les pares soleil 2ème + 3ème rangée + hayon, le GPS et les laves phares.

On trouve ensuite la finition Dynamic qui complète l’équipement par une climatisation auto 2 zones, 7 places et un siège conducteur réglable en hauteur, le tout avec les 3 moteurs disponibles.

Enfin, le haut de gamme est assuré par la version Emotion qui associe les 3 moteurs de la gamme à un GPS, des feux et essuies glace auto, une sellerie velours, un réglage lombaire sur le siège conducteur, un volant et un pommeau cuir, des barres de toit, des jantes alliage en 15 pouces et un régulateur de vitesse.

Au niveau des options on peut commander un chargeur 6 CD, 3 toits ouvrants, une configuration 6 ou 8 places, un intérieur cuir (7 places) et/ou électrique, des sièges avant pivotants et / ou chauffants, des vitres arrière sur teintées, des portes latérales électriques, des jantes alliage 16 pouces, les feux xénon, les radars de recul ou encore un système de surveillance de la pression des pneus. On reste loin du raffinement du cousin Phédra mais les prix sont attractifs.

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A partir de Mai 2004, la gamme de finitions est redéfinie. Le modèle de base se nomme à présent Active et peut être équipé du 2,0l 16v 136 et du 2,0l JTD 110. L’équipement de série reprend ce qu’offrait le modèle de base.
La Dynamic disparait laissant la version Class avec des radars de recul et un logement réfrigérant en série prendre le cœur de gamme. Cette version n’est pas proposée avec les boites automatiques mais accueille tous les moteurs.
Enfin l’Emotion est toujours au programme et gagne des vitres arrière et les portes coulissantes électriques. Au programme, boite auto en option mais seuls les 2 moteurs diesel sont au catalogue.

En Octobre 2005, le 2,0l 16v est abandonné en France. Il n’y a donc plus de moteur essence sur l’Ulysse 2. Seuls les 2 blocs diesel restent au catalogue. Au même moment, le 2,2l JTD gagne un 6ème rapport sur la boite manuelle alors que cette configuration est déjà proposée sur les autres monospaces clonés depuis 2003.

Les motorisations restantes sont toutes revues en Novembre 2006. Toujours issus de la banque d’organe PSA, il s’agit de mises à jour des blocs existants par l’ajout d’une nouvelle rampe commune avec multi injection de carburant par cycle (Mjet ou Multijet).
Le 2,0l JTD 109 ch se mue en 2 versions Mjet de 120 et 136 ch. Tous deux sont toujours à 16 soupapes et équipés de filtres à particules. Toutes les boites sont manuelles set à 6 rapports.
La version 120 ch est disponible avec les 3 niveaux de finitions (Active, Class, Emotion) alors que le 136 ch ne reçoit que les 2 finitions les plus hautes. Le 2,2l JTD est abandonné.

Il faut attendre Janvier 2008 pour que le 2,2l JTD revienne dans la gamme française de l’Ulysse 2 dans sa dernière évolution. Il passe de 128 à 170 ch en devenant un Mjet d’une part mais en gagnant aussi un second turbo. Son couple passe de 314 à 370 Nm et gagne un filtre à particules. Ce moteur peut être couplé à une boite automatique à 6 rapports dont l’Ulysse 2 se passe en France. Ce moteur était disponible dès Novembre 2006 sur les autres cousins et figure au catalogue soit en version Class ou bien Emotion.

Alors qu’en 2008, les 3 cousins s’offrent un léger repoudrage pour les faire durer jusqu’en 2012 (2010 seulement pour le Phédra), l’Ulysse continue sa carrière, Fiat annonçant que la production cessera dès Juillet 2010 après 60 648 exemplaires (contre 45 419 exemplaires pour le Phédra).

La succession de l’Ulysse 2 ne sera pas assurée par un monospace mais par le Fiat Freemont, un Dodge Journey européanisé, suite aux accords entre Chrysler et Fiat. D’ailleurs la collaboration entre Fiat et PSA prend fin sur ce modèle

Les caractéristiques techniques :
2,0l 16v : 4 cylindres 1997cc, 136ch, 190 Nm de couple, 185 km/h, 0 à 100 en 11,2s.

2,0l JTD : 4 cylindres 1997cc, 109ch, 270 Nm de couple, 170 km/h, 0 à 100 en 13,5s.
2,0l Mjet 120 : 4 cylindres 1997cc, 120ch, 300 Nm de couple, 180 km/h, 0 à 100 en 12,9s.
2,0l Mjet 136 : 4 cylindres 1997cc, 136ch, 320 Nm de couple, 190 km/h, 0 à 100 en 11,4s.
2,2l JTD : 4 cylindres 2179cc, 128ch, 314 Nm de couple, 182 km/h, 0 à 100 en 12,6s.
2,2l Mjet : 4 cylindres 2179cc, 170ch, 370 Nm de couple, 200 km/h, 0 à 100 en 10,0s.

Les séries spéciales :
2004 : Troféo
Le marché allemand reçoit en Mai 2004 la série spéciale Troféo. Les 3 moteurs du catalogue sont disponibles (2,0l 16v 136, 2,0l JTD et 2,2l JTD). Elle se base sur le premier niveau d’équipement proposé en Allemagne et ajoute des jantes alliage 15 pouces (16 sur le 2,2l JTD), des radars de recul, la climatisation bizone, des vitres arrière électriques, des pares soleil et un régulateur de vitesse. Quatre teintes sont au programme.

2005 : Cinecitta
La France reçoit en Juin 2005 170 exemplaires de l’Ulysse Cinecitta, du nom des studios de cinéma italiens. Il s’agit d’un Ulysse 2,2l JTD en version Emotion équipé d’un lecteur DVD portable avec 2 casques sans fil et d’une grosse remise.